tag:blogger.com,1999:blog-72864005464409903432024-03-13T07:35:50.384+01:00Cyclo BlogCe blog rend compte de mes expériences en dehors du cadre du travail, essentiellement mes activités de week-end, sorties de plein air ou alors comptes rendus de films, expos, etc.Unknownnoreply@blogger.comBlogger265125tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-23086687708044589412015-06-24T22:00:00.000+02:002015-06-25T16:59:39.624+02:00Candide ou l'optimisme, Voltaire, 1759<div style="text-align: justify;">
<i>Texte lu par Jean Topart. Livre audio édité par Frémeaux & Associés en 2004, téléchargé via l'application Audible.</i></div>
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<i>Candide ou l'optimisme</i> apparaît de prime abord comme un conte satirique. Sa dimension de conte se retrouve dans les évènements extraordinaires que traverse le héros Candide, généralement défavorables (torture, guerre, vols, exils, naufrage, le tremblement de terre de Lisbonne de 1755, etc.), parfois favorables (notamment lorsqu'il séjourne dans l'Eldorado, véritable pays de cocagne ou encore lorsqu'il retrouve sa dulcinée Cunégonde ou encore son maître Pangloss après les avoir cru morts tous les deux). Sa dimension de satire provient du fait que Voltaire se moque ouvertement d'institutions et de courants de pensée encore prévalents à son époque :<br />
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<li>l'Eglise, critiquée en ce qu'elle cautionne les guerres, l'esclavage et un grand nombre de pratiques violentes, en parfaite contradiction avec le dogme pacifiste et solidaire qu'elle promeut. Parmi les gens d'Eglise, les jésuites sont la cible particulière de Voltaire de par leur proximité systématique des puissants, dont ils sont prêts à justifier toutes les erreurs et tous les actes, même s'ils sont contraires à la foi chrétienne, à partir du moment où ces puissants leur donnent accès à l'argent et au pouvoir dont ils sont friands.</li>
</ul>
<ul>
<li>l'aristocratie, dont le caractère involutif est souligné par Voltaire par le biais du frère de Cunégonde : en refusant de remettre en cause la légitimité de son statut social, disproportionné par rapport à sa contribution réelle à la société, en faisant preuve d'orgueil, en ne voyant pas la fragilité de sa situation face à la bourgeoisie commerçante dont les intérêts s'affirment tous les jours d'avantage au 18e siècle, l'aristocratie donne d'elle-même une image ridicule et décalée, arrogante et déplaisante, et finalement elle prépare sa propre chute, emportée par les révolutions qui vont secouer l'Europe à la fin du 18e siècle et au début du 19e.</li>
</ul>
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Du point de vue des idées, Voltaire s'attaque à l'optimisme bêlant de la philosophie de Leibniz qu'il caricature par le biais de Pangloss, le maître de Candide, dont la formule récurrente est la suivante : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles". Il renvoie ainsi dos à dos la théodicée de Leibniz et le manichéisme, qui divise le monde, les évènements et les personnes en deux catégories : l'une, positive, relève du royaume de la lumière ; l'autre, négative, relève du royaume des ténèbres. A ces deux positions tranchées, Voltaire oppose une philosophie pragmatique et raisonnablement optimiste, en fonction des efforts que l'homme voudra bien consacrer à son propre bonheur :<br />
<br />
<ul>
<li>Dans son <i>Théodicée</i> (1747), le philosophe allemand Leibniz part de la perfection de Dieu qui, en tant que créateur de notre monde, du fait de son caractère infaillible, n'a pu créer un monde aussi imparfait que le nôtre. Comment expliquer ce décalage entre la perfection divine et le monde qui nous entoure ? Leibniz dans son ouvrage affirme qu'il s'agit en fait là d'un acte délibéré de la part de Dieu, qui a voulu le monde exactement tel qu'il se trouve devant nos yeux, selon le principe de la "raison suffisante". A chaque imperfection correspond une raison, si bien qu'au final, les maux du monde ne peuvent être moindres que ce qu'ils sont. Ainsi, dans l'ouvrage de Voltaire, chaque mésaventure de Candide est l'occasion d'une charge renouvelée contre la Théodicée, ou justice divine : Candide éprouve ainsi de plus en plus de mal à faire le lien entre le viol et l'assassinat supposé de Cunégonde par des soudards ou encore la terrible catastrophe naturelle du tremblement de terre de Lisbonne survenue en 1755 alors qu'il se trouve justement dans cette ville, et la parfaite harmonie du tableau de l'univers défendue par Pangloss et, à travers lui, Leibnitz.</li>
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<ul>
<li>Autre sujet de raillerie de la part de Voltaire, le manichéisme est incarné dans le conte par Martin, un philosophe aux idées plutôt pessimistes avec lequel Candide aime à débattre. Un des fondements du manichéisme (du nom de son fondateur perse Mani, 3e siècle) consiste à séparer le monde en deux : (i) le royaume de la lumière, d'une part, royaume de la Vie divine au sein duquel s'exprime ce qui est d'éternité ; (ii) le royaume des ténèbres, d'autre part, ou royaume de la matière, des "morts", au sein duquel s'exprime ce qui est transitoire. Ces deux royaumes s'opposent et chacun tente de l'emporter. Le manichéisme enseigne les principes qui doivent permettrent à la lumière de l'emporter sur les ténèbres, en prônant chez ses adeptes un rejet de toute forme de matérialisme et de sensualité dans leur vie par une tentative d'oubli de leur corps au profit de leur âme.</li>
</ul>
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A ces deux philosophies apparaissant sans nuance et sans prise avec le réel, Voltaire oppose un optimisme mesuré, fondé sur le discernement et une vision pragmatique du monde, en tenant compte de ses imperfections et de ses injustices. Il invite le lecteur à se débarrasser de tout fatalisme en faisant preuve d'initiative et d'esprit d'entreprise afin de contribuer à modifier le monde qui l'entoure dans un sens davantage favorable à ses intérêts. C'est sans doute ainsi qu'il faut interpréter cet extrait du conte, qui raisonne particulièrement de nos jours, en plein débat sur le travail et les maux qu'il entraîne. Alors, <i>back to basics </i>?</div>
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"<i>Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin.</i>" (chapitre XXX)</div>
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<u>Sources</u> :</div>
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<ul>
<li>"Candide", Wikipedia, consulté le 1er juin 2015</li>
<li>"Gottfried Wilhelm Leibniz", Wikipedia, consulté le 24 juin 2015</li>
<li>"Etude d'oeuvre : Candide de Voltaire", studyrama.com, consulté le 1er juin 2015</li>
<li>"Manichéisme (religion)", Wikipedia, consulté le 24 juin 2015 </li>
</ul>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwl683kSRPjKhfzQFxyfHFYHCq0sRl9uOo5k-AYKvOuvngD6XFziT0v7jobHQVGwPoNfgECmVRNfn9XUsDAFTa2ehcWSkdCaCq9TK2G-KVUiuhWUp3Fb5Cf3PEaLNEZf70K00QzJfgmvc/s1600/candide-ou-l-optimisme-279025.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwl683kSRPjKhfzQFxyfHFYHCq0sRl9uOo5k-AYKvOuvngD6XFziT0v7jobHQVGwPoNfgECmVRNfn9XUsDAFTa2ehcWSkdCaCq9TK2G-KVUiuhWUp3Fb5Cf3PEaLNEZf70K00QzJfgmvc/s640/candide-ou-l-optimisme-279025.jpg" width="480" /></a></div>
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Unknownnoreply@blogger.com0Istambul, Istanbul, Turquie41.0082376 28.97835889999998940.6247881 28.332911899999988 41.3916871 29.62380589999999tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-16735726630662491662015-06-21T18:00:00.000+02:002015-06-23T16:50:35.539+02:00Musée Verlaine<div style="text-align: justify;">
Suite de l'exploration de la vie et de l’œuvre de Paul Verlaine au musée de Juniville, en suivant notre conférencier dans l'auberge du Lion d'Or, où Verlaine aurait écrit son recueil <i>Sagesse</i>, pour accompagner ses efforts afin de se convertir en un parfait fermier, en vain.</div>
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Nous en apprenons ainsi davantage sur la vie de Verlaine, en particulier :</div>
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<li style="text-align: justify;">dans sa relation avec Rimbaud, ce dernier aurait eu la haute main et aurait exercé une influence destructurante sur la vie de Verlaine, en mettant fin à son mariage avec Mathilde, en l'éloignant de ses amis et de ses idéaux de vie bourgeoise, en jouant sur son caractère dominant, ses phases de mutisme, par opposition à la personnalité plus accommodante de Verlaine. Durant leurs quelques mois d'errance entre Paris, l'Angleterre et la Belgique, Rimbaud cherchait à persuader Verlaine de laisser derrière lui un mode de vie petit-bourgeois étriqué, en lui disant qu'il fallait être absolument libre vis-à-vis de toutes les conventions sociales, en lui montrant le chemin vers une émancipation qui, seule, permettrait la réalisation de leur être et étancherait leur soif d'une liberté absolue. Les deux hommes se séparent finalement sur une scène violente lorsque Verlaine tire sur Rimbaud et le blesse à la main, ce qui conduit le premier à séjourner deux ans à la prison de Mons, où il redécouvre la foi catholique et aspire à des idéaux de vie rangée, même si leur dernière rencontre à Stuttgart en 1875 fait presque rechuter Verlaine dans ses anciens travers. Bilan désastreux, si l'on considère la ruine de la réputation de Verlaine et son éloignement définitif de sa femme et de son fils, de même que la ruine matérielle sur laquelle leur compagnonnage se solde, malgré le soutien continu de la mère de Verlaine qui paie les pots cassés. Bilan ô combien fécond, si l'on considère les œuvres produites par les deux poètes pendant cette période de rapprochement de leurs exceptionnels intellects, fruits d'un labeur acharné, certes entrecoupé de disputes et beuveries : <i>Romances sans paroles</i> (1874) du côté de Verlaine ; du côté de Rimbaud, <i>Une saison en enfer</i> (composition en avril-août 1873) et les <i>Illuminations</i> dont il remet le manuscrit à Verlaine lors de leur ultime rencontre à Stuttgart en 1875.</li>
</ul>
<ul>
<li style="text-align: justify;">L'instabilité de Verlaine, déchiré entre son désir de liberté sans entrave, d'une part, et d'autre part, ses aspirations à une morale catholique plus orthodoxe. Cette instabilité se retrouve à travers ses deux expériences ratées de retour à la terre, soldées par des échecs retentissants si bien que sa mère est appelée à la rescousse pour renflouer son fils empêtré dans des aventures ayant tourné court. En effet, la vie de Verlaine n'est pas un long fleuve tranquille, entre ses aventures politiques aux côtés des Communards, ses errances aux côtés de Rimbaud, puis de Lucien Létinois dans les Ardennes, ses tentatives de suivre un mode de vie rangé en tant qu'enseignant, qui rapidement prennent l'eau ou plutôt l'absinthe, lorsque sa réputation pâtit de ses beuveries au vu et au su de l'ensemble de la communauté des paysans ardennais devant laquelle il se donne en spectacle. Sa vie mouvementée, agrémentée de séjours en prison, sa fréquentation de deux prostituées qui lui font une vie impossible, alors que sa santé décline en raison notamment de ses excès éthyliques (cirrhose, diabète), de sa promiscuité (syphilis), précipitent sans doute son décès prématuré à 52 ans.</li>
</ul>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Ne reste finalement que son œuvre lumineuse, musicale, chatoyante, tendre, facile d'approche, inscrite aux programmes scolaires de France et de Navarre, jusqu'au Tonkin et à la Cochinchine, lui conférant ainsi un caractère universel. Les résistants iront même jusqu'à adopter les vers verlainiens <i><a href="https://youtu.be/9fZ2Vmzp7Ic">Les sanglots longs des violons de l'automne/Blessent mon cœur d'une langueur monotone</a></i> afin de signifier le début des opérations du débarquement en Normandie le 6 juin 1944. </li>
</ul>
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Personnage haut en couleurs, aux prises avec les affres de la création, Verlaine aura payé le doux murmure des muses au prix fort.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOjd0EaFniqtdNs4l0bAE6zfFlOe2Ad6Jwlhzxx8_vrKZU8xGJmVv_6MtXmqWMaIR3i4vtv2MQgnQgKAfWSgaFlL0UBDjD9Wmh6WCXLJcfhEnUfKdIN1c-8k5VNAW_DtcAqfQ8xG6Y2qY/s1600/verlaine_Page_1.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOjd0EaFniqtdNs4l0bAE6zfFlOe2Ad6Jwlhzxx8_vrKZU8xGJmVv_6MtXmqWMaIR3i4vtv2MQgnQgKAfWSgaFlL0UBDjD9Wmh6WCXLJcfhEnUfKdIN1c-8k5VNAW_DtcAqfQ8xG6Y2qY/s320/verlaine_Page_1.tiff" width="224" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpq57B3mVfd3XOEQ49EEJZr3KGQPyeY7WUDmjaveKgAnfzBnNdA4-FZ8GSM7zJ3dfnUsNlwXOhupf1Qll34p3Qf2Ej6Lk3PEY_JRrqZsAWTV2sWCJAF2zn7O-cDbAe0vMaJBLEJbS1BPs/s1600/verlaine_Page_2.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpq57B3mVfd3XOEQ49EEJZr3KGQPyeY7WUDmjaveKgAnfzBnNdA4-FZ8GSM7zJ3dfnUsNlwXOhupf1Qll34p3Qf2Ej6Lk3PEY_JRrqZsAWTV2sWCJAF2zn7O-cDbAe0vMaJBLEJbS1BPs/s320/verlaine_Page_2.tiff" width="224" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJKbbuIIk5xVuFgOGiOEv9NAWLj9_FmWMHjusBc1CnhJYqsIwTcGTEvTGtVJUaJ9t75X60jJIV_fjJfzcK3w6PLIjfdTtSt0akD5opCMWcCs8BwLyMzhCMocvRR53a6TwnVFi1ltVBG2o/s1600/verlaine_Page_3.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJKbbuIIk5xVuFgOGiOEv9NAWLj9_FmWMHjusBc1CnhJYqsIwTcGTEvTGtVJUaJ9t75X60jJIV_fjJfzcK3w6PLIjfdTtSt0akD5opCMWcCs8BwLyMzhCMocvRR53a6TwnVFi1ltVBG2o/s200/verlaine_Page_3.tiff" width="200" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXwIDtWNs6t4UT62iNLBLSaXoW8n2Qs2Psc1zBoDHaXY_5DUFs8aShJjuGWD1vRNIBE-9lgVtiLxRpZBwQOIcy_FIKqJR_cHRZklJkAPTDSaVc7r-Zg1NdrYvqOSRhvl0x2lZV7HtMYEQ/s1600/verlaine_Page_4.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="430" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXwIDtWNs6t4UT62iNLBLSaXoW8n2Qs2Psc1zBoDHaXY_5DUFs8aShJjuGWD1vRNIBE-9lgVtiLxRpZBwQOIcy_FIKqJR_cHRZklJkAPTDSaVc7r-Zg1NdrYvqOSRhvl0x2lZV7HtMYEQ/s640/verlaine_Page_4.tiff" width="640" /></a></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com0Juniville, France49.3968459 4.383280000000013449.3141794 4.2219185000000135 49.479512400000004 4.5446415000000133tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-42756826474601667192015-06-14T18:30:00.000+02:002015-06-29T17:18:19.193+02:00Un Français<div style="text-align: justify;">
<i>Film français réalisé par Diastème, avec Alban Lenoir (Marco Lopez), Samuel Jouy (Braguette), Paul Hamy (Grand-Guy), Olivier Chenille (Marvin), Jeanne Rosa (Kiki), Patrick Pineau (Le pharmacien), Lucie Debay (Corinne), Blandine Pelissier (La mère de Marco). Sorti le 10 juin 2015</i></div>
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Inspiré par l'assassinat de Clément Méric par des militants d'extrême droite, <i>Un Français</i> retrace le parcours sur une trentaine d'années de Marco, un <i>skin head</i> français, depuis les batailles rangées des années 1980 entre jeunes excités emplis de haine faisant le coup de poing contre les gauchistes et les bandes rivales de punks et de <i>red skins</i>, jusqu'à sa recherche d'une rédemption qui lui donne la force d'essayer de de se réinsérer, difficilement, en trouvant un nouvel équilibre loin des pratiques violentes qu'il affectionnait dans sa prime jeunesse. Sa nouvelle sagesse, il l'acquiert en voyant ses "compagnons de lutte" tomber les uns après les autres : Braguette perd l'usage de se jambes suite à un mauvais coup reçu lors d'une bagarre, Grand-Guy croupit en prison suite à l'assassinat d'un Noir à qui il a fait boire du Destop, Marvin meurt du sida qu'il a sans doute contracté en raison de ses pratiques de toxicomane.<br />
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Marco lui-même mène une vie difficile entre petits boulots éreintants dans un supermarché et ses problèmes familiaux (son père est alcoolique, sa mère est résignée à tout et sa femme, révulsée de le voir idéologiquement amolli, l'empêche de voir leur fille). Marco Lopez, puisque nous apprenons au cours du film que lui-même est issu de l'immigration, réalise progressivement que ses idéaux de jeunesse le mènent dans une impasse, et se tourne vers une certaine modération en se convertissant à des valeurs humanistes, sous l'influence notamment d'un pharmacien qui lui prodigue des soins alors qu'il est soumis à des crises d'angoisse.<br />
<br />
Ce film est découpé en multiples scénettes que l'on peut regrouper en deux parties principales. La première partie reprend l'ambiance particulière des années 1980 du point de vue de ces jeunes ultras, généralement issus de milieux modestes et qui trouvent dans la bande une famille de substitution au sein de laquelle ils peuvent donner libre cours à leur soif de violence. Le personnage de Braguette est ainsi sans doute en partie inspiré du destin du chanteur du groupe Evil Skin ("Nous sommes skin heads, bêtes et méchants"), Iman Zarandifar, d'origine iranienne, rebaptisé "Sniff", ayant perdu l'usage de ses jambes suite à une bagarre avec un punk au cours de laquelle il reçoit une balle dans la colonne vertébrale. Le personnage de Marvin, fan de reggae, est un mélange entre le chanteur Pierpoljak, dit "Pierrot le fou" alors qu'il arpentait les Halles en y semant la terreur avec son ami d'enfance Farid Hamsa au début des années 1980, et ce dernier, décédé du sida. Dans cette ambiance survoltée d'affrontement entre bandes rivales, on retrouve les éléments du folklore anglais importé sur le continent, depuis les batailles entre <i>skins</i> et <i>mods</i> de Brighton, l'influence de la musique punk et la politisation progressive au cours des années 1970/80 des <i>skins</i> en faveur des thèses d'extrême droite, en réaction à la crise économique et aux fermetures d'usines qui touchent durement le prolétariat britannique dont ils sont issus.</div>
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La deuxième partie est plus intime en ce qu'elle s'intéresse à l'évolution personnelle de Marco qui parvient à se sortir du milieu <i>skin</i>, elle est par là l'occasion pour Alban Lenoir d'une performance d'acteur puisqu'il parvient à incarner l'évolution de son personnage (son regard, d'exorbité et haineux devient doux et empathique).<br />
<br />
Il se dégage du film une certaine nostalgie pour les années 1980, que ressentiront notamment les spectateurs qui étaient des adolescents pendant cette décennie. Peut-on pour autant considérer que la bulle <i>skin</i> est définitivement dégonflée et que les nouvelles générations de jeunes gens ont perdu la fascination pour l'ultra-violence que leurs aînés pouvaient ressentir ? Rien n'est moins sûr : l'extrême-droite radicale a récemment refait parler d'elle en Allemagne lors des manifestations anti-islamistes de Cologne en 2014, ou au Japon, suite à la décapitation de deux des citoyens de ce pays par l'organisation se faisant appeler Etat islamique, ou même en Israël, obligé de reconnaître que des bandes de néo-nazis opéraient sur le sol même de l'Etat juif. La pulsion de violence est toujours bien présente parmi certains groupes de jeunes gens, et il est ironique de constater que les courants salafistes et néo-nazis se disputent désormais l'adhésion de ces jeunes en quête d'appartenance identitaire, toujours prêts à en découdre.<br />
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<u>Sources</u> :<br />
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<ul>
<li><a href="https://youtu.be/3VuVZgzE1Sc">Les Crânes rasés, reportage télévisé de Philippe Buffon (années 1980)</a></li>
</ul>
<ul>
<li><a href="https://youtu.be/ezXm9jkukBo">Israel's Neo-Nazis, reportage de 2008</a></li>
</ul>
<ul>
<li><a href="https://youtu.be/NRZiTreKcCk">Anti-islamist riots in Germany -- Hooligans vs. Salafists, reportage VICE, 2014</a></li>
</ul>
<ul>
<li><a href="https://youtu.be/AlJpb7wCr2U">Japan vs the Islamic State, reportage VICE, 2015</a></li>
</ul>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAmYyxbgyrEmaSJfkh98LnRdTLy1r6Vcdg-_0JdJk6oqCvosHXe1rY325avgF_Bq6BQFI_OZHtS809944cSMpI4FopyjlhSSiRzy-8PSv6XqjIs9N_UqAOG0IMWGI1EQA5C1AK4s70za8/s1600/Un+Fran%25C3%25A7ais.tif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="120" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAmYyxbgyrEmaSJfkh98LnRdTLy1r6Vcdg-_0JdJk6oqCvosHXe1rY325avgF_Bq6BQFI_OZHtS809944cSMpI4FopyjlhSSiRzy-8PSv6XqjIs9N_UqAOG0IMWGI1EQA5C1AK4s70za8/s200/Un+Fran%25C3%25A7ais.tif" width="200" /></a></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com0Forum, 75001 Paris, France48.8623348 2.344735600000035423.3403003 -38.963858399999964 74.3843693 43.653329600000035tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-52504127292842877622015-06-11T22:00:00.000+02:002015-06-28T21:30:26.771+02:00Gisela João (fado)<div style="text-align: justify;">
<i>Concert donné dans le cadre du festival Chantiers d'Europe au Théâtre de la Ville</i></div>
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<br /></div>
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Gisela João tente de dépoussiérer le fado par un jeu de scène résolument contemporain, inspiré d'une conception de son art comme étant le reflet de la vie et de la palette des émotions qu'elle provoque : la saudade mélancolique, bien entendu, mais aussi, la joie et la célébration de l'amour. C'est sans doute ce qui pousse Gisela à rejeter les codes traditionnels du fado : adieu les robes noires strictes d'Amalia, le jeu de scène immobile et concentré.</div>
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<div style="text-align: justify;">
Au lieu de cela, Gisela nous offre un spectacle où elle danse, sautille, habillé d'une mini-robe blanche et chaussée de baskets bleu électrique. Elle se lance également dans de grands monologues dans un français hésitant (<i>thanks to google translation</i>) dans lesquels elle explique vers après vers la poésie des textes qu'elle chante.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cela provoque de prime abord un choc chez le spectateur, car le décalage entre ce qu'il attendait et ce qu'il voit est là, flagrant. Même décalage entre l'intensité dépouillée du répertoire ultra-classique de la chanteuse et l'esthétique à la Star Academy qu'elle cherche à insuffler à son spectacle. Même décalage avec la sobriété assumée toute en virtuosité de ses musiciens.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors, renouvellement réussi ou <i>gimmicks</i> modernistes superficiels ? C'est au spectateur d'en juger en fonction de sa sensibilité et de son esthétique propres. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com02 Place du Châtelet, 75001 Paris, France48.857453500000013 2.347619500000064423.335419000000012 -38.960974499999935 74.379488000000009 43.656213500000064tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-87267774137443040422015-06-09T22:00:00.000+02:002015-06-28T02:34:02.758+02:00Sans rancune<div style="text-align: justify;">
<i>Comédie de Sam Bobrick et Ron Clark créée à Broadway en 1973 sous le titre </i>No hard feelings<i>, adaptée pour le public français pour la première fois par Jean Poiret en 1992, déjà au Théâtre du Palais Royal, sous le titre </i>Sans rancune<i>. Reprise sur la même scène en 2015, cette fois dans une adaptation de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, mise en scène par Sébastien Azzopardi, avec Daniel Russo (Victor Pelletier, le "PDG") ; Anne Jacquemin (Céline Pelletier, la "cougar") ; Xavier Letourneur (Alex, "l'escroc") ; David Talbot (Roberto, le "smicard") ; Nassima Benchicou (Margot, "la psy") ; Jessica Borio (Nelly, la "nympho").</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A deux pas de la Comédie française se trouve le Théâtre du Palais-Royal spécialisé dans le théâtre dit de boulevard, et dont le répertoire est composé de comédies légères, telle la <i>Cage aux Folles</i> de Jean Poiret, créée en 1973.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Malgré la proximité de l'illustre Maison de Molière (1680), le Théâtre du Palais-Royal tire son épingle du jeu par une histoire longue (1784), prestigieuse et pleine de rebondissements. Nous sommes en 1648 lorsque le Palais-Cardinal construit par Richelieu est rebaptisé Palais-Royal afin d'y accueillir Louis XIV, alors qu'il n'est encore qu'un enfant. Plus tard, Philippe d'Orléans entreprend, en 1780, de transformer entièrement son domaine en créant à l'intérieur du jardin trois nouvelles rues qui sont baptisées des titres de ses trois fils : de Valois, de Beaujolais et de Montpensier. C'est à l'extrêmité de la rue de Montpensier que vient s'installer la troupe des "Petits comédiens de S.A.S. Monseigneur le Compte de Beaujolais" au sein du nouveau Théâtre du Palais-Royal inauguré en 1784.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sous la révolution, à partir de 1789, le Théâtre des Beaujolais, racheté par la Montansier, connaît une période faste sous la direction de cette dernière qui n'a pas son pareil pour dénicher les auteurs et les interprètes à succès, en produisant des opéras-comiques et des comédies aux titres évocateurs, comme <i>Le Sourd ou l'Auberge pleine</i> de Desforges qui sera jouée 200 fois ! Cette période de salles combles se prolonge jusqu'en 1798, année durant laquelle la Montansier se retire, prélude au déclin du théâtre, menant à sa fermeture définitive en 1812 et sa transformation en débit de boissons, le Café de la Paix.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les activités théâtrales font leur retour en ce lieu sous l'impulsion de Dormeuil, acteur du Théâtre du Gymnase qui, en 1830, entreprend d'importants travaux de rénovation qui donnent le jour à l'encorbellement métallique au-dessus de la rue de Montpensier. Pourtant, il faut attendre 1838 pour que le Théâtre renoue avec le succès, porté par sa découverte d'un nouvel auteur, Eugène Labiche qui, de 1838 à 1877, offrira au Théâtre 88 comédies, à commencer par <i>M. De Coylin ou l'homme infiniment poli</i>. Outre Labiche, Dormeuil découvre également Offenbach, Meilhac et Halévy, Hortense Schneider ou encore Victorien Sardou. Les directeurs qui lui succèdent sortent de l'ombre d'autres auteurs à succès, dont Georges Feydeau.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus près de nous, le Théâtre du Palais-Royal s'illustre par plusieurs découvertes et succès, parmi lesquels :</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<ul>
<li><i>La Cage aux Folles</i>, de Jean Poiret, créée en 1973, avec Michel Serrault, plus gros succès du théâtre français ;</li>
<li>Sasha Guitry (<i>Une Folie</i> ; <i>Un Sujet de roman</i>) ; ou encore</li>
<li>Laurent Baffie (<i>Toc Toc</i>, <i>Les Bonobos</i>).</li>
</ul>
<br />
<div style="text-align: justify;">
La pièce que nous voyons ce soir se situe dans la lignée éditoriale du théâtre de boulevard. Et pour en résumer l'intrigue, nous reprendrons la description que nous en donne le livret :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"Quand vous êtes le roi du CAC 40 et que votre femme vous quitte pour un smicard de Barbès, c'est la crise. Quand votre fille fait des études de psy et vous prend pour son cobaye, c'est la crise. Quand votre associé véreux veut profiter de la tourmente pour racheter votre société, c'est la crise. Quand la meilleure amie de votre femme est nymphomane et que vous êtes sa prochaine proie, c'est la crise."</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On l'aura compris, il n'entre pas dans l'objet de la pièce de s'apesantir sur les discours nuancés ni sur les constats subtils, le propos est ici clairement caricatural. Le riche est affublé de tous les clichés généralement attachés aux gens d'argent : une vision de la vie réduite aux possessions matérielles et à leur accumulation ; un jugement au sein duquel n'entre aucune approche sensible des êtres et des situations ; une propension à écraser tout et tout le monde sur son passage -- les autres n'ayant pas voix au chapitre, ayant moins bien réussi dans la vie. Le pauvre est sympa, même s'il habite dans un gourbi dans les "mauvais" quartiers de la ville. Certes, il passe les plats dans un restaurant à tapas (Roberto est d'origine espagnole), ce qui ne l'empêche pas de garder sa bonne humeur et un calme olympien face aux provocations et aux attaques du riche qui ne supporte pas que sa femme... quoi... partie... avec un serveur ? La psy, qui se trouve être la fille du riche, parle de façon incompréhensible, ampoulée et précieuse pour désigner les situations les plus banales de la vie quotidienne, en faisant appel à des concepts fumeux censés caractériser le type de relations que les individus entretiennent entre eux. La nympho, elle, est particulièrement nympho, où tu veux quand tu veux, parfaitement sur-jouée par Jessica Borio qui en fait un des éléments comiques de la pièce les plus réussis.<br />
<br />
Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, adaptateurs de la pièce, l'avouent sans détour dans le livret : ils nous livrent leur vision de la société, celle de l'affrontement entre "deux France en souffrance. Celle des puissants, qui ont tout, mais qui ont oublié les valeurs humaines les plus essentielles. Et celle des "sans dents" qui ne possèdent rien mais qui connaissent le sens de la vie."<br />
<br />
C'est sans doute dans cette conception que la pièce est la plus faible. En effet, ce type de propos démagogiques en limite la portée sociale. Car s'il suffisait d'être pauvre pour être brave, et si la richesse condamnait tous ceux qui la connaissent à la bêtise et au manque de coeur, cela se saurait. A moins d'avoir la chance d'hériter d'une fortune familiale, il n'est pas déraisonnable de supposer que, pour réussir dans le monde des affaires, il soit nécessaire d'avoir certaines lumières sur la façon dont fonctionnent les choses de la vie, de bénéficier d'un instinct acquis par une fine observation des personnes et des évènements, d'avoir un bon jugement et d'être à même de savoir s'entourer de collaborateurs compétents, stables et sur lesquels on pourra compter en cas de besoin. A contrario, on a du mal à croire à la soudaine conversion du "pauvre" aux vertus de l'esprit d'entreprise -- il cherche ainsi, vers la fin de la pièce, à s'établir à son compte en ouvrant son restaurant. En effet, ce changement peut paraître artificiel aux yeux du spectateur qui a vu son personnage dans un rôle passif, gentillet et accommodant pendant le reste de la pièce.<br />
<br />
On regrettera ainsi que la pièce se contente d'énoncer des principes généraux, banals et même faux sur les riches d'un côté, les pauvres de l'autre. On aurait aimé qu'elle aborde certains problèmes sociaux de manière plus frontale, quitte à prendre davantage de risques, en intégrant les questions liées à l'immigration par exemple dans son propos (c'était le cas dans la version de 1992, dans laquelle les origines grecques de l'amant de Mme Pelletier étaient clairement mises en avant). A l'heure actuelle, on aurait bien vu Mme Pelletier s'amouracher d'un individu d'origine maghrébine par exemple, ce qui aurait donné à la pièce une assise sociale plus ample en lui donnant l'occasion de déconstruire un certain discours xénophobe, tout en abordant frontalement les problèmes liés à l'immigration. Mais ces thèmes sont difficiles à aborder sans susciter des réactions épidermiques et polémiques, aussi les adaptateurs ont préféré ne pas s'aventurer sur ce terrain. Dommage...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une mention spéciale à la star de la pièce, <a href="http://www.dailymotion.com/video/x2ha3me_sans-rancune-avec-daniel-russo-a-decouvrir-au-theatre-royal_news">Daniel Russo</a>, qui incarne un businessman complètement dépassé par la tournure des évènements. Il est charismatique, il porte la pièce sur ses épaules, en étant au centre de toutes les scènes pratiquement, et même sa conversion humaniste finale est l'occasion d'un grand numéro de comédien. Bravo !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Sources</u> :</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Livret de la reprise 2015 de la pièce <i>Sans rancune</i>, édité par le Théâtre du Palais-Royal et Mazarine Culture ;</li>
<li style="text-align: justify;"><a href="http://data.bnf.fr/42388173/sans_rancune_spectacle_1992/">Dossier BNF consacré à la création de <i>Sans rancune</i> (1992)</a> ;</li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&ei=QKaOVfW9FYnkUZKagKAC&url=http://www.memoire.celestins-lyon.org/var/ezwebin_site/storage/original/application/caebd90ab6eb6aa963a38f71e286d0ec.pdf&ved=0CB8QFjAA&usg=AFQjCNHFG88mXfDPpkmdjIlHIuT04316bw&sig2=Ykqm5dhTfKhQXay_esLXJg">Dossier de presse du Théâtre des Célestins de Lyon consacré à la création lyonnaise de <i>Sans rancune</i> (1993)</a></li>
</ul>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXpHgyrZSp1CrkIAVOZFBoKJvbFttf0IiVQN9xXUyCWGmQNU-RvNYLC1J12hDgFvYSVOXoQeVtlxCDskPFDZoodACPCP7WZYL7wQzpeRsrmVenz2ehlLzu_SbiVSrcB7OeF0C_T5TgVsQ/s1600/sansrancune_Page_01.tif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXpHgyrZSp1CrkIAVOZFBoKJvbFttf0IiVQN9xXUyCWGmQNU-RvNYLC1J12hDgFvYSVOXoQeVtlxCDskPFDZoodACPCP7WZYL7wQzpeRsrmVenz2ehlLzu_SbiVSrcB7OeF0C_T5TgVsQ/s640/sansrancune_Page_01.tif" width="452" /></a></div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com038 Rue de Montpensier, 75001 Paris, France48.8651329 2.337082099999975123.3430984 -38.971511900000024 74.3871674 43.645676099999974tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-79885253522689348312015-06-07T22:00:00.000+02:002015-06-09T20:15:29.177+02:00Introduction à Verlaine (1844-1896)<h2 style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">1. Sa vie : entre extase langoureuse et spleen fatal</span></h2>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Verlaine naît et passe les premières années de sa vie à Metz. Dès 1851 pourtant, la famille s'installe à Paris. Enfant aimé et plutôt appliqué, Verlaine devient un adolescent difficile, ce qui ne l'empêche pas d'obtenir son bac dès 1862. Attiré par la poésie et admirateur de Baudelaire, il s'inscrit à la faculté de Droit, avant d'abandonner bientôt ses études, préférant fréquenter les cafés en se mêlant au milieu littéraire de la capitale.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">En 1866, les <i>Poèmes saturniens</i> témoignent de l'influence de Baudelaine, et aussi de la naissance de son style propre, musical, orienté vers la "Sensation rendue". En 1869, paraît le petit recueil Fêtes galantes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Au milieu des années 1860, il devient employé à la Mairie de Paris. Il perdra son travail pour avoir soutenu la Commune. Son père meurt en 1865, ne lui reste que sa mère avec laquelle il entretiendra une relation de proximité et de violence toute sa vie (il essaie par exemple de l'étrangler). Sa cousine Elisa, qui a été adoptée par ses parents, avec laquelle il a été élevé et de qui il est amoureux se marie puis meurt en couches en 1867, ce qui attriste Verlaine. Sa mère le pousse à épouser Mathilde Mauré, dont il aura un enfant.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">En septembre 1871, Rimbaud vient s'installer chez le couple et les deux hommes entament une relation amoureuse qui ruine le mariage de Verlaine. Verlaine vit par intermittence avec Rimbaud, son "époux infernal". Les deux hommes affichent leur relation et font scandale. Ils partent pour Londres en juillet 1872. Durant des mois, ils errent entre l'Angleterre et la Belgique. C'est à cette époque que Verlaine compose ses <i>Romances sans paroles</i>.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">La rupture entre Verlaine et Rimbaud intervient en juillet 1873 à Bruxelles : Verlaine tire sur Rimbaud et le blesse superficiellement au poignet. Il est incarcéré entre 1873 et 1875. Il met à profit sa période de détention pour écrire les recueils de poèmes <i>Sagesse</i> (1880), <i>Jadis et Naguère</i> (1884). La fin de la période rimbaldienne de Verlaine coïncide avec la fin de sa période de créativité maximale, dès 1875, si bien que pour l'un comme pour l'autre, nous pouvons parler de fulgurance poétique. Parmi les trois recueils les plus importants de Verlaine, nous retiendrons ainsi les <i>Poèmes saturniens</i>, <i>Fêtes galantes</i> et <i>Romances sans paroles</i>.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Entre 1877 et 1883, il entretient une relation ambiguë et passionnée avec Lucien Létinois, un de ses anciens élèves. Mais ce dernier meurt à 23 ans. Verlaine, désespéré par la perte de son "fils adoptif", lui consacrera 25 poèmes placés à la fin de son recueil Amour (1888).</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">La fin de la vie de Verlaine est marquée par la déchéance physique (alcool) et sociale (clochardisation), en même temps que sa réputation littéraire grandit et qu'il acquiert la notoriété.</span></div>
<h2 style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">2. Son oeuvre : tordre le cou de l'éloquence / vers une nouvelle poétique</span></h2>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Le formalisme académique, et même la rime qui définit pourtant la forme du discours poétique revêt moins d’importance chez Verlaine. Il ne respecte pas la convention qui consiste à coupler les vers deux par deux, à travers la répétition du dernier pied. Au contraire, il multiplie les “enjambements”, qui soumettent le rythme poétique au sens des phrases et non à la régularité des vers. Chez lui, les effets harmoniques et la musicalité du vers conservent néanmoins une importance première, notamment à travers les allitérations (répétition de syllabes ou de sons à l’intérieur et tout au long des vers) :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">“L’or, sur les humbles abîmes</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Tout doucement s’ensanglante”</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">(extrait de “Bruxelles. Simples fresques”, <i>Romances sans paroles</i>, 1874)</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">En travaillant sur la dissonance, les vers au nombre impair de pieds, à l'encontre de la tradition instituée de l'alexandrin, en recherchant l'asymétrie, les allitérations et les coupes, il privilégie parfois la sonorité aux dépens du sens. De même, en multipliant les chevauchements, les enjambements, il introduit dans sa poésie l'imprévu et la rupture. </span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">En conséquence, le style de Verlaine peut paraître boîteux, imprécis, tâtonnant. C'est que, sous son apparente naïveté ou maladresse, se niche le refus des “perfections [formelles qui] lui sont devenues fastidieuses”.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Le fond rejoint la forme, tant la poésie de Verlaine infuse un sentiment d'irréalité, un côté hanté, blême, égaré, où tout se défait, se délite, on ne distingue plus l'être qui rêve et ce à quoi il rêve (cf. les <i>Ariettes oubliées</i>). Cet effet de flottement est encore augmenté du fait que le poète s'exclut de sa poésie : il utilise le "on" aux dépens du "je", ce qui ne fait que décupler le sentiment de vacance et de dépossession dont sa poésie est empeinte.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Par son recours au symbolisme, le poète mobilise moins l’intelligence que l’intuition, car son but n’est pas de comprendre ou d’expliquer, mais de suggérer. Sa langue appelle des correspondances, provoque de profondes impressions, fait surgir des images symboliques venues à l’esprit du lecteur par associations. Ainsi, les objets ne sont évoqués que par la mention d'éléments qui les composent, accolés à des adjectifs qui suggèrent des sensations particulières ("humide étincelle" du soleil ; "plainte" du tremble ; "murmure" du jet d'eau ; "palpitation" des roses et des lys balancés). Verlaine fait appel à des images dont l'analogie s'impose au lecteur davantage qu'elle ne lui est expliquée : il en est ainsi du "vol criard" des souvenirs qui s'abattent sur le poète.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Les champs lexicaux auxquels Verlaine a le plus souvent recours appartiennent aux registres suivants :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
</div>
<ul>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">Rêve, cauchemar</span></li>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">Solitude, esseulement, abandon ("veuve", "orpheline")</span></li>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">Lune (“Clair de lune”, in <i>Fêtes galantes</i>) : paysage éclairé par la lune qui s'estompe et qui n'est en fait que le reflet d'un paysage intérieur ("blême", "blafard")</span></li>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">La mélancolie, allant jusqu'à l'effroi, la dissonance ("Paysage triste", in <i>Poèmes saturniens</i>) qui amène le thème des fantômes, des spectres et de la mort</span></li>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">Vent (mauvais, néfaste), souffle/haleine</span></li>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">Amortissement protecteur des sensations : vague, doux, calme, lent, sourd, teintes feutrées (gris/vert), brume. Les choses ne brillent pas, elles luisent.</span></li>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">Tremblement (trembler, frissonner, bouger).</span></li>
</ul>
<br />
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Finalement, la poésie de Verlaine n’est pas faite pour être déclamée, mais plutôt murmurée ou chantée (d'ailleurs, les poèmes de Verlaine seront mis en musique par le compositeur français Gabriel Fauré). De par son recours aux métonymies et aux images fortes, il est considéré comme le père de l'impressionnisme symbolisant.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Les vers les plus connus de Verlaine sont sans doute ceux qui suivent :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">“Les sanglots longs</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Des violons</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">De l’automne</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Blessent mon coeur</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">D’une langueur</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Monotone”</span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">“Chanson d’automne”, <i>Poèmes saturniens</i></span><br />
<span style="line-height: 22.0799999237061px;"><i><br /></i></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQkaZrveMxLq2rRZ2V9qcwpzpJBqDOkKdagCQNUwbQ5SKAVQ8CoHvVvWMFsr4IrUnqCnyCf1t-n9ZVTJ9eQRhtEWwSQPeR_a_nREEAGSLwK6fX8nA4w66vHYniGkGCxzmRDJ6WAse3VQU/s1600/VERL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="242" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQkaZrveMxLq2rRZ2V9qcwpzpJBqDOkKdagCQNUwbQ5SKAVQ8CoHvVvWMFsr4IrUnqCnyCf1t-n9ZVTJ9eQRhtEWwSQPeR_a_nREEAGSLwK6fX8nA4w66vHYniGkGCxzmRDJ6WAse3VQU/s400/VERL.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="line-height: 22.0799999237061px;"><i><br /></i></span>
<span style="line-height: 22.0799999237061px;">Pour une expérience auditive et sonore de la poésie de Verlaine, opter pour le livre audio téléchargeable sur votre téléphone. Il existe plusieurs anthologies de poèmes de Verlaine lus, comme <i><a href="http://www.audible.fr/pd/Classiques/LAube-a-lEnvers-et-autres-poemes-Livre-Audio/B00YP4I7WA/ref=a_search_c4_1_1_srTtl?qid=1433793448&sr=1-1">L'Aube à l'Envers</a></i>.</span><br />
<span style="line-height: 22.0799999237061px;"><br /></span>
<span style="line-height: 22.0799999237061px;"><u>Sources</u> :</span><br />
<ul>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">Jacques Borel, Préface à Paul Verlaine, <i>Fêtes galantes - Romances sans paroles précédé de Poème saturniens</i>, NRF, Gallimard, Paris, 2013 (première publication de la préface en 1973)</span></li>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">Wikipedia, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Verlaine">Paul Verlaine</a>, consulté le 3 juin 2015</span></li>
<li><span style="line-height: 22.0799999237061px;">Encyclopédie Larousse en ligne, <a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Paul_Verlaine/148617">Paul Verlaine</a>, consultée le 3 juin 2014</span></li>
</ul>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com1Musée Verlaine, 1 Rue du Pont Pâquis, 08310 Juniville, France49.393676500000012 4.385995099999945549.22654450000001 4.0632715999999451 49.560808500000014 4.7087185999999459tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-88398212894105052652015-05-27T22:00:00.000+02:002015-06-08T20:02:54.763+02:00Allemagne année zéro<div style="text-align: justify;">
<i>Film italien (1947) de Roberto Rossellini, avec Edmund Meschke (Edmund Kohler), Ingetraud Hinze (Eva Kohler), Franz Krüger (Karl-Heinz Kohler). </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le film nous transporte dans un pays affrontant la faim, la privation, l'inconfort, la maladie ou encore la démoralisation poussés à l'extrême. Nous sommes en Allemagne, à Berlin, au lendemain de la Deuxième guerre mondiale. Le joyau de l'empire germanique, destiné par Hitler il y a seulement quelques années en arrière, à dominer l'univers en imposant sa puissance à tous et pour toujours, n'est plus qu'un tas de ruines, de gravas, de façades lépreuses, de bâtiments éventrés, et l'on voit le ciel à travers toutes les fenêtres.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans cette ambiance de débandade, des hommes et des femmes circulent le long des rues et autres voies de communication, qui pour aller faire ses courses au marché noir, qui pour aller chercher du travail ou une occupation qui lui rapportera quelqu'agent. Car la pénurie est extrême, elle se lit sur les visages fatigués d'avoir traversé tant d'épreuves successives. Les Allemands qui acclamaient leur Führer dans un enthousiasme délirant il y a peu encore, ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, lessivés par l'effort de guerre, les bombardements, l'invasion du pays par les étrangers honnis qui imposent leur orgueil de vainqueur à la fière Allemagne traînée plus bas que terre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les quelques appartements encore debout sont administrativement partagés et attribués à des réfugiés ayant tout perdu sous les bombes -- ainsi, la famille d'Edmund Kohler, le petit héros du film, partage un logis théoriquement conçu pour une famille unique avec quatre autres ménages. Chacun a recroquevillé sa vie et ses maigres effets dans un coin de l'habitation. Malgré cela, les tensions restent vives entre le propriétaire, ou habitant principal du logement, qui loge les quatre autres familles, et les réfugiés : le propriétaire ne manque pas de leur faire remarquer leur statut de parasites toutes les fois qu'il le peut, et les disputes sont nombreuses autour de la question de savoir qui consomme le plus d'électricité, etc. Les cartes de rationnement ne pourvoient que chichement à l'alimentation des individus, et la faim et les privations se lisent sur tous les visages. De plus, la famille d'Edmund cache en son sein un combattant allemand, Karl-Heinz, le grand frère du héros, dont on nous dit qu'il a défendu sa rue jusqu'au dernier moment. Malheureusement, à présent que les Américains, les Russes, les Anglais et les Français se sont rendus maîtres du pays, Karl-Heinz n'ose paraître au grand-jour de peur de se faire arrêter, puis fusiller. Non-déclaré, il n'a pas de carte de rationnement et doit par conséquent compter sur les trois autres : son petit-frère, Helmut ; sa soeur, Eva ; et son père, malade et alité, également incapable de participer à l'entretien du ménage.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pourtant, cette atmosphère désespérée est-elle ce que l'on retient du film ? Non, en fait, c'est tout le contraire. Ce que l'on retient, c'est la capacité des êtres humains à faire front, résister, endurer. On peut presque voir à l'écran l'énergie vitale des personnages, principalement Helmut, le jeune héros, fuser et se déployer en dépit de tout. A l'image des transports dont une partie fonctionne à nouveau dans la capitale (images des tramways et du métro sillonnant la capitale), des rues et des routes déblayées et permettant le passage de quelques rares véhicules, l'élan vital du peuple germanique un temps anéanti, semble lui revenir, l'incitant à se projeter vers un meilleur avenir.<br />
<br />
Chacun fait preuve d'ingéniosité afin de s'en sortir et de contribuer aux dépenses du ménage : le petit Helmut tente de se faire embaucher au cimetière en tant que fossoyeur, mais il est trop petit ; il change alors son fusil d'épaule et participe à de petits trafics (cigarettes, menus larcins), entraîné dans cette voie par une petite bande d'adolescents livrés à eux-mêmes et qui cherchent à survivre. Sa soeur Eva fréquente les militaires du côté des vainqueurs, en espérant qu'ils sauront se montrer généreux avec elle, en l'échange d'une petite danse, car elle ne peut aller plus loin, malgré les conseils avisés de ses amis qui lui reprochent d'être trop timorée et de refuser de se sacrifier pour sa famille. Karl-Heinz, le grand-frère, ancien SS, finit par se rendre aux arguments de son père, prend son courage à deux mains et part se livrer à la justice des vainqueurs, avant de s'apercevoir qu'il ne sera aucunement inquiété. Les Alliés semblent avoir d'autres chats à fouetter.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans cette ambiance de lutte généralisée pour la survie, expression d'un élan vital étonnant de la part de ce peuple à genoux, la dénazification est en cours, si bien que l'on se retrouve dans une atmosphère curieuse, où les vainqueurs tentent d'imposer leur credo libéral/marxiste, provoquant une réorientation radicale des idées véhiculées jusqu'alors par la propagande nazie. L'air du temps n'est plus à la glorification de la grandeur du peuple allemand, fondée sur sa discipline, sa parfaite soumission aux préceptes nazis, sa fécondité, son courage au travail et sa valeur guerrière. Ainsi, les airs de jazz entraînants et lascifs ont remplacé le rythme martial des marches guerrières. Pourtant le jazz qui semble triompher sur les ruines de la défaite était rangé parmi les formes d'art dégénéré par les nazis. Alors quoi ? De quoi tourner schizophrène.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkGCfP4HD_wVQ079FHZRCp6rc7FJCCjA09oM0CMxyRr7k9MWmAUO8lBxxxnMpf43xAJXnCJP8eLj1ghsIHELs0_hs57xl1ckhIwlDDZ2tQQM9BOc_bLEqgT-IhG1GWpdzm6GWDlY6ldrM/s1600/allemagne_Page_5.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkGCfP4HD_wVQ079FHZRCp6rc7FJCCjA09oM0CMxyRr7k9MWmAUO8lBxxxnMpf43xAJXnCJP8eLj1ghsIHELs0_hs57xl1ckhIwlDDZ2tQQM9BOc_bLEqgT-IhG1GWpdzm6GWDlY6ldrM/s400/allemagne_Page_5.tiff" width="286" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Affiche de l'exposition nazie de Düsseldorf (mai 1938)<br />consacrée à l'<i><a href="http://www.musicologie.org/sites/m/entartete_musik.html">Entartete Musik</a></i> ou musique dégénérée</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
D'autant que les idées plus traditionnellement nazies ont toujours cours, le film donne à le ressentir particulièrement lors de la rencontre entre le jeune Helmut et son ancien instituteur, qui se sert de son ancien élève pour écouler sur le marché noir des disques d'enregistrements des discours du Führer, qui ont beaucoup de succès auprès des soldats alliés stationnés à Berlin. Les idées nazies tournent toujours autour des mêmes thèmes, à savoir l'eugénisme, la nécessaire élimination du plus faible, etc. Elles sont appliquées selon les mêmes méthodes, depuis l'instillation d'idées tendancieuses allant jusqu'au franc bourrage de crâne pratiqué à l'égard d'esprits faibles et donc les mieux à même de tomber dans les filets tendus par la propagande.<br />
<br />
C'est malheureusement ce qui se passe pour le jeune Helmut qui ne sait plus à quel saint se vouer, les anciennes idées nazies ou alors le vent de liberté que les Alliés voudraient voir souffler sur l'Allemagne nouvelle. Il met en pratique la théorie eugéniste instillée dans son jeune esprit par son ancien instituteur, avant de réaliser la monstruosité de l'acte qu'il vient de commettre et par conséquent d'être poussé au ...<br />
<br />
Un film intéressant, qui donne la mesure des épreuves subies par les peuples entrés en guerre sur un mode quasi-documentaire (belles images sobres en noir et blanc, acteurs amateurs), en même temps qu'il met en évidence l'incroyable capacité de résistance démontrée par ces mêmes peuples, pourtant soumis aux derniers outrages. Le spectateur pourra y déceler toutes les raisons de plonger dans le pessimisme le plus désespéré. Il pourra aussi préférer retenir les motifs d'espoir, en fonction de sa nature et de sa propre vision des choses.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9OHr6M1HDNlZVzaMfo8vfUhyphenhyphenWDyfUuwJoR733wIYH0w4bOQ29ExH0UacaZiZNus6_oA9AECyNnFgPhk4RpX9bg2FRzUQIkVYAyClORnxzZCiym60gOtERWZ4ZbcA3rKZL-6GYuxjS8qc/s1600/allemagne_Page_1.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9OHr6M1HDNlZVzaMfo8vfUhyphenhyphenWDyfUuwJoR733wIYH0w4bOQ29ExH0UacaZiZNus6_oA9AECyNnFgPhk4RpX9bg2FRzUQIkVYAyClORnxzZCiym60gOtERWZ4ZbcA3rKZL-6GYuxjS8qc/s640/allemagne_Page_1.tiff" width="452" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0wv19UKlgMaZ1-42jRvP2EPpZBErK_pELs0QXI3wl8Tm1kU5eCaE9jDFL-L_krwJNxgjrrIy6ZPnJ6-buqgk4TnAQdSM7f2zzn1z9nV8hWDiblBXCTVDclnv9k4DO4B9wNujrSAdpIzQ/s1600/allemagne_Page_2.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0wv19UKlgMaZ1-42jRvP2EPpZBErK_pELs0QXI3wl8Tm1kU5eCaE9jDFL-L_krwJNxgjrrIy6ZPnJ6-buqgk4TnAQdSM7f2zzn1z9nV8hWDiblBXCTVDclnv9k4DO4B9wNujrSAdpIzQ/s640/allemagne_Page_2.tiff" width="452" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0Fq36TEKTz9idRjj_j4-a37_93e_B9cKYdma1l7loK-5Cejth-QabMu1OoGum6ur7A7xOFje_kqLQN-4jUJcToARgScZxiPiwyhrjM0w0MdPSXsMw79paz8IdfwAmfSUUYgpc-gRh4N8/s1600/IMG_20150527_223645.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0Fq36TEKTz9idRjj_j4-a37_93e_B9cKYdma1l7loK-5Cejth-QabMu1OoGum6ur7A7xOFje_kqLQN-4jUJcToARgScZxiPiwyhrjM0w0MdPSXsMw79paz8IdfwAmfSUUYgpc-gRh4N8/s400/IMG_20150527_223645.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3WvOSUony6ucIvD5JpkBnsRFPIIJ-moBspESldKDHEKjN-QB3bQeChPWHxvGG2Tac1RUi_ZQFSefAARDKkOGfhn_FYQzLKu1NhyphenhyphenLU4zEfXlnjAXKr7sGtVXmsSShEqzuiqLehs9t8x7s/s1600/allemagne_Page_3.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3WvOSUony6ucIvD5JpkBnsRFPIIJ-moBspESldKDHEKjN-QB3bQeChPWHxvGG2Tac1RUi_ZQFSefAARDKkOGfhn_FYQzLKu1NhyphenhyphenLU4zEfXlnjAXKr7sGtVXmsSShEqzuiqLehs9t8x7s/s200/allemagne_Page_3.tiff" width="192" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiybuQgm7n5KuhVQSb1Tu54plaPfw3-yyB2a8dLnJaWpZQAXGL-3iWVNxdIKIasQY-qwCrMeai0MoUW_o_Jts_8bTC6_ev3up3va5c3gUWqYRG5qq_79vpZoTAODndkp5udtV-C7lhJBek/s1600/allemagne_Page_4.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiybuQgm7n5KuhVQSb1Tu54plaPfw3-yyB2a8dLnJaWpZQAXGL-3iWVNxdIKIasQY-qwCrMeai0MoUW_o_Jts_8bTC6_ev3up3va5c3gUWqYRG5qq_79vpZoTAODndkp5udtV-C7lhJBek/s200/allemagne_Page_4.tiff" width="192" /></a></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com0Rue Champollion, 75005 Paris, France48.8499163 2.342959999999948248.8486103 2.3404384999999484 48.851222299999996 2.345481499999948tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-79047489405168931732015-05-21T23:45:00.000+02:002015-05-25T20:06:45.594+02:00Le Labyrinthe du silence<div style="text-align: justify;">
Im Labyrinth<i> </i>des Schweigens<i>, film allemand de 2014 réalisé par Giulio Ricciarelli avec Alexander Fehling (procureur Johann Radmann), Gert Voss (procureur général Fritz Bauer), Friederike Becht (Marlene Wondrak), André Szymanskk (journaliste Thomas Gielka), Johannes Krisch (déporté Simon Kirsch).</i></div>
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La vogue actuelle du cinéma allemand permet aux Français de rattraper de façon ludique leur méconnaissance de l'histoire et de la culture de leur puissant voisin. En effet, l'obsession généralisée vis-à-vis du monde anglo-saxon détourne notre attention de notre ancien "ennemi héréditaire", alors que nous aurions sans doute tout à gagner à étudier davantage le modèle allemand pour nous en inspirer afin de sortir du marasme que nous sommes les premiers à dénoncer, sans pour autant nous résoudre à nous "retrousser" les manches pour en sortir, nous montrant ainsi dignes des générations qui nous ont précédés et ont pourtant réussi à hisser notre pays jusqu'au firmament des pays qui ont orienté l'histoire du monde.</div>
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Ainsi, au travers de réalisations audiovisuelles diverses, telles <i><a href="http://jerome-cycloblog.blogspot.fr/2013/05/hannah-arendt-film-franco-allemand-2013.html">Hannah Arendt</a></i>, <i><a href="http://jerome-cycloblog.blogspot.fr/2015/01/heinrich-himmler-decent-one.html">Heinrich Himmler, the Decent One</a></i>, <i>D'une Vie à l'autre</i>, ou la série <i>Deutschland 1983</i>, nous prenons conscience de l'histoire tourmentée que l'Allemagne s'est infligée à elle-même et qu'elle a ensuite subie, depuis 1933 et l'accession au pouvoir d'Hitler, jusqu'à la chute du Mur de Berlin en 1989, en passant par la défaite nazie de 1945 et la partition subséquente de l'indivisible nation (<i>Heimat</i>) en deux grandes zones d'influence, occidentale à l'ouest, soviétique à l'est. La population de l'ancienne RDA a connu le sort particulièrement peu enviable de passer sans transition du Nazisme au Socialisme dans sa version stalinienne la plus punitive. Entre 1945 et 1989, les Ossis vivent ainsi dans l'impératif de la confrontation systématique avec l'Allemagne de l'ouest qui leur est imposée par le grand-frère soviétique par le biais de la Stasi et de son réseau d'espionnage qui pénètre tous les échelons de la société est-allemande.<br />
<br />
<i>Le Labyrinthe du silence</i> nous replonge dans la RFA des années 1950. Afin d'accélérer le relèvement du pays, le chancellier Konrad Adenaueur a imposé la réconciliation nationale en intégrant massivement les anciens membres du Parti nazi (10 millions d'adhérents à la veille de la défaite) aux nouvelles structures de l'Allemagne fédérale. C'est ainsi que d'anciens SS ayant officié au camp d'Auschwitz en y appliquant les méthodes les plus cruelles et sadiques à l'encontre des populations qui leur sont "confiées" se retrouvent à travailler au sein de l'éducation nationale au sortir de la guerre. D'ailleurs, très peu de gens parmi la population sont au courant de la nature exacte des activités conduites par les nazis dans les camps de la mort, notamment Auschwitz, qui passait alors pour un camp de prisonniers de guerre "comme les autres".<br />
<br />
A partir de là, le film raconte le combat mené par l'équipe du procureur général de Francfort Friz Baueur pour mettre fin à l'impunité des criminels nazis les plus proéminents qui, à l'époque, ont réintégré la société civile et leurs activités, qui de professeur, qui de boulanger, qui d'industriel, bien qu'ils aient largement participé à l'effort d'extermination décidé par Hitler à l'encontre des segments de la population allemande, puis européenne, notamment les Juifs, considérés comme déviants et devant par conséquent être éliminés, si possible par les moyens les plus sadiques. C'est ainsi que nous faisons connaissance avec le Docteur Mengele ("L'Ange de la mort") qui conduisait des expériences "médicales" particulièrement atroces, notamment sur les enfants qu'il sélectionnait à leur entrée dans le camp d'Auschwitz (vivisection sans anesthésie, union des jumeaux en les cousant entre eux, etc.), qui malheureusement échappera à Bauer et finira sa vie relativement tranquillement en Amérique du Sud, malgré les efforts du Mossad pour le capturer et l'amener à faire face à ses responsabilités, devant les instances judiciaires adéquates.<br />
<br />
Au-delà de la poursuite des coupables, l'action de Bauer force la population allemande à regarder son passé en face, en faisant cesser le mensonge et le non-dit qui avait prévalu depuis la fin de la guerre. Car pour lui, la reconstruction de l'Allemagne ne pourra seulement être effective qu'en s'appuyant sur la vérité, quitte à exhumer les atrocités qui ont été commises sous le régime nazi, quitte à faire endosser au pays une sorte de culpabilité collective.<br />
<br />
Ainsi, en réalisant à quel point le peuple allemand s'est collectivement livré à la folie nazie, le personnage principal fictif du film, le jeune procureur Johann Radmann, est pris de malaise et hésite à poursuivre la tâche herculéenne qu'il s'est imposée et qui remet en cause les fondements mêmes de sa vie, jusqu'à son propre père, qu'il considérait jusqu'alors comme un résistant de l'intérieur aux Nazis, et dont il retrouve la preuve de son adhésion au Parti.<br />
<br />
Le film se conclut par l'ouverture du procès d'anciens employés du camp d'Auschwitz à partir de 1963, prélude d'un examen de conscience national qui fondera les bases assainies sur lesquelles la société ouest-allemande, puis allemande dans son ensemble, est désormais assise. Un exemple de prise à bras le corps d'une période noire de son histoire par un peuple tout entier, et dont d'autres pays ayant eux-aussi commis des atrocités pendant la Deuxième guerre mondiale, allant au-delà des crimes de guerre "ordinaires", comme le Japon, pourraient s'inspirer.</div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com01 Rue Balzac, 75008 Paris, France48.8728486 2.299924599999940348.7056991 1.9772010999999403 49.0399981 2.62264809999994tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-63325709912825470042015-05-21T22:00:00.000+02:002015-05-24T01:37:38.309+02:00Mist "Extraball", vernissage à la Galerie Le Feuvre<div style="text-align: justify;">
Mist, de son vrai nom Guillaume Lemarquier, né en 1972, fait ses premières armes en tant que graffeur le long de la ligne du RER A à la fin des années 80. Son travail est inscrit au catalogue du Musée des Monuments Français dès 1991. Depuis, l'artiste a abandonné la rue en se concentrant sur les toiles qu'il peint en atelier, passant par l'étape de l'esquisse au crayon, jouant sur les lettres constituant son pseudonyme, construisant et déconstruisant des motifs au couleurs châtoyantes, donnant un caractère résolument abstrait à son travail. Il a également élargi la palette de ses réalisations en abordant la sculpture de figurines cornues en résine polyester inspirées par le dessin animé du début des années 1980 <i>Goldorak</i>, même si actuellement la production de "jouets" (<i>toys</i>) ne fait pas partie de ses priorités, au profit de la peinture.</div>
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"Sincère", "positif" sont deux adjectifs qui siéent parfaitement au travail de Mist et aux émotions induites par l'observation attentive de ses toiles, notamment en raison de son travail poussé de coloriste (voir le catalogue de l'exposition édité par la Galerie Le Feuvre, soutien indéfectible de l'artiste).</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgH8GShqTDi96wpaCRiHMFB-BMJVzqLvuVtEvZv7GUFBiTrtBupzNsPT7TMWoy1uvbyozf4RDCwvo2eqrH2n6rTBP800MX_0YeIM9jR5WQqvlknHSMxb926SAclVaC-PHLuCdxtOViOs4/s1600/20150521_194910.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgH8GShqTDi96wpaCRiHMFB-BMJVzqLvuVtEvZv7GUFBiTrtBupzNsPT7TMWoy1uvbyozf4RDCwvo2eqrH2n6rTBP800MX_0YeIM9jR5WQqvlknHSMxb926SAclVaC-PHLuCdxtOViOs4/s200/20150521_194910.jpg" width="150" /></a></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com2164 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, France48.8736616 2.309542700000065523.351627099999998 -38.999051299999934 74.3956961 43.618136700000065tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-18438216495830748152015-05-14T22:00:00.000+02:002015-05-18T18:53:18.912+02:00Jimmy Dean<div style="text-align: justify;">
Vivre Vite<i>, roman fondé sur la vie de James Dean, par Philippe Besson, Julliard, Paris, 2014</i></div>
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<i>Vivre vite</i> est un roman choral consacré aux différentes étapes de la vie de James Dean, depuis (i) sa naissance en 1931, puis son enfance partagée entre l'appartement de ses parents en Californie jusqu'à la mort de sa mère en 1940, puis la ferme de ses oncle et tante à Fairmount dans l’Indiana, (ii) ses premiers jobs décrochés à New York, alors qu'il court les auditions tout en tirant le diable par la queue, et enfin (iii) la révélation à Hollywood un peu avant le milieu des années 1950, à l'époque où il décroche ses premiers grands rôles au cinéma sous l'égide d'Elia Kazan (<i>A l'Est d'Eden</i>), Nicholas Ray (<i>La Fureur de vivre</i>) et George Stevens (<i>Géant</i>). Son destin s'est peu après brutalement interrompu en 1955 à pleine vitesse dans un fracas de tôles retournées, noircies, pliées, tordues, arrachées, compressées, son corps incarcéré à l'intérieur de l'épave fumante de sa Porsche flambant neuve, alors que ce fou de vitesse se rendait à Salinas pour y disputer une course automobile.</div>
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La boucle est donc bouclée, Salinas étant la ville dans laquelle il avait tourné <i>A l'Est d'Eden, </i>qui avait révélé son personnage d'adolescent rebelle, en conflit avec l'autorité, ne sachant que faire de lui-même, se bagarrant avec tout le monde, tournant comme un lion en cage. La jeunesse de l'époque se reconnaît dans ses expressions boudeuses, renfrognées, elle s'identifie à son allure de poète mêlant les stéréotypes qu'elle idolâtre encore aujourd'hui : le dur à cuire, le <i>bad boy</i>, le bagarreur, doublé d'un garçon sensible, perdu, attendrissant. Par son allure angélique, sa dégaine désinvolte et insolente, son regard de défi, il aura su mieux que quiconque (à l'exception de Marlon Brando et de Monty Clift) incarner le rebelle un peu poète, provoquant des scènes d'hystérie lors de l'avant-première posthume de <i>Géant</i>. </div>
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Entre temps, nous aurons eu le temps de prendre connaissance de Jimmy à travers les yeux de tous ceux qui l'ont fréquenté durant ses années de formation, puis au moment de sa révélation. Que ce soient ses parents, sa famille proche, ses professeurs de théâtre, ses petites amies, ses amants, ses relations professionnelles, tous décriront sa personnalité hypnotique, incontrôlable, libre comme le vent, ses contradictions qui le poussent à perfectionner son art jusqu'aux limites du possible (il est admis à l'Actor's Studio, l'école dramatique la plus réputée du moment), d'une part, et, d'autre part, ses démons qui semblent toujours le rattraper, même lorsqu'il devient l'acteur n° 1 à Hollywood : caractère ombrageux, noctambulisme, beuveries, promiscuité et vitesse, autant d'ingrédients du cocktail explosif qui finit par l'emporter. </div>
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A travers ce roman, on réalise ainsi la différence entre acteur et comédien. Tandis que le premier incarne son personnage, le second endosse une personnalité d'emprunt qu'il imite à la perfection. Dans le cas du comédien, il n'y a pas d'identification entre le personnage et l'acteur, contrairement à l'acteur qui ne fait plus qu'un avec son personnage.<br />
<br />
La clé du succès de la légende de Jimmy réside incontestablement dans le fait qu'il incarnait le personnage du rebelle avide de liberté face aux carcans de la société traditionnelle, à l'écran comme à la ville.<br />
<br />
PS : En complément du livre de P. Besson, le documentaire <i><a href="https://youtu.be/kltL1wG3gok">James Dean and me</a></i> donne accès à des images d'archives ainsi qu'à des témoignages de proches, jetant ainsi une nouvelle lumière sur la personnalité et le parcours de Jimmy. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivj7jYE1GRRv3_j8azedb4qVPH5H9xexubndLyhi5txzR-PaVjOvDSqoutleiYvz7Pi4Sw2gyBENjS0mMWQsczbbBNbQZ48hkP6RoQg-l84NyezClueOmWhDMvhafBj_DyPpWvV7bP8sg/s1600/Jimmy+Dean_Page_1.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivj7jYE1GRRv3_j8azedb4qVPH5H9xexubndLyhi5txzR-PaVjOvDSqoutleiYvz7Pi4Sw2gyBENjS0mMWQsczbbBNbQZ48hkP6RoQg-l84NyezClueOmWhDMvhafBj_DyPpWvV7bP8sg/s640/Jimmy+Dean_Page_1.tiff" width="402" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizNYchWY846x9OBArUpHRNoRS2AlOoJdUJ0UVt8NS2t308TV_No8mP-Z95c0SAS5eIX70T7Zr3ogZpcQrnTaS-Fnatm4YSGc2-YDvdifGZX-2LxTNk9K_L6m-UH_VoKpoAwqSP23XC50U/s1600/Jimmy+Dean_Page_2.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizNYchWY846x9OBArUpHRNoRS2AlOoJdUJ0UVt8NS2t308TV_No8mP-Z95c0SAS5eIX70T7Zr3ogZpcQrnTaS-Fnatm4YSGc2-YDvdifGZX-2LxTNk9K_L6m-UH_VoKpoAwqSP23XC50U/s640/Jimmy+Dean_Page_2.tiff" width="402" /></a></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com0Fairmount, Indiana, États-Unis40.4153179 -85.65053169999998840.366963399999996 -85.731212699999986 40.4636724 -85.569850699999989tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-11556698867950840202015-05-11T21:30:00.000+02:002015-05-12T11:02:23.118+02:00Anti Café - un nouveau concept de café internet<div style="text-align: justify;">
Une fois n'est pas coutume, je voudrais faire un peu de publicité pour cet endroit que j'ai découvert hier, et que j'ai bien apprécié -- on peut s'y réunir avec des amis autour d'un projet, ou alors travailler individuellement comme dans une salle de lecture. La convivialité est assurée par le manager/<i>barista</i> et la possibilité de se servir en boissons chaudes ou froides (vaste choix de cafés ou de thés et autres breuvages non alcoolisés), de grignoter les petits gâteaux apéritifs salés/sucrés, fruits, céréales et autres cakes mis à disposition.</div>
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Grâce à leurs horaires d'ouverture adaptés (jusque 22h.30), ces endroits (un établissement rue Richelieu dans le 2e, un autre rue Quincampoix dans le 3e et un autre encore rue Nationale dans le 13e) offrent la possibilité de travailler dans des conditions à la fois stimulantes et conviviales -- un Eden pour les étudiants ou toute autre personne désireux de travailler sur son ordinateur relié au wifi de l'établissement, à l'extérieur de son domicile.</div>
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Un exemple de ces <i>coffee houses connectées </i>qui tendent à devenir les nouveaux lieux de la sociabilité dans les grandes villes, thème servant de point de départ de la web série <a href="https://www.youtube.com/channel/UCkIUBaj5PrtiEObW-e4P39w"><i>Coffee House Chronicles</i></a>.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTJ40Ye-SH0iUo70t8HOQvGJi9MWnXbD8iYZ8DgUviTaVJCl0NWR1UUQTuU1z6NJ2nD7gyHTfDWWVaUg6vuZsTjMf5PZB5l__EqDSBm9xkJBUfleG7aR9VrUPNiSspmOUgqynZIq6LxOk/s1600/anti+caf%C3%A9_Page_1.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTJ40Ye-SH0iUo70t8HOQvGJi9MWnXbD8iYZ8DgUviTaVJCl0NWR1UUQTuU1z6NJ2nD7gyHTfDWWVaUg6vuZsTjMf5PZB5l__EqDSBm9xkJBUfleG7aR9VrUPNiSspmOUgqynZIq6LxOk/s400/anti+caf%C3%A9_Page_1.tiff" width="262" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQBCw88xg0_a_Y4Z9o9v_HioiXqsr0WdIuhobrGglITHub9_rOc_l8556Fh2nWHC-P7C3XIXDSBLXgInW54hmQ6rkjPFg25Y7f3vY7wEYD3gB4jjLB3N-xir49TH9qT04tOqVr925okw8/s1600/anti+caf%C3%A9_Page_2.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQBCw88xg0_a_Y4Z9o9v_HioiXqsr0WdIuhobrGglITHub9_rOc_l8556Fh2nWHC-P7C3XIXDSBLXgInW54hmQ6rkjPFg25Y7f3vY7wEYD3gB4jjLB3N-xir49TH9qT04tOqVr925okw8/s320/anti+caf%C3%A9_Page_2.tiff" width="210" /></a></div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com010 Rue de Richelieu, 75001 Paris, France48.8641804 2.336247899999989423.342145900000002 -38.97234610000001 74.3862149 43.644841899999989tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-72454340025632457492015-05-09T22:00:00.000+02:002015-05-17T23:35:00.763+02:00Un jeune poète<div style="text-align: justify;">
<i>Film réalisé par Damien Manivel ; avec Rémi Taffanel, Enzo Vassallo, Léonore Fernandes ; sortie en France le 29 avril 2015</i></div>
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<i>Un jeune poète</i> est un film à la fois exigeant et frais. D'une part, il demande un réel effort de concentration, en raison de la lenteur du rythme, de la répétition de certaines scènes, du côté visiblement improvisé des dialogues entre les personnages, bref, de l'ensemble de ses caractéristiques qui l'apparentent à un film expérimental. D'autre part, il forme un ensemble très attachant et rafraîchissant (i) en raison de la candeur de l'interprète/personnage principal, prenant la vie, les événements et les personnes croisant son chemin comme ils viennent, (ii) en raison des décors superbes (différents quartiers de Sète, près de la mer comme en hauteur, pendant la belle saison, le film étant presqu'entièrement tourné en extérieur, exceptions faites d'une scène au musée et une autre dans un bar), ou encore (iii) en raison de l'intérêt représenté par le parcours initiatique tout au long duquel nous suivons Rémi, le héros du film.<br />
<br />
Si bien que les "défauts" du film finissent par s'estomper à mesure que ses qualités s'imposent au spectateur, cela même après que les lumières de la salle se sont rallumées -- Rémi, sa gaucherie attendrissante, ses rodomontades ridicules ("je suis un intellectuel/cérébral parlant avec des gens simples", même s'il ne dit pas cela explicitement, néanmoins sa condescendance, même inconsciente, est parfois perceptible), ses doutes, la façon catastrophique dont il s'y prend avec son amoureuse Léonore. En bref, tous les traits qui donnent vie à son personnage s'enfoncent au sein de la mémoire du spectateur, suffisamment profondément pendant le temps que dure le film (70 minutes) pour demeurer avec lui longtemps encore après la fin de la projection.<br />
<br />
La réussite du film provient donc de l'adéquation parfaite entre (i) son fond et (ii) sa forme :<br />
<br />
(i) L'histoire s'attache à suivre, pas-à-pas, le parcours initiatique du personnage qui se destine à la poésie, a le projet d'écrire de grands poèmes, et donc se soumet à de pénibles efforts pour trouver l'inspiration et coucher sur les pages de son carnet bleu les quelques vers qui lui sont chichement soufflés par les muses.<br />
<br />
(ii) On a l'impression que le film est réalisé au fil de l'eau, au gré des situations auxquelles le héros se trouve confronté, sans que le scénario n'assigne aux actes du personnage, ni aux situations dans lesquelles il se trouve pris, un rôle précis dans le déroulement d'une intrigue réduite à sa plus simple expression. Il s'agit moins d'une intrigue que d'une succession de sketches impliquant un personnage central qui rencontre des personnages secondaires qui reviennent à tour de rôle : l'amoureuse Léonore, le copain Enzo en particulier.<br />
<br />
Loin d'être directif, le scénario laisse une grande place à l'improvisation des dialogues entre les personnages ou même des monologues que parfois Rémi entame avec lui-même, comme lorsqu'il se recueille devant la tombe de Paul Valéry enterré dans le magnifique cimetière de Sète, situé sur les hauteurs de la ville, offrant au spectateur une vue panoramique sur la Grande Bleue. </div>
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<br /></div>
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On suit ainsi Rémi dans ses succès, ses hésitations, ses doutes. Il semble avoir le contact facile avec les personnages qu'il rencontre, qui le considèrent d'un oeil étonné compte tenu de l'originalité de ses activités poétiques, mais néanmoins il parvient à gagner leur sympathie et leur bienveillance.<br />
<br />
La fin du film laisse en suspens la question de savoir s'il a du talent ou pas, s'il va réussir ou pas -- les plus grands doutes semblent permis. Cela provient du fait peut-être que Rémi a une approche trop extérieure de la poésie. Certes il cherche à devenir poète, ce qui est tout à fait acceptable, respectable et louable, mais parfois il donne davantage l'impression de chercher à se donner des airs de poète, sans chercher assez au fond de lui-même les qualités qui feraient de lui un poète. Autrement dit, la poésie ne semble pas jaillir de l'intérieur de son être comme elle pouvait supposément jaillir de l'esprit de Rimbaud, par exemple. Au contraire, dans son cas, elle semble sécrétée goutte à goutte par un labeur interminable, douloureux et pénible, dénué de la moindre folie inspiratrice ni de la moindre joie. Comme le lâche le réalisateur dans un intretien écrit reproduit plus bas, Rémi "ne trouve pas en lui la raison pour laquelle il doit écrire".<br />
<br />
Un film intéressant, dont le caractère réaliste saura toucher le spectateur qui pourra s'identifier au héros rendu au seuil de sa vie et soumis aux affres de la création.<br />
<br />
NB : <i>Un jeune poète</i> est projeté en salle avec <i>La Dame au chien</i>, tourné quatre ans plus tôt en Seine-Saint-Denis avec le même acteur/personnage principal. Sur la juxtaposition entre les deux oeuvres, et concernant également le tournage d'<i>Un jeune poète</i>, voir l'intretien vidéo donné par Damien Manivel au <a href="https://youtu.be/zxSRkSm4ouU">Bloggers Cinema Club</a>.<br />
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Unknownnoreply@blogger.com050 Rue Rambuteau, 75003 Paris, France48.8616152 2.352209000000016248.8615337 2.3520515000000164 48.8616967 2.352366500000016tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-80936125822636578922015-05-07T23:00:00.000+02:002015-05-18T00:47:29.637+02:00Pascal Descartes<div style="text-align: justify;">
Pascal Descartes, l'Entretien de M. Descartes avec M. Pascal le Jeune<i>, de Jean-Claude Brisville, mise en scène et joué par Daniel Mesguich et William Mesguich, au Théâtre de Poche de Montparnasse du 21 avril au 23 juin 2015.</i></div>
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<br /></div>
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La pièce retrace l'entretien entre les deux penseurs/mathématiciens français du 17e siècle : Renés Descartes, 51 ans d'une part, et Blaise Pascal, 24 ans d'autre part, le 24 septembre 1647 au couvent des Minimes à Paris, près de l'actuelle place des Vosges.</div>
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<br /></div>
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Le premier revient d'un long séjour à Amsterdam, où il a apprécié l'atmosphère protestante teintée de tolérance, pragmatisme, qui s'accorde bien avec son caractère rationaliste, réaliste. Descartes, dont la réputation intellectuelle est bien établie dans toute l'Europe, s'est autrefois illustré par des faits d'armes durant sa carrière militaire. Il nous est présenté comme un bon vivant, aimant la bonne chère et le beau sexe, équilibré en toutes choses, modéré dans ses opinions, calme, posé, n'ayant plus rien à prouver, affectionnant de rester allongé au lit une dizaine d'heures par jour, soit pour y dormir, soit pour y méditer tout en développant son système de pensée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le second, au contraire rongé par la maladie, apparaît fébrile, déjà déçu par la science malgré son jeune âge, puisque cette dernière n'est pas à même de lui apporter les certitudes dont il a besoin. Blaise Pascal est de plus tourmenté par sa faible constitution physique qui l'a empêché de protéger son père au moment de son assassinat par un contribuable récalcitrant refusant de payer l'impôt dont il était redevable au fermier général en la personne du père de Blaise Pascal. Ce dernier est toujours au bord de se mettre en colère contre Descartes, auquel il reproche les accommodements avec la pureté du dogme religieux. Le jansénisme, autrement dit l'Ecole de Port-Royal, dont Pascal défend les thèses fondamentalistes de toutes ses forces, semble lui apporter le réconfort enflammé qu'il ne trouve plus dans la science. Pour autant, Pascal souffre de voir l'Ecole de Port-Royal combattue par le parti jésuite allié au pouvoir royal, et dénonce les atteintes à la libre-pensée que ces attaques constituent. Cela renforce encore son intransigeance, son mysticisme ardent et sa fascination pour la souffrance et le martyre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les deux penseurs français les plus célèbres de leur temps se sépareront sur un malentendu profond. Ainsi, Pascal notera dans ses <i>Pensées</i> : "Je ne puis pardonner à Descartes ; il aurait bien voulu, dans toute sa philosophie, se passer de Dieu ; mais il n'a pu s'empêcher de lui faire donner une chiquenaude, pour mettre le monde en mouvement ; après cela, il n'a plus que faire de Dieu." Relativisme moral et approche pragmatique d'un côté, recherche d'une pureté du dogme religieux, quitte à se montrer inflexible et à faire preuve d'une raideur fondamentaliste en refusant tout accommodement avec la quotidienneté des choses de la vie, cette alternative est plus que jamais actuelle et renforce l'intérêt pour cette pièce créée en 1985.</div>
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<br /></div>
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<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.com075 Boulevard du Montparnasse, 75006 Paris, France48.843638 2.32490810000001648.843596999999995 2.3248291000000161 48.843679 2.324987100000016tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-72226159075400933392015-04-30T23:00:00.000+02:002015-05-01T17:07:54.307+02:00Helmut Berger<div style="text-align: justify;">
<i>Helmut Berger autoportrait</i>, Propos recueillis par Holde Heuer, Editions Séguier, Paris, 2014. Première édition en langue allemande : <i>Helmut Berger : Ich, die Autobiographie</i>, Ullstein-Verlag, Berlin, 1998.<br />
<br />
Dans la nouvelle édition de son livre de souvenirs, publiée une première fois en 1998, complétée pour l'occasion d'un nouveau chapitre faisant suite à la sortie du film à succès <i><a href="http://jerome-cycloblog.blogspot.fr/2014_09_01_archive.html">Saint-Laurent</a></i>, Helmut Berger nous livre de nombeux souvenirs de sa période <i>jet-set</i>, avec une lente montée en puissance à partir de la deuxième moitié des années 1960, une phase d'intensité maximale couvrant l'intégralité de la décennie 1970, suivie par une descente progressive à partir des années 1980. Ce découpage est repris <i>grosso modo</i> par l'acteur entre une première partie dans laquelle il raconte sa vie avant Visconti (I - La grande aspiration de ma vie : je veux être aimé) ; une deuxième partie, la plus longue et la plus intense en souvenirs palpitants, relatant les douze années partagées avec Visconti (II - Le grand amour de ma vie : Luchino Visconti) ; et enfin la période d'après (III - Le tragique de ma vie : veuve à 32 ans).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Compte tenu de la réputation sulfureuse du personnage public d'Helmut Berger, très sexe, drogue et rock n' roll, je dois avouer que j'ai été attiré par ce personnage non seulement par sa proximité d'avec l'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma, par le biais duquel j'ai d'ailleurs fait sa connaissance (<i>Les Damnés</i> (1969) ; <i>Ludwig ou le crépuscule des dieux</i> (1974) ; <i>Violence et passion</i> (1975)), mais également par la perspective d'en savoir plus sur les scandales agitant le monde des <i>people </i><i>A-list</i> de l'époque.<br />
<br />
En la matière, Helmut Berger n'est pas avare en confidences. On en apprend ainsi davantage sur son opinion concernant Alain Delon, son grand rival "calculateur" de l'époque, dont il craignait qu'il ne lui vole Visconti ainsi que les meilleurs rôles dans les films de ce dernier, ce qui l'a poussé à tout faire pour les éloigner l'un de l'autre :<br />
<br />
"Un jour, Delon nous rendit visite. J'ouvris la porte et, pour l'énerver, je lui demandai quel était son nom. Prétextant ne pas le connaître, je lui claquai la porte au nez." (p. 13)<br />
<br />
Par ailleurs, Berger n'hésite pas à confesser le moment le plus embarrassant de sa carrière, et même de sa vie, lorsqu'il se rendit au bal de la Croix-Rouge à Monaco en 1971, et fut empêché de se lever de son siège pendant neuf heures, même après qu'un air de valse déclenche l'arrivée des danseurs sur la piste, ce qui était très inhabituel chez ce danseur invétéré, pour une raison gênante qu'il confie bien candidement au lecteur :<br />
<br />
"En plein milieu du repas, je voulus laisser s'échapper un pet minuscule. Mais le petit vent fut liquide et me glissa, humide qu'il était, dans le pantalon. Je ne regardais pas, mais je sus que mon pantalon de smoking blanc se colorait d'un marron poisseux. Une catastrophe. Ca devait venir de la cocaïne que j'avais consommée peu de temps avant dans les toilettes pour hommes. De la mauvaise poudre. [...] C'était l'enfer. Tous évoluaient au rythme de la valse, sauf moi. Moi, j'évoluais dans autre chose. Tout Monaco -- d'après mes souvenirs de cette nuit -- voulut danser avec moi. Jusqu'à quatre heures, je restai assis dans ma merde." (pp. 194-195)<br />
<br />
Quelques pages plus loin, Berger nous livre un portrait comique de la diva opératique Maria Callas, que l'on décrit habituellement avec les termes dus au respect le plus profond pour son talent, sa distinction et son statut de star internationale insurpassable du chant lyrique. Sous le regard parfois cruel de Berger, la Callas devient une grosse bonne femme complexée par l'ampleur de son bassin et de ses cuisses, avide de commérages et qui ennuie tout le monde avec ses exercices de chant lancinants : "Maria faisait ses exercices de chant. Des prestations théâtrales avec des manières affectées, qui nous mettaient dans l'ambiance pour la soirée. Ses chiens glapissaient en cadence." (p. 210)<br />
<br />
Si dans ses souvenirs, Berger se montre parfois acerbe, même vis-à-vis de lui-même, il est également fort drôle, avouons-le. De plus, par son entremise, le lecteur est amené à côtoyer le meilleur monde des années 1960-70, depuis Liz Taylor jusqu'à Juan Carlos, en passant par Noureev, Marisa Berenson, Mick et Bianca Jagger, Anita Ekberg, Romy Schneider, Helmut Newton, Andy Warhol, Tennessee Williams, Herbert von Karajan, Ari Onassis, Stavros Niarchos, Reiner Werner Fassbinder, Grace de Monaco, Jack Nicholson ou encore Gina Lollobrigida... Certes, Berger ne nous donne pas accès aux pensées les plus profondes de ses amis, mais il nous les montre en train d'évoluer lors des fêtes mondaines ou lors de rencontres plus intimes, ce qui permet au lecteur de se faire une meilleure idée de leur personnalité.<br />
<br />
Attention cependant, comme dans le cas de la Callas, les descriptions de Berger sont parfois si outrées que l'on est en droit de se demander s'il ne force pas un peu le trait afin de régler ses comptes. A ce titre, l'avertissement qu'il lance dans les premières lignes de son autobiographie est on ne peut plus clair : "Ceux qui me côtoient connaissent ma redoutable ambivalence : je peux être l'homme le plus gentil, comme le plus désagréable." (p. 13). On perçoit notamment chez cet homme une sensibilité à fleur de peau qui peut l'amener à certains excès de jalousie, de possessivité et finalement de méchanceté. Berger admet que de tels traits de caractère excessifs se retrouvent souvent chez les acteurs, et les artistes plus généralement, indissociables de la force inspiratrice qui leur permet de <i>performer</i>, parfois au prix d'un épuisement psychique, le leur propre et celui de leur entourage.<br />
<br />
Un autre intérêt de l'autobiographie de Berger réside dans la description d'une succession d'ambiances entre les années 1970 puis 1980. Les années 1970 sont ainsi marquées par le psychédélisme et la libération des moeurs marquée par une volonté d'expérimenter des modes de vie alternatifs, notamment dans les milieux artistiques européens. Berger nous livre ainsi quelques pages saisissantes sur ses trips sous LSD, où l'on a vraiment l'impression d'être nous aussi complètement hallucinés par la drogue :<br />
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"Michael [Butler, le producteur de la comédie musicale <i>Hair</i>] me prit par la main et me montra la beauté de la nature : "Regarde comme c'est beau. Les feuilles respirent. Les arbres nous serrent dans leurs bras." Et les feuilles respirèrent vraiment mon souffle, les branches des arbres me serrèrent doucement. Le pré avala mes pieds. Le LSD est une drogue de la perception et de l'imagination. Elle renforce des pensées et des images que nous portons depuis longtemps en nous.<br />
<br />
"Nous rentrâmes à la maison. Je planais et j'étais heureux. Le tapis respirait. Je saisis un verre et vis le mouvement de l'air qui se partageait. Les éléphants se détachèrent brusquement du motif du tapis. Ils prirent forment et se mirent à bouger sur le sol." (p. 61)<br />
<br />
Plus loin, Berger établit un comparatif entre les différentes drogues qu'il a pu tester : "La cocaïne dépasse de loin le vertige du hasch, du LSD, de l'opium et de l'ecstasy. Elle réveille à fond et libère des énergies infinies et une insomnie heureuse. Je pouvais danser, travailler et déconner pendant deux, trois jours. La volupté ne commence que quand l'effet diminue. A partir de ce moment, le sexe est sans limites." (p. 64)<br />
<br />
Quelle différence entre cette période de liberté absolue et d'expérimentation sans contrainte, d'une part, et la décennie 1980, d'autre part ! Ces années sont le théâtre du retour en force du conservatisme, des conventions et de la rigidité que Berger subit de plein fouet alors qu'il tente de relancer sa carrière en s'impliquant dans le projet de la série <i>Dynastie.</i> Lorsqu'il repense à la liberté artistique dont il jouissait sur les plateaux de tournage européens à l'ambiance délicieusement seventies, Berger est rebuté par ce qu'il vit à Los Angeles en 1984 :<br />
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<ul>
<li>des clauses contractuelles à n'en plus finir qui enserrent les moindres faits et gestes des acteurs, y compris leur vie personnelle (liste des restaurants ou des boîtes de nuit inconvenants qui leur sont interdits ; liste des <i>personae non gratae</i> qu'ils doivent se réfréner de fréquenter tant qu'ils sont sous contrat avec la série, y compris certains proches) ;</li>
</ul>
<br />
<ul>
<li>une ambiance détestable sur les plateaux de tournage où il convient d'être rentable et productif comme dans une usine de montage automobile (longues journées de travail sans pause ; changement de réalisateurs qui "se font la main" à chaque épisode) ;</li>
</ul>
<br />
<ul>
<li>ambiance morne entre les acteurs, renforcée par la mise en évidente de la place hiérarchique de chacun (hauteurs du fauteuil d'acteur différentes en fonction de l'importance de ce dernier).</li>
</ul>
<br />
Berger ne tient d'ailleurs pas toute une saison à ce régime et se fait rapidement virer de <i>Dynastie</i>. Le productivisme à tout prix, ce n'est pas pour lui !<br />
<br />
L'autobiographie d'Helmut Berger donne donc à voir la truculence de l'acteur et de ses amis au travers de scènes cocasses, tout en nous introduisant dans les différentes atmosphères qu'il aura traversées tout au long de sa vie. Sans conteste, sa préférence va à la période qu'il aura vécue en compagnie du maître Visconti, notamment dans sa villa romaine au 366, Via Salaria.<br />
<br />
Pour autant, Helmut Berger sort-il grandi de son histoire racontée avec tant de candeur ? D'une certaine façon, oui. Nous apprécions son rapport à l'argent, et la façon dont il aura dépensé des fortunes sans avoir réellement pensé à établir un échéancier de ses retours sur investissement. Il est agréable d'être confronté à une personne qui, bien qu'ayant, pendant au moins une partie de sa vie, vécu dans des conditions privilégiées, est néanmoins relativement immunisée contre l'appât du gain et l'approche mesquine qui généralement l'accompagne.<br />
<br />
Enfin, ce qui nous attache à Berger et nous le rend sympatique, au-delà de ses crises de <i>divaïsme</i> et son besoin constant d'être au centre de l'attention, est de sentir que, bien qu'il fasse étalage de toutes les connaissances qu'il pouvait avoir en haut lieu, bien qu'il décrive un mode de vie extravagant dans lequel il aura englouti des fortunes, il a en quelque sorte toujours eu l'impression de se trouver là par un heureux hasard, comme un passager clandestin du yacht de la <i>jet-set</i>. Il a eu le talent, sans doute le plus grand de tous ses talents, de se faire accepter en fascinant/amusant ce monde de privilégiés par sa beauté et ses extravagances, mais au fond, ni lui ni les autres n'ont été dupes de cet échange. Lorsqu'il a cessé de bien présenter ou d'amuser les membres titulaires de la <i>jet-set</i>, il a été dégagé sans ménagement de cet Olympe. Dure loi que celle d'une vie fondée sur les apparences...<br />
<br />
Néanmoins, Berger se tire plutôt bien de cet exercice de réévaluation de sa carrière et de sa vie.<br />
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<br />Unknownnoreply@blogger.com0Salzbourg, Autriche47.80949 13.05501000000003847.638842499999996 12.732286500000038 47.9801375 13.377733500000039tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-87417448554818932032015-04-17T22:00:00.000+02:002015-04-21T00:45:41.973+02:00L'Eclipse<div style="text-align: justify;">
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<i>Film italien réalisé par Michelangelo Antonioni, avec Alain Delon et Monica Vitti, sorti en 1962.</i></div>
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Le film d'Antonioni nous fait voyager à des années-lumières de l'époque contemporaine. Nous sommes en pleines Trente Glorieuses, la croissance est rugissante dans cette Italie du début des années 1960, l'argent semble couler à flot et aucun des personnages ne semble souffrir de problèmes matériels, du moins avant qu'un mini-crash boursier n'emporte les économies de la mère de Vittoria, personnage principal féminin incarné par Monica Vitti, victime de sa passion pour l'achat de titres boursiers dont le cours finit par s'effondrer. C'est plutôt l'affluence et nos héros sont mus par un optimisme de façade, particulièremet le personnage incarné par Alain Delon -- ils naviguent ainsi entre belles demeures, voitures de luxe et baptêmes de l'air en petit avion de tourisme privé.</div>
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Les personnages sont-ils pour autant heureux ? Rien n'est moins sûr, comme le montre le regard plongé dans le vague que nous surprenons à plusieurs reprises chez Vittoria, qui vient de terminer une histoire d'amour de longue date et tente de retomber amoureuse du personnage incarné par Alain Delon, jeune courtier de bourse fougueux, consummé par ses activités professionnelles, mais qui néanmoins trouvera le temps de tomber amoureux de Vittoria. L'amour provoquera d'ailleurs une crise existentielle chez ce dernier également, lorsqu'on le voit ne plus décrocher les multiples postes téléphoniques qui l'entourent, les yeux plongés dans le vague à son tour. Nous réalisons alors que la passion et l'énergie déployés dans son travail cachaient en fait un malaise camouflé par le rythme de vie survolté des journées boursières.</div>
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Les deux personnages principaux sont excellemment interprétés, par Monica Vitti d'une part, qui plante une jeune femme mélancolique dont la vie est déterminée par les histoires d'amour qu'elle subit de manière plus ou moins passive. Elle ne semble avoir rien d'autre dans sa vie, pas de travail, juste sa mère et quelques ami(e)s. Le personnage d'Alain Delon, d'autre part, s'investit entièrement dans ses activités professionnelles, dont il tire de confortables revenus qui lui permettent de se pavaner dans des voitures de luxe successives, quitte à entourlouper quelques pauvres individus ayant investi leurs économies dans la bourse si incertaine. Alain Delon déploie une belle énergie à incarner ce courtier en bourse, avec une vivacité et une véracité d'une grande crédibilité. Il déploie également son charme quand il cherche à séduire Vitti, mais sans l'appuyer de mimiques narcissiques ou exagérées comme l'aurait fait peut-être son grand rival de l'époque, Helmut Berger. Alain Delon se contente d'afficher une masculinité tranquille, sans jamais chercher à en faire trop. Compte tenu de son physique avantageux, il adopte un profil plutôt modeste en ne surjouant à aucun moment la carte du "beau gosse", ce que le spectateur appréciera.</div>
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Outre les appartements modernes qui tiennent lieu de décor des scènes tournées en intérieur (quartier de l'EUR à Rome), à l'exception de la maison familiale dans laquelle Delon emmène Vitti pour l'impressionner, le film donne à voir les nouveaux quartiers de la ville éternelle en pleine expansion, aux constructions en hauteur, généralement anguleuses et aux lignes sobres, qui s'intègrent parfaitement à l'esthétique du film sobrement tourné en noir et banc.</div>
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Un film discrètement critique vis-à-vis des "années fric" de l'Italie d'après-guerre, en contraste avec la relative pauvreté avec laquelle le pays s'était jusqu'alors débattue... A une époque où l'on cherche désespérément à renouer avec la pleine croissance et le plein emploi, le propos dénonciateur du film (en filigranne), où les personnages privilégient l'atteinte d'objectifs matériels (l'une par le biais de ses riches amants, l'autre par son activité professionnelle frénétique) au détriment d'un accomplissement existentialiste frappe par un certain anachronisme.</div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com0Rue Champollion, 75005 Paris, France48.8499163 2.342959999999948248.8486103 2.3404384999999484 48.851222299999996 2.345481499999948tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-82087160957817330822015-04-16T22:00:00.000+02:002015-04-20T16:38:52.430+02:00Histoire de Judas<div style="text-align: justify;">
C'est une version naturaliste de la vie de Jésus parmi ses disciples, dont le fidèle Judas s'occupant de l'intendance de son maître, au sein des superbes paysages algériens, lieu de tournage du film. Jésus s'intègre ainsi au décor rugueux, aride et méditerranéen qui l'entoure, parmi les plantations d'oliviers, les walis, les troupeaux de chèvres et les élevages de poules des paysans modestes auprès desquels il prêche. C'est un Jésus réaliste, partie prenante d'une civilisation sémite, il est clairement identifié comme un personnage du Proche-Orient dont il a les caractéristiques physiques, le teint, les cheveux, la longue robe/djellabah et le foulard dont il se ceint la tête et qu'il rajuste à tout moment lorsque le vent venu de désert le rabat sur ses épaules. Nous sommes loin des représentations idéalisées d'un Jésus blond aux yeux bleus, non Jésus est un Arabe juif dans ce film, et la bande son ainsi que l'ambiance proche-orientale dans laquelle il évolue sont là pour le rappeler. </div>
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Nous le suivons dans les prêches des derniers jours, et nous le découvrons parfois intransigeant, notamment lorsqu'il chasse les marchands du temple, en libérant les animaux (poules, chèvres) des cages et autres enclos dans lesquels ils sont placés pour en faire le commerce. A une autre reprise, nous le découvrons au contraire plein de sollicitude et de bienveillance, notamment lorsque les villageois lui amènent Bethsabée coupable d'adultère en lui demandant si elle doit être lapidée. "Que celui qui n'a jamais péché lui lance la première pierre," conseille-t-il alors à la foule vindicative. Ce qui donne lieu à une très belle scène durant laquelle la mère de Bethsabée, Suzanne, vient le remercier en enduisant son front d'un parfum hors de prix, le nard, pour l'achat duquel elle s'est ruinée. Nous voyons également, avant la dernière Cène, Jésus laver les pieds de ses disciples sous le regard plein d'incompréhension de certains de ses compagnons, qui ne saisissent pas la portée de cet acte d'humilité par le renversement des rôles : le maître se fait le serviteur de ses disciples.</div>
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Le film rappelle également la portée politique de l'action menée par Jésus, qui remet en cause la domination de la Judée par Rome, ce qui amène les autorités romaines en la personne de Ponce Pilate à réagir en ordonnant son arrestation et sa crucifiction. Quelle ironie que de penser que, trois cents ans plus tard, le christianisme devient la religion officielle de l'empire romain suite à la conversion de Contantin.</div>
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Le film souligne ainsi la pluralité du message de Jésus qui peut être interprété comme une incitation à la rébellion tout comme il peut être mis à profit par le pouvoir afin de s'assurer une emprise spirituelle sur ses administrés. Le caractère protéiforme de l'enseignement du christ peut être mis sur le compte de son refus de voir ses paroles reproduites fidèlement par un scribe, par peur de voir son message figé, puis récupéré par une autorité. Conformément aux désirs de son maître, Judas casse les tablettes et brûle les parchemins du scribe Philo (?) qui a fidèlement retrancript les paroles du christ, ce qui vaut à Judas d'être poignardé.</div>
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Du fait de leur caractère non figé et mouvant, les enseignements du Christ ont fait l'objet de maintes tentatives de récupération par les pouvoirs en place, tout comme ils ont servi à justifier les combats contre l'oppression (voir les débats autour de la fin de l'esclavage au 17e siècle, la lutte contre les régimes totalitaires socialistes comme dans la Pologne des années 1980, ou encore la théorie de la libération prêchée par certains prélats latino-américains, dont le pape François actuel).</div>
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Dans le film, Jésus, qui est un homme pratiquement comme les autres, un peu plus sage certes, est loin de se douter de l'ampleur que son personnage est appelé à prendre, notamment après sa mort. D'ailleurs, sa résurrection est rapidement évoquée lorsqu'on le voit surgir entre de hautes plantes et s'avancer résolument à la rencontre de son destin, peu de temps après avoir été crucifié et expiré sur la croix... </div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com050 Rue Rambuteau, 75003 Paris, France48.8616152 2.352209000000016223.339580700000003 -38.956384999999983 74.3836497 43.660803000000016tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-72664336469216550132015-04-15T22:00:00.000+02:002015-05-02T22:50:55.739+02:00San Francisco 1985 (Test)<div style="text-align: justify;">
Je ne m'approche toujours qu'avec beaucoup de circonspection des oeuvres qui traitent de l'apparition et de l'expansion de l'épidémie de Sida dans les années 1980 (depuis <i>Les nuits fauves</i>, jusqu'à <i>Philadelphia</i>, en passant par <i>Avant la nuit</i> ou même le plus anecdotique, mais non moins touchant <i>House of Boys</i>, ou encore en passant par certaines photos de Nan Golding)<i>.</i> Car, même s'il est vrai qu'elles traitent d'un sujet capital, qu'il est important de considérer, sur lequel il est bon de réfléchir afin d'en tirer des leçons pour conduire sa vie présente, il n'empêche que, malgré le bruit et la fureur démontrées par ces oeuvres qui opposent au principe de mort une énergie vitale (déployée sur les plans relationnel, sexuel, créatif, etc.) débordante, il convient de se rendre à l'évidence : à la fin, la mort (hideuse) et le retour au néant finissent par l'emporter et provoquent chez moi une sensation de vide et d'étouffement désagréables.</div>
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Il n'empêche que le film <i>San Francisco 1985</i> m'intéresse par son thème d'inspiration gay (j'ai remarqué son affiche et j'ai vu les bandes annonces passées dans un de mes cinémas préférés, le MK2 Beaubourg), mais aussi par la période de l'histoire qu'il aborde, les années 1980 qui sont la période de ma jeunesse et dont il me reste des souvenirs assez précis. Le réalisateur aura-t-il su recréer l'ambiance particulière de ces années, certes marquées par le Sida, mais également par tout un tas d'autres objets distinctifs (le walkman), par une ambiance sonore caractéristique (la <i>new wave</i>, la pop des Bronski Beats représentée par leur chanson phare <i>Smalltown Boy</i>), et plus généralement un décor assez éloigné de l'ambiance bling qui a pris le dessus ces dernières années.</div>
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Et en effet, le film est situé au sein d'intérieurs relativement nus, qui n'ont pas l'air flambant neufs, des souris circulent entre les plintes et le plancher non jointifs, mais néanmoins ces intérieurs, par leur modestie débarrassée de la lourdeur des décors clinquants, ne sont pas dépourvus de charme (le film est en partie tourné dans une des maisons victoriennes d'Alamo Square).<br />
<br />
Nous suivons l'itinéraire de Frankie, un danseur récemment admis dans une troupe de danse de haut niveau, qui donne tous les soirs un spectacle intitulé <i>After Dark</i> dont il se dit qu'il est centré sur le thème de la drague homosexuelle. Ce danseur ronge son frein durant la première moitié du film car il est seulement un impétrant, et doit attendre l'absence de l'un des danseurs pour pouvoir prendre sa place et enfin donner toute la mesure de son talent, même si le chorégraphe lui reproche au début de ne pas assez danser comme un "mec". Todd, danseur titulaire de la troupe, qui noue progressivement des liens d'amitié avec Frankie, se moque gentiment de lui à ce propos en lui disant qu'une folle qui danse, c'est pas beau. Frankie en prend acte et s'entraîne plus dur que jamais pour "viriliser" sa prestation. Il est relativement austère/solitaire, on le voit souvent déambuler dans les terrains vagues qui séparent son logement de l'espace scénique/studio de danse dans lequel il répète, son casque de walkman sur les oreilles, relativement isolé par rappport au monde qui l'entoure. Ses seules activités récréatives consistent à se frotter un peu à son colocataire, sans que jamais cette relation n'aboutisse à quoi que ce soit de plus défini, et pour cause, le colocataire en question a une copine "sérieuse".<br />
<br />
Pour Todd, le danseur le plus aguerri de la troupe, c'est tout le contraire, il a beaucoup de charme et sait en jouer afin de multiplier les relations d'un soir, sur un mode parfois <i>hardcore</i>. Bien qu'il se moque de Frankie, dont il dit qu'il a l'air d'avoir 12 ans et qui est tout son contraire, on sent qu'il l'aime bien et qu'il admire sa technique de danseur.<br />
<br />
C'est dans ce contexte que l'épidémie apparaît pour la première fois, provoquant une angoisse sourde et changeant les relations entre les gens. Ainsi, les gouttes de sueur qui perlent sur le front de Todd et dont certaines tombent sur sa partenaire alors qu'ils dansent en duo, mettent mal à l'aise cette dernière, car elle connaît le style de vie de Todd et craint que la sueur de ce dernier ne soit contaminée, la mettant ainsi en danger. En effet, l'ignorance sur les modes de transmission du virus VIH est alors complète, si bien que toutes les hypothèses s'échaffaudent dans la tête des individus. Même si Todd affecte de ne pas s'inquiéter et de ne pas vouloir changer ses habitudes de vie, malgré les admonestations de Frankie qui le prévient qu'il pourrait attraper "quelque chose", il exprime à ce dernier son angoisse en lui avouant avoir fait le test, notamment après avoir découvert des tâches suspectes sur sa peau à la base de son cou (suçons, zona ?).<br />
<br />
De son côté, Frankie cède à la panique lorsqu'il apprend qu'une ancienne relation d'un soir a été testée positive. Heureusement, les deux personnages principaux passent à travers les mailles du filet, pour cette fois, mais le film décrit et reconstuit parfaitement l'ambiance d'une époque marquée par cette sourde angoisse qui s'insinue et oblige les individus à changer leur comportement -- libres jusqu'alors, ils doivent rapidement systématiser l'usage de préservatif, pourtant considéré "comme une régression qui va éradiquer le sexe à tout jamais".<br />
<br />
Au-delà de l'intrigue et des relations entre les personnages, notamment entre Frankie et Todd, le film parvient à capter / restituer de beaux moment que le spectateur est à même d'emporter avec lui, même lorsque les lumières de la salle se sont rallumées. Ainsi, le changement de comportement de Frankie vis-à-vis de la souris qui cohabite avec lui et qu'il a tuée cruellement dans un premier temps, et vis-à-vis de laquelle il tente de se racheter en offrant à l'une de ses congénères un espace de vie "privilégié" dans une cage de luxe, avec roue et portique pour souris intégrés.<br />
<br />
Enfin, les scènes de danse filmées sont également très belles, les mouvements, extrêmement bien rendus sur la pellicule, notamment le geste de Todd lorsqu'il lance ses bras en avant au niveau de son visage et en fixant l'horizan de ses yeux bleus au regard intense, ou encore les petits mouvements de mains des danseurs rappellant les battements d'ailes d'oiseaux ou de papillons, répétés à plusieurs reprises dans les extraits de la pièce qui nous sont donnés à voir.<br />
<br />
Un film visuellement remarquable, qui parvient à aborder un sujet grave de façon à la fois subtile et directe.</div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com1050 Rue Rambuteau, 75003 Paris, France48.8616152 2.352209000000016223.339580700000003 -38.956384999999983 74.3836497 43.660803000000016tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-82567375277737524222015-04-12T12:00:00.000+02:002015-05-23T11:54:09.217+02:00De Giotto à Caravage, Les Passions de Roberto Longhi<i>Musée Jacquemart-André ; du 27 mars au 20 juillet 2015</i><br />
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L'exposition que nous présente le musée Jacquemart-André est intéressante à plus d'un titre, dans la mesure où elle donne à voir les oeuvres des représentants d'un courant de peinture, le caravagisme, depuis les précurseurs (Giotto) jusqu'aux continuateurs (Manfredi, Lanfranco ou encore Van Baburen, jusqu'au cinéma de Pasolini), à travers les yeux d'un historien de l'art/collectionneur, Roberto Longhi. Ce dernier, par ses influences contemporaines, ses recherches, ses découvertes en tant que collectionneur, a largement contribué à sortir Caravage de la nuit dans laquelle l'histoire officielle de l'art l'avait maintenu, juqu'à la moitié du 20e siècle.</div>
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Au début du siècle dernier, Longhi se sent étouffer au sein des conventions qui règnent dans le domaine de l'histoire de l'art, privilégiant la peinture toscane, le 17e siècle grandiose dans son maniérisme (Botticelli, Raphaël, Michel-Ange) et le 18e siècle élégant des védutistes vénitiens (Canaletto). Il est à la recherche d'une vision dépoussiérée de l'histoire de l'art, davantage en phase avec les mouvements picturaux contemporains qui se dégagent des courants impressionnistes du 19e siècle (Monet, Renoir, Cézanne) et du réalisme (Courbet) en vogue en France au tournant du 20e siècle. A ce titre, la visite qu'il rend à la Biennale de Venise en 1910 constitue un choc suite auquel Longhi met au point sa méthode critique dite de la "connotation par avance", constituée par des allers et retours incessants entre les maîtres anciens et la peinture moderne, selon laquelle "l'histoire passée se colore toujours de celle du présent".<br />
<br />
Il trace ainsi un saisissant rapprochement entre Courbet (1819-1877) et Caravage (1571-1610) autour du problème du naturalisme, que l'académisme regarde avec une certaine répulsion, voyant dans les toiles du maître d'Ornans "une sévérité dépouillée <i>tout à fait</i> caravagesque". Roberto Longhi ressuscite Caravage en le présentant comme le premier peintre de l'époque moderne. "C'est la lumière qui pourvoit maintenant à l'artifice, au symbole dramatique du style, et non plus l'idée que l'homme avait pu se faire de lui-même. La rupture des ténèbres révèle l'événement et rien d'autre : d'où son naturel inexorable [...]. Hommes, objets, paysages, tout est sur un même plan : il n'y a pas d'échelle hiérarchique où ranger les divers éléments suivant leur "dignité"." Roberto Longhi provoque alors une rupture en sortant Caravage de son statut de "portier de nuit de la Renaissance", au grand dam des autorités de l'époque en matière d'histoire de l'art qui considéraient Caravage comme un barbare, à l'image de Vasari.<br />
<br />
Longhi étend le champ de son analyse à d'autres peintres (Giotto, Masolino, Masaccio) qui, à l'orée de la Renaissance, introduisent une véritable rupture avec ce qui avait cours en leur temps (14e/15e siècles), en donnant aux hiératiques figures sacrées la souplesse des silhouettes humaines et en introduisant le fil de la narration. Ses recherches de collectionneur l'amènent également à donner une filiation au Caravage en découvrant les peintres qui lui ont succédé en s'inspirant de son style naturaliste, issu du quotidien, infusant la vie des faubourgs populaires dans leurs toiles sans fard : Orazio Gentileschi (1563-1639, le père d'Artemisia) ; Orazio Borgianni (1574-1616) ; Battistello Caracciolo (1578-1635) ; Carlo Saraceni (1579-1620) ; Giovanni Lanfranco (1582-1647) ; Bartolomeo Manfredi (1582-1622) ; Valentin de Boulogne (1591-1632), etc. Plus près de nous, l'écrivain/réalisateur mystico/néo-réaliste <a href="http://jerome-cycloblog.blogspot.fr/2013/12/pasolini-roma-la-cinematheque-de-paris.html">Pasolini</a>, élève de Longhi sous la direction duquel il rédige sa thèse sur l'art contemporain italien, dédicacera son <i>Mamma Roma</i> (1962) à Longhi : son film s'ouvre ainsi sur un hommage à la <i>Cène</i> de Léonard et se conclut par une référence au <i>Christ mort</i> de Mantegna. Par ailleurs, Pasolini emprunte au Caravage ses <i>ragazzi</i> aux pieds sales (les <i>sans-dents</i> de l'époque) en leur faisant interpréter les héros de ses films, tels Franco Citti ou Ninetto Davoli.<br />
<br />
Cette exposition, par les correspondances qu'elle établit entre les peintres faisant partie d'un même mouvement réaliste, mis à jour par le regard érudit et anti-conformiste d'un grand amateur/collectionneur d'art, se révèle etrêmement stimulante pour le visiteur.</div>
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<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj40XnLyMyww4eZ8iUzjFa6Y1J5SpdRVAUru6IL9kYGQDLY10mSHREe_xZBlKGP5gIv-W-ZBnNS3WnL7npbVJcFGVjBbOo_XXRNz8Utx1SEnOvO6MXRp16iOwH44S8BxIwFsRbEoJVOUFE/s1600/Giotto_Page_01.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj40XnLyMyww4eZ8iUzjFa6Y1J5SpdRVAUru6IL9kYGQDLY10mSHREe_xZBlKGP5gIv-W-ZBnNS3WnL7npbVJcFGVjBbOo_XXRNz8Utx1SEnOvO6MXRp16iOwH44S8BxIwFsRbEoJVOUFE/s1600/Giotto_Page_01.tif" width="280" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Giotto di Bondone (vers 1267-1337) : <i>Saint Jean l'Evangéliste et Saint Laurent</i><br />
Années 1320, tempera et or sur bois<br />
Fontaine-Chaalis, abbaye royale de Chaalis, Institut de France </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKq1YilAT2L6wM6r0LEGstgobADrSEeU7JSs1Y3Xdv57XviCDduvShx7MJRrRErds5I0Qzs-uVU_yX2r8E__IcIjhgDiIcTe8XL9jNO7J_4zsW15qaFcFD1NjifIPV42FkQvYvDaToDyY/s1600/Giotto_Page_02.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKq1YilAT2L6wM6r0LEGstgobADrSEeU7JSs1Y3Xdv57XviCDduvShx7MJRrRErds5I0Qzs-uVU_yX2r8E__IcIjhgDiIcTe8XL9jNO7J_4zsW15qaFcFD1NjifIPV42FkQvYvDaToDyY/s1600/Giotto_Page_02.tif" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Luca di Tommè : <i>Deux Apôtres et un chérubin</i><br />
1360-1365 environ, tempera et or sur bois<br />
Florence, Fondazione di Studi di Storia dell'Arte Roberto Longhi </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZjhXm68hZ2e0Y2uadD75Uz4DgIIfhlPFBLEpbxvNz-18tBhx93V0eeZHmmnw4YJM5Ej7uICK-DLvOUNiLPHzDPJ-YLbSQy62soN5OA5hQmG1e9YajtBM1NElLJqjmURbmHFYD-KoviHI/s1600/Giotto_Page_03.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZjhXm68hZ2e0Y2uadD75Uz4DgIIfhlPFBLEpbxvNz-18tBhx93V0eeZHmmnw4YJM5Ej7uICK-DLvOUNiLPHzDPJ-YLbSQy62soN5OA5hQmG1e9YajtBM1NElLJqjmURbmHFYD-KoviHI/s1600/Giotto_Page_03.tif" width="438" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tommaso di ser Giovanni Cassai dit Masaccio (1401-1428) : <i>Vierge à l'Enfant (Vierge de la chatouille)</i><br />
Vers 1426-1427, tempera et or sur bois<br />
Florence, Istituti museali della Soprintedenza Speciale per il Polo Musueale Fiorentino-Galleria degli Uffizi<br />
<br />
Cette Vierge était à peu près inconnue jusqu'à ce que Longhi lui-même l'attribue à Masaccio en 1950, dans un des premiers numéros de la revue <i>Paragone</i> qu'il venait de fonder. Conservé aux Offices depuis 1988, le tableau a une histoire peu banale : saisi par les nazis pendant la Deuxième guerre mondidale, il a été volé une nouvelle fois en 1971. Das les deux cas, c'est le même homme qui l'a retrouvé : Rosolfo Siviero (1911-1983), surnommé le "007 de l'art italien". Amateur de "fonds d'or", Longhi a aussi laissé son nom aux études sur Giotto.<br />
<u>Source</u> : <i>Beaux Arts Magazine</i>, Le Journal de l'expo "De Giotto à Caravage, Les passions de Roberto Longhi", Musée Jaquemart-André, du 27 mars au 20 juillet 2015</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzTjQLv2SAqKC2NAsHsFZ133eUCcxwmB9ZFsTtFWOw3uQ7N0iY1e8jdmGg-L93TOyv7JKSCTUfC0BKDiMFUyDjJYNdfIXWR9PAjhb_VBsh1kzrA0Yb517Bd1akUoauJbSfZ43xDQMYyeo/s1600/Giotto_Page_04.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzTjQLv2SAqKC2NAsHsFZ133eUCcxwmB9ZFsTtFWOw3uQ7N0iY1e8jdmGg-L93TOyv7JKSCTUfC0BKDiMFUyDjJYNdfIXWR9PAjhb_VBsh1kzrA0Yb517Bd1akUoauJbSfZ43xDQMYyeo/s1600/Giotto_Page_04.tif" width="384" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tomasso di Cristoforo Fini dit Masolino da Panicale (1383-après 1435) :<br />
<i>Crucifixion avec la Vierge et saint Jean l'Evangéliste pleurant</i>, vers 1430<br />
tempera et or sur bois, Cité du Vatican, musées du Vatican</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia77y2oq2q30RhXiyGbZ_KV0QmuXYSVBknP1UKS6cpdtkb7Esdw_t0pRVvtU6JlWRLrVdf03d0JWqT2E1qgBRF1FbzmdYM7gTIHrSPw9y8UrssDmW5E1WQTtwBIuocnB-y31LTLhEXuxQ/s1600/Giotto_Page_05.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia77y2oq2q30RhXiyGbZ_KV0QmuXYSVBknP1UKS6cpdtkb7Esdw_t0pRVvtU6JlWRLrVdf03d0JWqT2E1qgBRF1FbzmdYM7gTIHrSPw9y8UrssDmW5E1WQTtwBIuocnB-y31LTLhEXuxQ/s1600/Giotto_Page_05.tif" width="206" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Colantonio (actif entre 1440 et 1470)<br />
<i>Un bienheureux de l'ordre franciscain (Gilles)</i>deuxième moitié des années 1440, tempera sur bois<br />
Florence, Fondazione di Studi di Storia dell'Arte Roberto Longhi</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqkvi1UrwVwGzxAuON6vFcYWU-iBUCT_MInhlFUqubEB6tz08QFBOa9mMg40kJVbMaOvaOkMzcC6qDYgiXAVNIoMumqmGNEEm5nClDmY2sbohNWuxCd0gGC4NnXWjC58YOkRKYBkceU2Q/s1600/Giotto_Page_06.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqkvi1UrwVwGzxAuON6vFcYWU-iBUCT_MInhlFUqubEB6tz08QFBOa9mMg40kJVbMaOvaOkMzcC6qDYgiXAVNIoMumqmGNEEm5nClDmY2sbohNWuxCd0gGC4NnXWjC58YOkRKYBkceU2Q/s1600/Giotto_Page_06.tif" width="299" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Giovanni Luteri dit Dosso Dossi (vers 1489-1542)<br />
<i>Garçon à la corbeille de fleurs</i> (détail), 1524<br />
Florence, Fondazione di Studi di Storia dell'Arte Roberto Longhi</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKOlU-d8Bx8sjJgTDixZadJMN2IImmIdt4siZ-3atzprV_ElLI0r1bkiwMu9s6TtjV90b_gz_iAxMQ1GGjBm7Q9y6EVosSKLCvoobraJYb9hTKgHguROLMdETtUtdJXn1SzCzutPJF3GI/s1600/Giotto_Page_08.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="264" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKOlU-d8Bx8sjJgTDixZadJMN2IImmIdt4siZ-3atzprV_ElLI0r1bkiwMu9s6TtjV90b_gz_iAxMQ1GGjBm7Q9y6EVosSKLCvoobraJYb9hTKgHguROLMdETtUtdJXn1SzCzutPJF3GI/s1600/Giotto_Page_08.tif" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Orazio Borgianni (1574-1616)<br />
<i>Déploration du Christ</i>, vers 1615<br />
<span style="font-size: 12.8000001907349px;">Florence, Fondazione di Studi di Storia dell'Arte Roberto Longhi</span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEjqy6TT6Pjibfke0quTD5MAOU_F13ByGgelsqaZKb7eAyDJglTNKo68ZIB33xoq_ZNUmBOSvt4KMyNb-1g9nFtpPIgTUEyqngfm0bmgrB3SOeMOhc8t5S-0NacOxt_l9O8NfiaMOfDT8/s1600/Pages+de+Giotto_Page_13.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEjqy6TT6Pjibfke0quTD5MAOU_F13ByGgelsqaZKb7eAyDJglTNKo68ZIB33xoq_ZNUmBOSvt4KMyNb-1g9nFtpPIgTUEyqngfm0bmgrB3SOeMOhc8t5S-0NacOxt_l9O8NfiaMOfDT8/s1600/Pages+de+Giotto_Page_13.tif" width="436" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jusepe de Ribera (1591-1652)<br />
<i>Saint Thomas</i>, vers 1612<br />
<span style="font-size: 12.8000001907349px;">Florence, Fondazione di Studi di Storia dell'Arte Roberto Longhi</span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpITCKkSOKBxc914GXukjvuPSXJWkHtegLvM5IfLUzpwzJc1KTnpmicbLQmHTEAmEXQH8MLnvUomI_21EpXcsNz9A3dis1TpvXW9rmG4pLKYxA8WlrYHetZ58Yw56IECVqaVuNb0DEv3s/s1600/Giotto_Page_09.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpITCKkSOKBxc914GXukjvuPSXJWkHtegLvM5IfLUzpwzJc1KTnpmicbLQmHTEAmEXQH8MLnvUomI_21EpXcsNz9A3dis1TpvXW9rmG4pLKYxA8WlrYHetZ58Yw56IECVqaVuNb0DEv3s/s1600/Giotto_Page_09.tif" width="234" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Dirck Van Baburen (1594/95-<i>1624)<br />Arrestation du Christ avec l'épisode de Malchus</i>, vers 1616<br />
<span style="font-size: 12.8000001907349px;">Florence, Fondazione di Studi di Storia dell'Arte Roberto Longhi<br /><br />Séjournant en Italie de 1612 à 1620, Van Baburen appartenait à ce groupe de peintres nordiques qui firent de Rome un haut lieu décentré de la peinture septentrionale. Cet artiste devait ensuite s'installer à Utrecht, devenu le centre du caravagisme hollandais grâce à la présence de Ter Brugghen et Honthorst, jusqu'à sa mort précoce en 1624.<br /><br />A l'exception d'un tableau mythologique, Van Baburen ne peignit à Rome que des tableaux religieux, à l'exemple de cette <i>Arrestation du Christ</i> ci-dessus, acquise par Longhi en 1916. L'oeuvre avait été commandée par un diplomate espagnol pour l'église San Pietro in Montorio à Rome. Ce n'est qu'une dizaine d'années plus tard que Longhi rendit l'oeuvre à Van Baburen en la comparant à un autre tableau de la galerie Borghèse, à Rome, attribué à tort à Manfredi. L'oeuvre témoigne de la forte emprise stylistique de Caravage sur le jeune peintre nordique : en marge de l'arrestation du Christ, le groupe formé par Pierre et Malchus, le serviteur du grand prêtre qui, d'après l'Evangile selon saint Jean, tranchera l'oreille de l'apôtre, apparaît comme une citation du Martyre de saint Matthieu de Caravage, peint pour la chapelle Contarelli de l'église Saint-Louis-des-Français, à Rome. Plus personnel, en revanche, semble l'attachement extrême du peintre pour ces physionomies grossières des bas-fonds de Rome, observées <i>dal naturale</i> et restituées sans fard sur la toile.<br /><br /><u>Source</u> : <i>Connaissance des Arts</i>, De Giotto à Caravage, Les Passions de Roberto Longhi, hors-série n° 658, p. 30</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia1zNzYeGACjG2FbjFYnStxAUenjL8R9OKbqYKHlQY1Xm1SW0qn6RtjisDvhhCE5k5NOxSI_11K2h81gWTNg_sLzmTFkveb2bw-gGGFoi0-5tfMbZ4wMAnsgwV9Sc9NDpBSmKQiGRzKDo/s1600/Giotto_Page_10.tif" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia1zNzYeGACjG2FbjFYnStxAUenjL8R9OKbqYKHlQY1Xm1SW0qn6RtjisDvhhCE5k5NOxSI_11K2h81gWTNg_sLzmTFkveb2bw-gGGFoi0-5tfMbZ4wMAnsgwV9Sc9NDpBSmKQiGRzKDo/s1600/Giotto_Page_10.tif" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mattia Pretti (1613-1699)<br />
<i>Suzanne et les vieillards</i>, seconde moitié des années 1650<br />
<span style="font-size: 12.8000001907349px;">Florence, Fondazione di Studi si Storia dell'Arte Roberto Longhi</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ4XYsinQtY9Q1mTsneYyivXMcvbjFEkW61zCZpUZMG5GLZB9pcKco177oc29rM2n-IhL1MeD8yI-8bi9o-c7HwIniXNXm2pOeKVhtwjAm3HA8Ji-d5rBnm8dYPDKndipjoezGzXtZhlg/s1600/Giotto_Page_11.tif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ4XYsinQtY9Q1mTsneYyivXMcvbjFEkW61zCZpUZMG5GLZB9pcKco177oc29rM2n-IhL1MeD8yI-8bi9o-c7HwIniXNXm2pOeKVhtwjAm3HA8Ji-d5rBnm8dYPDKndipjoezGzXtZhlg/s1600/Giotto_Page_11.tif" width="466" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHUrCUNQY461328VCKxs7Ud_Zp1ZdccfolvRHO7JnDlX75_v6tIjpjnfx8XOgUXDl1coSQF-GIUHGjSTL8B9h9hXLQrgP26O2wMPirhGh9PFl19zpqp0-q7gehCQSsBMnYPqn2XAD7lVc/s1600/20150412_110710_Boulevard+Haussmann.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHUrCUNQY461328VCKxs7Ud_Zp1ZdccfolvRHO7JnDlX75_v6tIjpjnfx8XOgUXDl1coSQF-GIUHGjSTL8B9h9hXLQrgP26O2wMPirhGh9PFl19zpqp0-q7gehCQSsBMnYPqn2XAD7lVc/s1600/20150412_110710_Boulevard+Haussmann.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Michelangelo Merisi, dit Caravage (1571-1610), <i>Amour endormi</i>, vers 1608<br />
<br />
L'amour endormi est une commande du frère Francesco dell-Antella, chevalier de l'Ordre, pendant le séjour de Caravage à Malte en 1607. C'est une œuvre qui appartient à la période tardive du maître : la simplicité de mise, la rapidité de l'exécution sont en effet caractéristiques de la période maltaise et des années suivantes.<br />
Ce nu enfantin témoigne de l'évolution de Caravage, désormais bien loin du monde idéalisé de ses jeunes années et de la recherche d'une beauté objective chez ses modèles, jusqu'au paradoxe.<br />
<br />
Commentaire personnel : la position de cet Amour ne semble pas naturelle, son corps semble tordu comme au sortir d'un cauchemar. Par ailleurs, l'expression de son visage n'exprime pas le repos ni l'apaisement, mais laisse deviner une grimace de souffrance ou de contrariété. C'est d'ailleurs une constante du Caravage de donner à ses personnages des expressions tourmentées, comme s'il cherchait à plaquer sur la toile les errements de sa propre âme si peu tranquille... </td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="text-align: center;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL-x0ewZ9s7IdaX07TO89jk69HT5tT1QwL8_hXKnjz5iSpWm6Exj_2k3wFL1wtjP3piysOjBViIYb47sMOd7neYsHyBMazQ4wRlhY2RTqC2u3MU6_cEfY13IrBIsO90ufHTgbhy4tYrlg/s1600/20150412_110824_Boulevard+Haussmann.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL-x0ewZ9s7IdaX07TO89jk69HT5tT1QwL8_hXKnjz5iSpWm6Exj_2k3wFL1wtjP3piysOjBViIYb47sMOd7neYsHyBMazQ4wRlhY2RTqC2u3MU6_cEfY13IrBIsO90ufHTgbhy4tYrlg/s1600/20150412_110824_Boulevard+Haussmann.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Michelangelo Merisi dit Caravage (1571-1610)<i>, Garçon mordu par un lézard</i>, 1594<br />
<br />
Venu de Lombardie vers 1593, Caravage peignit sans doute après son arrivée à Rome de <i>Garçon mordu par un lézard</i>. On connaît deux versions de cette oeuvre juvénile : la première se trouve à la National Gallery ; la seconde fut identifiée et acquise à la fin des années 1920 par Longhi lui-même, chez d'Atri, à Paris. Le jeune homme semble réellement crier. Le gros plan et la théâtralité du contraste lumineux accusent à dessein l'effet de surprise et de vivacité. L'impression d'improvisation que donne la toile, due à une manière rapide, appuie la stupeur de cet adolescent des bas-fonds romains qui rappelle les portraits bachiques des mêmes années. Le fonds neutre renforce la concentration dramatique de l'oeuvre : rien ne doit détourner le spectateur de l'effroi de la morsure. Le tableau de la collection Longhi, dont la version londonienne serait une réplique autographe, illustre la force de conception stylistique de Caravage : ce dernier accommode toujours ses formes et sa facture à la nature du sujet. Si le <i>Bacchus</i> de Florence requérait une certaine impassibilité, le <i>Garçon mordu par un lézard </i>exigeait <i>a contrario</i> "l'illusion d'un tempo rapide" dans l'exécution.<br />
<br />
(Extrait du commentaire de François Legrand, <i>Connaissance des Arts</i>, Hors-série "DeGiotto à Caravage, Les passions de Roberto Longhi" n° 658, 1er trimestre 2015, p. 24).<br />
<br />
Commentaire personnel : là encore, le visage du jeune homme mordu exprime une surprise déplaisante, un désagrément soudain, ses sourcils sont froncés et sa bouche lance un cri de surprise et de douleur. Encore une fois, chez Le Caravage, les visages sont rarement placides ou neutres... </td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr>
</tbody></table>
</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
* </div>
<div style="text-align: center;">
* * </div>
<br />
Et sinon, dans le reste du musée Jacquemart-André :<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZHtTD-ZWqSi8zvIknz5bIu3LwA3Gc7JBWTeAi4J_Dn2ZJBlkS206zJ_0yQ9RhBMWjN5jcSzXtW6j_-1opCVSado5K03fxnmLMh3hBPFb1-kataFK2QBtD3oqq6kpduhxvT_k0gjaQXu8/s1600/20150412_103333_Boulevard+Haussmann.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZHtTD-ZWqSi8zvIknz5bIu3LwA3Gc7JBWTeAi4J_Dn2ZJBlkS206zJ_0yQ9RhBMWjN5jcSzXtW6j_-1opCVSado5K03fxnmLMh3hBPFb1-kataFK2QBtD3oqq6kpduhxvT_k0gjaQXu8/s1600/20150412_103333_Boulevard+Haussmann.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b>Fresque de Tiepolo</b> (1696-1770) - La réception d'Henri III à la villa Contarini, 1745<br />
Elu roi de Pologne en 1573, le futur Henri III décide de se rendre un an plus tard en France pour succéder à son frère Charles IX qui vient de mourir. En chemin, il séjourne à Venise pendant une douzaine de jours, où il reçoit un accueil grandiose.<br />
<br />
Les époux André découvrent la fresque dans le vestibule de la villa Contarini et décident d'en faire l'acquisition pour leur hôtel parisien. Il faut huit mois de mai 1893 à janvier 1894, pour détacher la fresque, la transporter et la remonter dans la cage de l'escalier d'honneur (désormais l'escalier Tiepolo).<br />
En 1998, les Assurances Generali acceptent de financer la restauration de la fresque murale qui restitue les qualités premières de la fresque, effet de trompe-l’œil, illusionnisme, ampleur de la mise en scène et délicatesse de la polychromie qui nous permette d'admirer désormais le plus bel ornement de l'hôtel.</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_JdjPolMJAagIbVU6XqR8AR55Ly4mh4xMUMxgzRY1mIfp7J8YXLxiq1uKIdpi5kXmcszJa5LEFTr_vsqQuW4z3lNBsYXdFhGF27X9hVn9seg7I3KLLwmeifqEeui5unCviiNrKggojGg/s1600/20150412_104202_Boulevard+Haussmann.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_JdjPolMJAagIbVU6XqR8AR55Ly4mh4xMUMxgzRY1mIfp7J8YXLxiq1uKIdpi5kXmcszJa5LEFTr_vsqQuW4z3lNBsYXdFhGF27X9hVn9seg7I3KLLwmeifqEeui5unCviiNrKggojGg/s1600/20150412_104202_Boulevard+Haussmann.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Atelier</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYVdYH1_LDUBs7Y1xl7Y4eM_5WQXXVMvGu2LV2njMq10FIBK47-Vd6FfxTAsPMjOO_DWart-cK_vsbavcWF7Bdp_8U3KSi73Z-20HFxfAUzvxG6iY4wLaXZvpAQd8CsZIapNHH1oCB2Mw/s1600/20150412_104330_Boulevard+Haussmann.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYVdYH1_LDUBs7Y1xl7Y4eM_5WQXXVMvGu2LV2njMq10FIBK47-Vd6FfxTAsPMjOO_DWart-cK_vsbavcWF7Bdp_8U3KSi73Z-20HFxfAUzvxG6iY4wLaXZvpAQd8CsZIapNHH1oCB2Mw/s1600/20150412_104330_Boulevard+Haussmann.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Giovanni di Ser Giovanni, dit <b>Le Scheggia</b> (1406-1486)<br />
Plateau d'accouchée représentant la naissance de la Vierge (vers 1430) </td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_3-vJiDPV9Tsvh-2euIekqrMf49WirwKhiQgit20ONCB0UW4auTlY3bmBxVCOEp_KBGsalc8lWMSjE6OA3oWwOK7i4UNGebPYPL4vSYnKxaS7rJu72bJvXeD8zsNA3n5m37OvjrcZ2LI/s1600/20150412_104726_Boulevard+Haussmann.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_3-vJiDPV9Tsvh-2euIekqrMf49WirwKhiQgit20ONCB0UW4auTlY3bmBxVCOEp_KBGsalc8lWMSjE6OA3oWwOK7i4UNGebPYPL4vSYnKxaS7rJu72bJvXeD8zsNA3n5m37OvjrcZ2LI/s1600/20150412_104726_Boulevard+Haussmann.jpg" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'Annonciation de Giavanni di Tommasino Crivelli, vers 1436-1440, tempera sur bois</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMyfHHwls6IOu8VPmGFNYdceC_opHYNxNC__B3PrANIAazcZDI-Gzwdqu2aGA7AZASJfLgQpKYT3-KqwqZwvjgK0mDrGrD21VqZ1534eazc0rd2eVhDkTetGQJuJePFGEwGbf2Yiup9iE/s1600/20150412_105113_Boulevard+Haussmann.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMyfHHwls6IOu8VPmGFNYdceC_opHYNxNC__B3PrANIAazcZDI-Gzwdqu2aGA7AZASJfLgQpKYT3-KqwqZwvjgK0mDrGrD21VqZ1534eazc0rd2eVhDkTetGQJuJePFGEwGbf2Yiup9iE/s1600/20150412_105113_Boulevard+Haussmann.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Plafond composé de panneaux circulaires et rectangulaires, peints en camaïeu de grisaille sur fond bleu, attribué à Girolamo I da <b>Santacroce</b>, première moitié du 16e siècle. Les sujets sont inspirés de l'astrologie (planètes), de la mythologie (naissance d'Adonis), des figures de l'Antiquité (philosophes, empereurs).</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOFDpdSwUoxRw3lszRMPyMw-SOmImwJ7WwkQzLtyMQ5f5-hiFqdaAD3ZKtPuLQmWrvi0mncBJxf3gD4r_ScDolSX1BA91NYW2fs3ZutzN5WkkFNQwoW4wxb0luiskFKEUE98LjIpss4Ks/s1600/20150412_114117_Boulevard+Haussmann.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOFDpdSwUoxRw3lszRMPyMw-SOmImwJ7WwkQzLtyMQ5f5-hiFqdaAD3ZKtPuLQmWrvi0mncBJxf3gD4r_ScDolSX1BA91NYW2fs3ZutzN5WkkFNQwoW4wxb0luiskFKEUE98LjIpss4Ks/s1600/20150412_114117_Boulevard+Haussmann.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Chambre de Madame</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqVP8Rg2q9AqD5DGauD72rmIoGOWo8uC-aJaeGyvawhd4ZLWi9dbF7s5nn5OW4m8fOl79mU5X_yakcvi3ZxaSyi2iPOT8e_ZG8kCTRD9UfZIsU9siFu33LDxPvbq_0lwybfneJLPV3-yY/s1600/20150412_115324_Rue+du+Docteur+Lancereaux.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqVP8Rg2q9AqD5DGauD72rmIoGOWo8uC-aJaeGyvawhd4ZLWi9dbF7s5nn5OW4m8fOl79mU5X_yakcvi3ZxaSyi2iPOT8e_ZG8kCTRD9UfZIsU9siFu33LDxPvbq_0lwybfneJLPV3-yY/s1600/20150412_115324_Rue+du+Docteur+Lancereaux.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Façade de l'Hôtel Jacquemart-André, côté cour</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAHWSXF5znM0IFduQq60F51wML47qISXZtWiWNn7nv-wTNbTBJ_mEBrm0SquZxiHRkIwPuu0eY3g7LsnIlUQvIoYSN9oLlY8n0VzZ9vuwp3X93otZBuMBqKVSRmfm1NiY40hWh6X33rT0/s1600/Giotto_Page_12.tif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="125" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAHWSXF5znM0IFduQq60F51wML47qISXZtWiWNn7nv-wTNbTBJ_mEBrm0SquZxiHRkIwPuu0eY3g7LsnIlUQvIoYSN9oLlY8n0VzZ9vuwp3X93otZBuMBqKVSRmfm1NiY40hWh6X33rT0/s1600/Giotto_Page_12.tif" width="200" /></a></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com1Musée Jacquemart-André, 158 Boulevard Haussmann, 75008 Paris, France48.8754654 2.310556899999937748.709949900000005 1.9878333999999378 49.0409809 2.6332803999999377tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-3889691655546654592015-04-11T22:00:00.000+02:002015-05-03T00:45:55.669+02:00Concert Greg et Denis Colin, avec en première partie Turbulzik<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjouixRvK_A2svpv-i-ZTf4X0YEcXezxKdc2L8bps5NViJr1CD4aoEJPejtY7YVONmmsvfr3wwCPBvZ8Tz84oYixlZ0Ob05npzEcPbLe8QAg3AjDEWzvfu7KsRk_FTSKrPj56HvRjluPFs/s1600/20150411_195540_Boulevard+de+Reims.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjouixRvK_A2svpv-i-ZTf4X0YEcXezxKdc2L8bps5NViJr1CD4aoEJPejtY7YVONmmsvfr3wwCPBvZ8Tz84oYixlZ0Ob05npzEcPbLe8QAg3AjDEWzvfu7KsRk_FTSKrPj56HvRjluPFs/s1600/20150411_195540_Boulevard+de+Reims.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSg5DydhOGEjcGE4d_MWgemMSf43TFYBI4D2n4Q0D3icVGZZkSWXH0D7nyBP_33MI44VidK7ULKo0287YM6kQOpoiaLpzFLgggpmi4JG4B4hk8aanz32woAvkc0NTmHn_5DOCa2pFku84/s1600/20150411_195943_Boulevard+de+Reims.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSg5DydhOGEjcGE4d_MWgemMSf43TFYBI4D2n4Q0D3icVGZZkSWXH0D7nyBP_33MI44VidK7ULKo0287YM6kQOpoiaLpzFLgggpmi4JG4B4hk8aanz32woAvkc0NTmHn_5DOCa2pFku84/s1600/20150411_195943_Boulevard+de+Reims.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7_Lp56w834Rx5e5mRl2wAXN334loJNdhMs8wGE5HYrAhpLj17LN51ymgcH6leRnO3oXsS-aB8TKhswpBtL_CVXuNM6tJkNHuu4WkO5vArhN2L7_oFmX9US4E2LiTy6rhM86CfqM-zWOo/s1600/20150411_195955_Boulevard+de+Reims.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7_Lp56w834Rx5e5mRl2wAXN334loJNdhMs8wGE5HYrAhpLj17LN51ymgcH6leRnO3oXsS-aB8TKhswpBtL_CVXuNM6tJkNHuu4WkO5vArhN2L7_oFmX9US4E2LiTy6rhM86CfqM-zWOo/s1600/20150411_195955_Boulevard+de+Reims.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwBAMXwDlIVSnaSqR8SkHndyeN1BlVxV2HWBkba60tT6v3P-_AKYc5qDahyphenhyphenA6czHhnwFpdJwshpHDheHMf5IWrhHARE1Xkhzn8lNHQu-bP55mJezu51tzEiFLb61b-CE7tdMoXyc4UYk4/s1600/20150411_202757_Boulevard+de+Reims.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwBAMXwDlIVSnaSqR8SkHndyeN1BlVxV2HWBkba60tT6v3P-_AKYc5qDahyphenhyphenA6czHhnwFpdJwshpHDheHMf5IWrhHARE1Xkhzn8lNHQu-bP55mJezu51tzEiFLb61b-CE7tdMoXyc4UYk4/s1600/20150411_202757_Boulevard+de+Reims.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFtgVEw9aNATOBsq71VMwylWaLY537mfQSIXAzylNwlccgCTE7bKiWj5QSU8BfJoyMaMADQfopWzEA_2yuGJIA2-97OXnS_vWhJOQ-xcB2U0d9itNg4sAXZ-c7MhQ3UPZ_8fpQWjzUp6s/s1600/20150411_202803_Boulevard+de+Reims.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFtgVEw9aNATOBsq71VMwylWaLY537mfQSIXAzylNwlccgCTE7bKiWj5QSU8BfJoyMaMADQfopWzEA_2yuGJIA2-97OXnS_vWhJOQ-xcB2U0d9itNg4sAXZ-c7MhQ3UPZ_8fpQWjzUp6s/s1600/20150411_202803_Boulevard+de+Reims.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkhJoDqNvyFq128U3DFN9mm2WYp-G1cv-Nt1YpwQ5zqvz2HgDZAHC2RSdIloRAE6InDfMWj0atoPUYkJTnN7BYnVPrthsiF6jpDsHrASf7HhRFOWhVfVSF_fxQ-lNEeDQ4ecEB8xDX9pE/s1600/20150411_203623_Boulevard+de+Reims.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkhJoDqNvyFq128U3DFN9mm2WYp-G1cv-Nt1YpwQ5zqvz2HgDZAHC2RSdIloRAE6InDfMWj0atoPUYkJTnN7BYnVPrthsiF6jpDsHrASf7HhRFOWhVfVSF_fxQ-lNEeDQ4ecEB8xDX9pE/s1600/20150411_203623_Boulevard+de+Reims.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnSKTwklN9E2TPVatYlJhdy0yNhrNDIznXasXqI8EOsU0pBEPa26fPcOicJGlkBHxk0W2kFl958PC_uTQ9RTwIH5QhR4UDjA4wWJIadQBtcl4MvbMQRPzsQXp-sr5NOfELQjEHUufc6Bo/s1600/Turbulences.tif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnSKTwklN9E2TPVatYlJhdy0yNhrNDIznXasXqI8EOsU0pBEPa26fPcOicJGlkBHxk0W2kFl958PC_uTQ9RTwIH5QhR4UDjA4wWJIadQBtcl4MvbMQRPzsQXp-sr5NOfELQjEHUufc6Bo/s1600/Turbulences.tif" height="103" width="200" /></a></div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com012 Boulevard de Reims, 75017 Paris, France48.8912101 2.298643500000025623.369175600000002 -39.009950499999974 74.4132446 43.607237500000025tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-82745652312151863332015-04-10T22:00:00.000+02:002015-04-13T16:27:11.930+02:00Dîner avec Anne au Beitna de Vincennes<div style="text-align: justify;">
C'est avec plaisir que je retrouve mon ancienne collègue et amie Anne au restaurant libanais Beitna de Vincennes. Je quitte le travail à 18 heures précises et me dirige à vélo vers Vincennes, par le quartier récent centré autour de la bibliothèque François Mitterrand. Puis je remonte vers le nord par le boulevard des Maréchaux avant de tourner à droite sur l'avenue Daumesnil et de traverser ainsi le Bois de Vincennes, avant de m'engager sur l'avenue des Minimes puis l'avenue de la Pépinière. Je gare mon vélo au niveau de la place Jean Spire Lemaître de Vincennes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je profite du fait d'être arrivé quelques minutes en avance pour me rafraîchir un peu. Puis Anne et Sarrazine apparaissent et c'est le début d'une bonne soirée : je prends une salade <i>fatouche</i> en entrée, suivie de brochettes kefta accompagnées de <i>tabouleh</i>, avant de conclure le dîner par un <span class="st"><i>mouhalabieh</i> ou dessert lacté parfumé à la fleur d'orangé. Nous avons bu une bouteille de Ksara, excellent vin libanais fruité mais néanmoins suffisamment sec pour bien accompagner nos mets sans trop en dénaturer le goût.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="st"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="st">Retour le long de la pelouse de Reuilly où s'est installée la Foire du Trône et vers laquelle converge une foule de jeunes gens animés...</span></div>
<span class="st"><br /></span>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuuoSCTH61C6rRPexSJos34ClxwrMRNEUFPtN7HhewumUq1BbNzU8guxu8l5bvM11MCKcV6QL9GuceXqMct-7nwwMwrGmkvjfzmEWE7Ef6amTq94TWShAwKSlfgkEET_WF5PsfqbAH3LE/s1600/20150410_184748_Avenue+de+France.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuuoSCTH61C6rRPexSJos34ClxwrMRNEUFPtN7HhewumUq1BbNzU8guxu8l5bvM11MCKcV6QL9GuceXqMct-7nwwMwrGmkvjfzmEWE7Ef6amTq94TWShAwKSlfgkEET_WF5PsfqbAH3LE/s1600/20150410_184748_Avenue+de+France.jpg" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Avenue de France, le long de la bibliothèque François Mitterrand</td></tr>
</tbody></table>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJFZqOpfmAR9jWAwKv7vlW8uutpCZYFsCc9Ksgr5poLC3-1Mq7CwEWivOgTpHp9geZXMBHgwtz3whmWKRM0aeNzVovVaTNht77QAdu5sPiYv24HS86H9w4aEvpqlq8itrUmwr6xHLVTI4/s1600/beitna_Page_2.tif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihwW_-sZLsTA9GOCtFM2dpOCWYH9s0icEPADX-F70QKQlADMRBdTwmIh_xjkPxVIrSdeqGaAF0JsYyt56AaErtRs2KtiaghmzITfOiOg6-IMReh06-zJeyU8Yjyx_ZQ_ToeUNF9OyyaHY/s1600/beitna_Page_1.tif" height="127" width="200" /><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJFZqOpfmAR9jWAwKv7vlW8uutpCZYFsCc9Ksgr5poLC3-1Mq7CwEWivOgTpHp9geZXMBHgwtz3whmWKRM0aeNzVovVaTNht77QAdu5sPiYv24HS86H9w4aEvpqlq8itrUmwr6xHLVTI4/s1600/beitna_Page_2.tif" height="127" width="200" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />Unknownnoreply@blogger.com117 Rue Clément Vienot, 94300 Vincennes, France48.8471384 2.451481899999976123.3251039 -38.857112100000023 74.3691729 43.760075899999975tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-4495437629439777182015-04-09T22:00:00.000+02:002015-04-16T09:04:34.191+02:00Le Horla<div style="text-align: justify;">
<i>D'après l'oeuvre de Guy de Maupassant (1886). Théâtre de Châtillon. Mise en scène et comédien : Jérémie Le Louët. Production : Compagnie des Dramaticules.</i></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est l'histoire d'un homme, rentier, il vit seul, ne travaille pas et se consacre tout entier à la lecture, aux voyages, à jouir de sa propriété à proximité de Rouen, en bord de Seine. Un jour, un vaisseau brésilien longe sa maison et c'est à partir de ce moment que, d'abord imperceptiblement puis de plus en plus nettement, il se met à dérailler jusqu'à en perdre la raison, car il est sujet au délire de la persécution et se croit poursuivi par une créature invisible, le Horla, qui l'attaque d'abord pendant son sommeil en s'asseyant sur sa poitrine pour l'empêcher de respirer et l'étouffer, puis sa présence devient de plus en plus envahissante jusqu'à ne plus le quitter, en le conduisant à brûler sa belle demeure et même, comme le suggère la mise en scène de ce soir, à se brûler la cervelle.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On ne manquera pas d'admirer la performance du seul acteur en scène, Jérémie Le Louët, qui joue particulièrement de son regard de plus en plus exorbité, s'éclairant le visage par en dessous, par côté (gauche, puis droite), par dessus, avec une lampe électrique portative, accentuant les expressions de son visage déformé par l'engoisse. Il communique au spectateur l'état d'esprit de son personnage, d'abord en proie à une légère peur et au doute, suite à des changements dans sa vie qu'il ne parvient pas à expliquer (cauchemars récurrents, fatigue, mauvaise humeur, mélancolie). Un être invisible semble lui pomper son énergie, tout en distillant une inquiétude que son esprit, de plus en plus affaibli, ne parvient pas à dissiper. La demeure semble être hantée par une force maléfique qui s'attaque à son équilibre psychique. Cette impression d'être épié par un esprit aux aguets, tapis dans l'ombre de la nuit alors qu'il se couche pour dormir, va croissant, jusqu'au moment où le personnage voit la créature, sans vraiment la voir : une rose de son jardin cueillie sous ses yeux par... rien ?, des branchages qui se plient de manière inexpliquée, jusqu'aux pages d'un livre qui se tournent toutes seules malgré l'absence du moindre souffle d'air dans la chambre, jusqu'au fait de ne pas pouvoir se voir dans la glace de sa chambre, comme si une forme s'interposait entre lui et le miroir, font peu à peu perdre la raison du personnage qui se met alors à dévaler la pente glissante qui le mène à la folie.</div>
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<br /></div>
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Au début, le spectateur est vite convaincu de la présence du Horla. Puis, peu à peu, un autre élément vient s'ajouter aux causes irrationnelles de notre angoisse et de celle du personnage. C'est que ce dernier perd les pédales et sa raison. Il devient obsédé par Le Horla qu'il sent près de lui à chaque instant, si bien qu'il se précipite sur sa chaise vide pour le chasser à coups de poings assénés dans le vide. Il sent sa présence, sans jamais parvenir à le voir ni à établir la preuve scientifique de sa présence. On finit par hésiter : Le Horla existe-t-il ou alors n'est-il que le produit de l'imagination du personnage de plus en plus dérangé. L'action se conclut par une scène paroxystique au cours de laquelle le héros croit avoir enfermé le Horla à l'intérieur de sa chambre transformée en bunker suite aux travaux qu'il a entrepris pour piéger son assaillant, avant de mettre le feu à sa demeure, tout en ayant oublié les domestiques qui habitent là à demeure...</div>
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<br /></div>
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On est hypnotisé par le jeu de Jérémie Le Louët qui utilise divers procédés de mise en scène / éclairage pour faire monter la tension : variation de son registre vocal, de son débit, de l'angle d'éclairage de son visage, projections vidéos / détourage de la silhouette de l'acteur afin de suggérer le dédoublement schizophrénique du personnage. Le Louët fait également référence à des oeuvres fantastiques contemporaines, on reconnaît ainsi la musique de la scène de bal de <i>Shining</i>. Mais son plus bel effet est sans doute obtenu grâce à un ustensile de cuisine très simple, une bouilloire électrique peinte en rouge qui, lorsqu'il la met en route, émet une vapeur d'eau qui à travers les éclairages scéniques nous figure la silhouette d'un être fantastique, peut-être Le Horla ?</div>
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<br /></div>
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La représentation est suivie d'un débat autour de l'acteur/metteur en scène, animé par des membres du Cercle des Etudes Freudiennes qui nous livrent une analyse psychanalytique de l'oeuvre de Maupassant en faisant quelques références à Lacan qui distingue plusieurs registres de la réalité (symbolique, imaginaire et réel). Le Louët s'explique alors sur les passages de l'oeuvre de Maupassant qu'il a laissés de côté, comme les séances d'hypnose, trop explicatives selon lui. Car rien de tel que le doute, l'inexpliqué et l'inconnu pour susciter l'épouvante... Une relecture intéressante de l'oeuvre de Maupassant, un numéro d'acteur seul en scène spectaculaire mis en valeur par une mise en scène explosive. C'est d'la bombe bébé !</div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com03 Rue Sadi Carnot, 92320 Châtillon, France48.799783 2.287870399999974348.799741999999995 2.2877913999999744 48.799824 2.2879493999999743tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-1695731159109742552015-04-05T20:00:00.000+02:002015-04-15T07:48:59.548+02:00Parc Argonne Découverte<div style="text-align: justify;">
En ce dimanche de demi-saison, nous décidons de nous rendre dans les environs de Vouziers afin de visiter le parc animalier de l'Argonne qui abrite notamment une meute de loups, célèbre dans toute la Champagne-Ardenne. Dans le prolongement du film "Le dernier loup", nous espérons observer le nourrissage de la meute qui promet d'être spectaculaire, car nous avons en tête les images des menaçantes meutes de loups affamés qui semaient la terreur dans les campagnes françaises d'autrefois... Mais nous verrons que le nourrissage n'est pas aussi effrayant que nous l'appréhendons, même s'il n'est pas dénué d'intérêt.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après un heure de route depuis Reims, nous stationnons dans le petit parking automobile attenant au parc et qui contient déjà les voitures de plusieurs touristes venus admirer les splendeurs naturelles du parc -- certains viennent de Belgique ou encore du Royaume-Uni. Après avoir payé notre modeste droit d'entrée de 12,5 €, nous commençons par passer en revue les volières qui contiennent de spectaculaires oiseaux, comme les vautours chauves de taille imposante, notamment lorsqu'ils déploient leurs ailes pour se chauffer les plumes aux premiers rayons du soleil printannier qui illuminent cette mi-journée. Les vautours cohabitent dans la volière avec des buses qui volètent et tentent désespérément de franchir les limites de leur enclos, en vain. Nous passons ensuite devant un couple de cigognes dont l'un des membres couve les oeufs dont est garni leur nid touffu installé sur un promontoire. Puis nous avons le privilège d'observer un couple d'aigles royaux dont l'un est accolé aux mailles du filet qui délimite son espace, tandis qu'il regarde au loin de ses yeux perçants.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus haut, nous atteignons l'enclos des loups -- la meute paraît tranquille, la plupart de ses membres sont allongés de tout leur long sur le flanc et semblent faire la sieste, loin de l'image du prédateur redoutable auquel nous nous attendions.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous prenons ensuite la direction des hamacs bondissants, ce qui nous donne l'occasion de nous avancer sur les installations d'un pas mal assuré. Les enfants n'ont pas nos préventions et s'élancent avec force cris de joie tandis qu'ils rebondissent contre les mailles tendues des filets.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il est bientôt 13h.30, le spectacle d'oiseaux va commencer et nous prenons place sur le terre-plein au-dessus duquel divers volatiles se préparent à évoluer. Les hiboux "grands ducs" ouvrent le spectacle, s'amusant à raser la tête des spectateurs tandis qu'il volent d'un point à l'autre de leur "scène". Chacune de leurs évolutions et récompensée d'un peu de nourriture que leur tendent les fauconniers, un homme et une femme qui se partagent le travail : tandis que l'une amène les oiseaux sur scène et tente d'orienter leur vol dans telle ou telle autre direction, l'autre communique avec le public en lui contant certaines anecdotes sur le comportement des oiseaux. Il nous fait ainsi remarquer le vol parfaitement silencieux des oiseaux nocturnes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Aux hiboux succèdent les chouettes qui ont l'air un peu endormies, puisque le spectacle empiète sur leur temps de sommeil. La chouette Harfang est particulièrement timide et rechigne à évoluer au milieu des spectateurs. Dommage car elle est particulièrement belle, avec ses yeux jaunes et son plumage neigeux et gonflé. Les chouettes effraies, plus petites, sont plus vives et suivent volontiers leur plan de vol. L'une d'entre elles grimpent sur ma casquette avant de rejoindre le gant du fauconnier. Puis c'est au tour des faucons pélerins d'effectuer des vols en piqué à répétition depuis la cime des arbres alentours. L'aigle royal nous impressionne par son envergure et son vol majestueux. Enfin, les cigognes concluent le spectacle en suivant un plan de vol spécifique et indirect. Quelle allure avec leur long bec, leurs pattes d'échassiers et leur robe blanche et noire !</div>
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Ensuite nous assistons à une autre animation, dite 'Spectacle du vivant', centrée autour des différentes techniques de communication des animaux. Nous passons ensuite aux travaux pratiques et les animaux nous montrent leur intelligence en déployant des trésors d'ingéniosité pour dénicher leur nourriture : c'est le cas de rattes, d'une corneille qui regarde les spectateurs intensément avant de commencer son "numéro". Une mention spéciale au furet blanc comme neige qui passe avec enthousiasme dans des sections de tuyaux pour nous montrer l'agilité de son long corps.</div>
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Nous regardons enfin un film en trois dimensions sur les loups et leur comportement. Nous apprenons ainsi que la meute est un groupe extrêmement hiérarchisé, dans lequel la reproduction est réservée au couple dominant. Nous prolongeons le visionnage par une petite collation avant d'aller observer le nourrissage des loups. Surprise, les loups paraissent bien timides face aux spectateurs, qui les gênent pour aller prendre les morceaux de viande disposés en lisière d'enclos par les dresseurs. Finalement, les plus audacieux enlèvent rapidement la viande qui est mise à leur disposition avant de se retirer vers l'arrière pour la déguster tranquillement. Quelques loups plus aventureux s'approchent des humains en les observant d'un oeil curieux, avant de s'allonger pour une sieste digestive.</div>
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Nous concluons notre visite par les animaux de la ferme, plus particulièrement de la basse-cour, en admirant diverses races de poules et coqs, les wyandotte notamment dont le dessin des plumes noires et blanches leur donne l'air d'avoir revêtu des toilettes de haute-couture, à la Jean-Paul Gaultier.</div>
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Une belle journée qui marque le début du printemps véritablement, et une visite très instructive !</div>
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[<i>Crédit photos : Bernard Ziel</i>]</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikPMJbKPVvi68prtqZZ6qfkhesTzWWt14FZMRr76ZTC3zyAoWr1rxS9mtPeCMGY6242TINu3fO_8ZsYD4aR3BsG7BEfk8ZGoAfumpcAf2QV7Fdm1RQrpLNZo6Frs8cgHgL34lHzLrcnd0/s1600/P1010814.jpg" height="240" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="320" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Couple de cigogne veillant sur sa couvée</td></tr>
</tbody></table>
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEFTui8cQM50axHb5lLG5UWwIvZRKliaPOCetbpDKP0lK5gwPDMIdDbW5uAyA0FL1OAbG-PUFHV7qV2PEgTeeKmM6lFKOii8oAZtSq23vI6CTzvVbJ7AOp4wBNtXHEhwPp-9B5AN1SSXo/s1600/P1010807.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEFTui8cQM50axHb5lLG5UWwIvZRKliaPOCetbpDKP0lK5gwPDMIdDbW5uAyA0FL1OAbG-PUFHV7qV2PEgTeeKmM6lFKOii8oAZtSq23vI6CTzvVbJ7AOp4wBNtXHEhwPp-9B5AN1SSXo/s1600/P1010807.jpg" height="480" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vautour chauve déployant ses ailes pour les exposer aux rayons du soleil</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="text-align: center;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-aaE5wjQtx88YQmAXMctRzFGEJUaSF3MfnMIUjXZkDvD8-D1I4CT9zfsSR0UObQYSqRoTc5FXsSnJ5XYK-8Ra4mvYcb7T9_C5ZDrCq_TkRUfoa_LLFBoUSUgtcUtqHvi91jqk0rsEimM/s1600/P1010815.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-aaE5wjQtx88YQmAXMctRzFGEJUaSF3MfnMIUjXZkDvD8-D1I4CT9zfsSR0UObQYSqRoTc5FXsSnJ5XYK-8Ra4mvYcb7T9_C5ZDrCq_TkRUfoa_LLFBoUSUgtcUtqHvi91jqk0rsEimM/s1600/P1010815.jpg" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Aigle royal pensif</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifgwseBYva1t8Tcy_zhNvbKXFyRl9bYA0jnA9rJNpbhYPy_9UnxrTxOf7iH6c9VRE9ntoRhWPsOPvMAUR1NgYFxq1U5tN_-F9CaRxg16W1-WH7WSP0-oCqEAZc8JYbTtAjDxiNxB73qGU/s1600/P1010812.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifgwseBYva1t8Tcy_zhNvbKXFyRl9bYA0jnA9rJNpbhYPy_9UnxrTxOf7iH6c9VRE9ntoRhWPsOPvMAUR1NgYFxq1U5tN_-F9CaRxg16W1-WH7WSP0-oCqEAZc8JYbTtAjDxiNxB73qGU/s1600/P1010812.jpg" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Meute de loups profitant des premiers rayons du soleil</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgojlPLPF_7CcsxgwCo_yXhP4u__Cu7bFeEHQLMsaPorbS2z995e2Pp8gLor0pIUzgkRQSxbOcR1cIrZ6D3gFHxx7BrJ50sfx-e0jwvl_1CyoBLTH0QEcafGi7je-c18anLmpngD-kieW8/s1600/P1010811.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgojlPLPF_7CcsxgwCo_yXhP4u__Cu7bFeEHQLMsaPorbS2z995e2Pp8gLor0pIUzgkRQSxbOcR1cIrZ6D3gFHxx7BrJ50sfx-e0jwvl_1CyoBLTH0QEcafGi7je-c18anLmpngD-kieW8/s1600/P1010811.jpg" height="480" width="640" /></a> </div>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir6zUkTi5Q6gbg-tdvQHgRZRGnX1HD6y8JVg6rI637q0W4fXsTb1xUteXp17QXT044suxKJRCw_8-svMFa9BxXMHlQtgzXBoIijWYtgvsV_p3U-W6XDCIicufZZCOWO8KUmv4q8YOZv2w/s1600/P1010816.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir6zUkTi5Q6gbg-tdvQHgRZRGnX1HD6y8JVg6rI637q0W4fXsTb1xUteXp17QXT044suxKJRCw_8-svMFa9BxXMHlQtgzXBoIijWYtgvsV_p3U-W6XDCIicufZZCOWO8KUmv4q8YOZv2w/s1600/P1010816.jpg" height="480" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Chouette Harfang dite chouette de Harry Potter</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp61HhpS-ZxLd68EcyVIIM_uyyA1FAbh-4ew82PlVE0FOgC4_DUwqvd81oxTX6s3SvrfEHP2S-CiT84cylObR7lOjRhnQlgqrGKX9m_wvGypIDrRlyFNdY548tl7w4CqkHvQU8S_zNj_o/s1600/P1010819.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp61HhpS-ZxLd68EcyVIIM_uyyA1FAbh-4ew82PlVE0FOgC4_DUwqvd81oxTX6s3SvrfEHP2S-CiT84cylObR7lOjRhnQlgqrGKX9m_wvGypIDrRlyFNdY548tl7w4CqkHvQU8S_zNj_o/s1600/P1010819.jpg" height="480" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgomFTrwaTlZBPR28UPQkbG_qJwnxGu_8o-pUH-85TBnQWx6IowwGDO1W6GMJtNO7SSR7Ef_IlS6BO7r_MGdi-raBUfXaDHMmuXiIWz2EW19ulHNpHa-mI6gzMOwkOni2FAkVoPyiuA9pU/s1600/P1010817.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgomFTrwaTlZBPR28UPQkbG_qJwnxGu_8o-pUH-85TBnQWx6IowwGDO1W6GMJtNO7SSR7Ef_IlS6BO7r_MGdi-raBUfXaDHMmuXiIWz2EW19ulHNpHa-mI6gzMOwkOni2FAkVoPyiuA9pU/s1600/P1010817.jpg" height="480" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Chouettes effraies</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp61HhpS-ZxLd68EcyVIIM_uyyA1FAbh-4ew82PlVE0FOgC4_DUwqvd81oxTX6s3SvrfEHP2S-CiT84cylObR7lOjRhnQlgqrGKX9m_wvGypIDrRlyFNdY548tl7w4CqkHvQU8S_zNj_o/s1600/P1010819.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKVzdrg3twf0LGCYwW9CEsKM1kcbsTO16FBRT7Tjgkdrgr5WErUCNp6EW0OomBVvwOi3zWyP8HhlHy2ALP5kDpRtynuEdvEZqa4wzryPuSAqYv-hFLdkT3KBl5fkajMeEZulFVZblqGbA/s1600/P1010821.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKVzdrg3twf0LGCYwW9CEsKM1kcbsTO16FBRT7Tjgkdrgr5WErUCNp6EW0OomBVvwOi3zWyP8HhlHy2ALP5kDpRtynuEdvEZqa4wzryPuSAqYv-hFLdkT3KBl5fkajMeEZulFVZblqGbA/s1600/P1010821.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXj3njHGfLFiqArobCfssOyj0gOMQPvOeDDNlc-7mnsNioSnwk09eyKtP11sB8oa0DWbIKm-W6y39IbnYDhTzWVH5M6FkRjmX2fwC5kFzB7yaUjbS04ubkZaKEJJxXp0D-05XdeeOL_aE/s1600/P1010822.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXj3njHGfLFiqArobCfssOyj0gOMQPvOeDDNlc-7mnsNioSnwk09eyKtP11sB8oa0DWbIKm-W6y39IbnYDhTzWVH5M6FkRjmX2fwC5kFzB7yaUjbS04ubkZaKEJJxXp0D-05XdeeOL_aE/s1600/P1010822.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVbT_lO6mEuNiRd5Qkd78A-UB_ZREZ5v67e1lR82Co2fBdsabe7uM7h_mn91Xfs6R8p7FJUXVcpVGof9u011n4kjJlyloXuMHwwm9YWkCojGMRDL4s_8MELOsdBHjvi2M8oDaHUt6-xlY/s1600/P1010823.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVbT_lO6mEuNiRd5Qkd78A-UB_ZREZ5v67e1lR82Co2fBdsabe7uM7h_mn91Xfs6R8p7FJUXVcpVGof9u011n4kjJlyloXuMHwwm9YWkCojGMRDL4s_8MELOsdBHjvi2M8oDaHUt6-xlY/s1600/P1010823.jpg" height="480" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Coq de race wyandotte écaillée naine</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKMfrVJ9mK9QavajrikeiMffKHzYC_XB4eL4IIxAO9LmGtcKTP2MjV65G3xMRJsOT2TJVMgTfCh-ju1VkRJ-toG7Bu0lZyrpZb2y-Q1in9f6bkTcds3uLmIaEZ_fT72N9DxMXwrht7kLM/s1600/P1010824.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKMfrVJ9mK9QavajrikeiMffKHzYC_XB4eL4IIxAO9LmGtcKTP2MjV65G3xMRJsOT2TJVMgTfCh-ju1VkRJ-toG7Bu0lZyrpZb2y-Q1in9f6bkTcds3uLmIaEZ_fT72N9DxMXwrht7kLM/s1600/P1010824.jpg" height="240" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Furet fauve au long corps agile</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGZUlEUbzrYRMbY-FaCePYPSou55J6LBHdbn0sIfVyK30OR6JWBHl_evCU6s0ek05Zka0R8uoG2wwflcNilDqv7DNzC0iWI6L_G3yD2MkflDXb7ZQdJ0UjpzjZmsl40EhirdX5hNd6A-w/s1600/P1010825.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGZUlEUbzrYRMbY-FaCePYPSou55J6LBHdbn0sIfVyK30OR6JWBHl_evCU6s0ek05Zka0R8uoG2wwflcNilDqv7DNzC0iWI6L_G3yD2MkflDXb7ZQdJ0UjpzjZmsl40EhirdX5hNd6A-w/s1600/P1010825.jpg" height="240" width="320" /> </a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC7D2s79jz84aIkwb4yYvrZDCSUWGO82iQ9TWP4KHqFN3srz_vQvASDy8sNJHHDw2SCExQnpzmSBYcgOwQIlEeSGZ2ZECR9cKW7ZaJiQuZ-lUsskRz53kfYnNIaHqpr0gtrQGSGjyNZgQ/s1600/argonne_Page_1.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC7D2s79jz84aIkwb4yYvrZDCSUWGO82iQ9TWP4KHqFN3srz_vQvASDy8sNJHHDw2SCExQnpzmSBYcgOwQIlEeSGZ2ZECR9cKW7ZaJiQuZ-lUsskRz53kfYnNIaHqpr0gtrQGSGjyNZgQ/s1600/argonne_Page_1.tiff" height="450" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcgvtQlmNMS06HQvcgKEEgqe8XjLpDRkRji_UtDak01WFt1kyimqj6pRPqW_6vnUySlITPWqr4noP-Cfo_Obh-Ew6cezxNba5Rpgka-lGOeIyTPOZRe5UrDdnz47NbASRIrkgTxjkUUyw/s1600/argonne_Page_2.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcgvtQlmNMS06HQvcgKEEgqe8XjLpDRkRji_UtDak01WFt1kyimqj6pRPqW_6vnUySlITPWqr4noP-Cfo_Obh-Ew6cezxNba5Rpgka-lGOeIyTPOZRe5UrDdnz47NbASRIrkgTxjkUUyw/s1600/argonne_Page_2.tiff" height="225" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWcSpTvMePPH5QCd5twSvmP9rl1zpcRxtG5vyzxB8pNs7f3FHGXvesgqwcwBmVa41GnX7gUIiKWsTBfl5wYRwRqaFt2y6hSd-oUpd0rGtC6ygXj6xoGohiuyM-mhrIkhlPBTdsETMXYng/s1600/argonne_Page_3.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWcSpTvMePPH5QCd5twSvmP9rl1zpcRxtG5vyzxB8pNs7f3FHGXvesgqwcwBmVa41GnX7gUIiKWsTBfl5wYRwRqaFt2y6hSd-oUpd0rGtC6ygXj6xoGohiuyM-mhrIkhlPBTdsETMXYng/s1600/argonne_Page_3.tiff" height="225" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixeaDCqeM7V5N7cTJ0rdmwzWB8j1o7xqetPa-F_AAel-dN9hlxyaKeEaVCwLOkI-8WeOtcS1Q_1Z1mA1ASqinkgsLtRNVl7f05psH3REUSAaQgB5Ek28k5IWeQFmcXbbJhFguPZzko3S4/s1600/argonne_Page_4.tiff" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixeaDCqeM7V5N7cTJ0rdmwzWB8j1o7xqetPa-F_AAel-dN9hlxyaKeEaVCwLOkI-8WeOtcS1Q_1Z1mA1ASqinkgsLtRNVl7f05psH3REUSAaQgB5Ek28k5IWeQFmcXbbJhFguPZzko3S4/s1600/argonne_Page_4.tiff" height="225" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />Unknownnoreply@blogger.com0Olizy-Primat, France49.346355 4.7750889999999849.263615 4.61372749999998 49.429095000000004 4.93645049999998tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-76260741221878458662015-03-27T22:00:00.000+01:002015-05-29T17:42:02.739+02:00Les Bas-fonds du Baroque<div style="text-align: justify;">
Cela fait un certain temps que j'ai envie d'aller voir l'exposition consacrée aux bas-fonds du baroque, censée nous montrer l'envers du décor des canons de la peinture classique inspirée par les idéaux antiques célébrés par les peintres de la Renaissance.</div>
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Là, nous suivons une bande de peintres italiens et étrangers, installés dans la Rome du 17e siècle, dans leurs libations et autres évènements qui marquent leur style de vie bohème, ce qui les amène à vivre au contact du monde interlope qu'ils décrivent sur leurs toiles : voleurs, bandits de grand chemin, courtisanes, sorcières, diseuses de bonne aventure, invertis, ou mendiants, en bref, tout le petit peuple qui fréquente le monde des tavernes. Tous y sont décrits avec un sens aigu du réalisme, ce qui amène les peintres à faire un pied de nez à certaines convenances artistiques (scènes de défécation, de beuverie, de vols avec violence, etc.). Leurs provocations sont néanmoins tempérées par la splendeur des ruines antiques de la ville éternelle qui offrent un écrin dramatique aux scènes quotidiennes ayant cours aux pieds des palais.</div>
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<div style="text-align: center;">
[<i>Les commentaires qui accompagnent les œuvres sont transposés des cartons de l'exposition même.</i>]</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8FWKpYI0fKFpzNaZYUxapz-cJpM0DSD-HpSDE5zIB9BqGrbUpNL4mvYW7z9j8tKoegW57Wls85yVSttnfMNM1r2nASWjF_QBXUrHicOKnooJ_clbaZmqKHl30x6b6djVUBei8MkhtrHo/s1600/20150327_192507_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8FWKpYI0fKFpzNaZYUxapz-cJpM0DSD-HpSDE5zIB9BqGrbUpNL4mvYW7z9j8tKoegW57Wls85yVSttnfMNM1r2nASWjF_QBXUrHicOKnooJ_clbaZmqKHl30x6b6djVUBei8MkhtrHo/s1600/20150327_192507_Cours+la+Reine.jpg" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Galerie sud du Grand Palais, entre mosaïques au sol, peintures au plafond, grandes fenêtres traversantes, un concentré de la grandeur du Second Empire </td></tr>
</tbody></table>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjgybAFzNPfw-Jym27x8o30bbjD21pdY4_SZsLePluQZA5ABSBRBY9Jb0AcNvTmxpaVukJYT8h8eoK7X6Llb7w7q46L99q_UzUQZhGfprRBvR_ZdlOolhykjqYABNiWlXugmfbGObFlaQ/s1600/20150327_192607_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjgybAFzNPfw-Jym27x8o30bbjD21pdY4_SZsLePluQZA5ABSBRBY9Jb0AcNvTmxpaVukJYT8h8eoK7X6Llb7w7q46L99q_UzUQZhGfprRBvR_ZdlOolhykjqYABNiWlXugmfbGObFlaQ/s1600/20150327_192607_Cours+la+Reine.jpg" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Faune Barberini : découvert vers 1625 durant les travaux de fortification du château Saint-Ange menés à l'instigation du pape Urbain VIII sur l'ancien mausolée de l'empereur Hadrien, l'original en marbre de cette statue demeura dans sa famille, au palais Barberini, jusqu'à la fin du 18e siècle (avant de rejoindre la glyptothèque de Münich).<br />
<br />
Ses oreilles pointues, sa queue et la peau de panthère y font reconnaître un faune. Si sa posture nonchalante varia au gré des restaurations, le marbre acquit aussitôt une grande renommée parmi les antiques de Rome en raison de son caractère exceptionnel, bien qu'éloigné des préceptes du classicisme.</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6_YdViG9Mjf7s4jv6tUgNd8iw9GqLpcp6UTttsIEJgVsB0KhAlZsoV0RJUos1VKI0pTnsKMNMtRk0G89EueGn0rc3rAO9zfDB2jv3e8tm-5TEiGRZC5rW-YHMw8HoQM4-wXmuTWPnXow/s1600/20150327_192621_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6_YdViG9Mjf7s4jv6tUgNd8iw9GqLpcp6UTttsIEJgVsB0KhAlZsoV0RJUos1VKI0pTnsKMNMtRk0G89EueGn0rc3rAO9zfDB2jv3e8tm-5TEiGRZC5rW-YHMw8HoQM4-wXmuTWPnXow/s1600/20150327_192621_Cours+la+Reine.jpg" width="240" /></a></div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGDj9QvD7bHLUtjVr6yMrzjVevb_jB6nLo_uqzi2_q011FRVVA5cjIB-bpq4Wy4FPydAcd59oNnPlYlyy8W0Qwr2dWDUWmbvgH2jiuT-f3pFlmyYtYr0iB_eLJ4DGm_Z3rPpmomTMnB8w/s1600/20150327_192706_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGDj9QvD7bHLUtjVr6yMrzjVevb_jB6nLo_uqzi2_q011FRVVA5cjIB-bpq4Wy4FPydAcd59oNnPlYlyy8W0Qwr2dWDUWmbvgH2jiuT-f3pFlmyYtYr0iB_eLJ4DGm_Z3rPpmomTMnB8w/s1600/20150327_192706_Cours+la+Reine.jpg" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Torse du Belvédère (reproduction de 1902 en plâtre) : Ornement du Belvédère du Vatican depuis le début du 16e siècle, le modèle en marbre du Torse, signé par Apollonios d'Athènes, ne fut jamais restauré ni complété avec des membres modernes comme cela se pratiquait d'ordinaire. Sa puissance fascina les artistes, à commencer dit-on par Michel-Ange, et l'on en trouve des versions en plâtre comme celle-ci dans les principales académies, ce qui en suscita d'innombrables représentations dessinées et gravées. Son caractère fragmentaire joua incontestablement un grand rôle dans le goût pour l'inachèvement dans la sculpture occidentale.</td></tr>
</tbody></table>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicdeGA9R2Fj8KJ9zgdq_3i0Anhc9Uw19Qamwt0FZd9C1gLNbXXeIdVPti9iMvsadclICOCX43kxfRG5cm3nJRzE7sA3qJWSUXWbFg1LmirEZ79ExvyN9W8uikQGKbrr3eUjU39skAQDF8/s1600/20150327_192718_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicdeGA9R2Fj8KJ9zgdq_3i0Anhc9Uw19Qamwt0FZd9C1gLNbXXeIdVPti9iMvsadclICOCX43kxfRG5cm3nJRzE7sA3qJWSUXWbFg1LmirEZ79ExvyN9W8uikQGKbrr3eUjU39skAQDF8/s1600/20150327_192718_Cours+la+Reine.jpg" width="240" /></a></div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1NnJ99pckR6xKIg6MA4Atq2MymUCnfWgyz4nMJjGkqFRhwWko2_Ws_GAPPkmA74f9c88SYg8ltNacVE0zfL-NmYl5hqEjI4hK90vcqedH-h9U-qq6EUEFNWohk6-XrOVthL7SnG7P-7E/s1600/20150327_193130.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1NnJ99pckR6xKIg6MA4Atq2MymUCnfWgyz4nMJjGkqFRhwWko2_Ws_GAPPkmA74f9c88SYg8ltNacVE0zfL-NmYl5hqEjI4hK90vcqedH-h9U-qq6EUEFNWohk6-XrOVthL7SnG7P-7E/s1600/20150327_193130.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bartolomeo Manfredi, Bacchus et un buveur (vers 1621-1622)<br />
Manfredi joue ici sur la réalité et fiction. Bacchus, hilare et vulgaire, enseigne le goût de l'ivresse à un buveur assoiffé, issu du quotidien du peintre, vêtu d'un costume de l'époque</td></tr>
</tbody></table>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ71uK0tMHk1hZY51AMgeBarlzmzwH-4J06fiE2sPTEs4yASOrwSWKepQ0YH7wvoXm5Tp_1d3mesV4H6Pwm0nqCtojuYPStDFfaKqVrlfqEQceF0qN-G0-eHmhACU_t0GXMXHAFodp8Xo/s1600/20150327_194255_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ71uK0tMHk1hZY51AMgeBarlzmzwH-4J06fiE2sPTEs4yASOrwSWKepQ0YH7wvoXm5Tp_1d3mesV4H6Pwm0nqCtojuYPStDFfaKqVrlfqEQceF0qN-G0-eHmhACU_t0GXMXHAFodp8Xo/s1600/20150327_194255_Cours+la+Reine.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pietro Paolini (Lucques, 1603-1681) - Les Tricheurs, vers 1625<br />
Tel le fils prodige, un jeune élégant, emporté par son goût du jeu, est la proie d'escrocs experts, le joueur torve, son associé musicien et une désuidante courtisane. Avec impudence, ils manipulent, trichent et volent, sous nos yeux. Mais sommes-nous témoins ou complices ? Le jeune serveur à l'étrange visage abstrait, semble nous interroger.</td></tr>
</tbody></table>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgceJQQVPa4fnqEn07_2qARbqX6tlvKR5rn66BWM-H0BgXboKrUw_VV4t_LQWPGMKvAifanNTJvxYkMN3OaSVJ0drYS2_0DYC6e7K9B1tmp4cy8SEcPM7D5Vgvfk7aX8fblruK2Dz1ffXQ/s1600/20150327_194537_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgceJQQVPa4fnqEn07_2qARbqX6tlvKR5rn66BWM-H0BgXboKrUw_VV4t_LQWPGMKvAifanNTJvxYkMN3OaSVJ0drYS2_0DYC6e7K9B1tmp4cy8SEcPM7D5Vgvfk7aX8fblruK2Dz1ffXQ/s1600/20150327_194537_Cours+la+Reine.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Giovanni Lanfranco (Parme, 1582 - Rome, 1647)<br />
Jeune homme nu au chat, vers 1620-1622<br />
Cette étonnante "Vénus masculine", qui met en scène, au coeur du 17e siècle, une sexualité illicite, était accrochée, en 1677, aux cimaises du palais romain de la reine Christine de Suède ! La draperie du premier plan évoque le rideau qui devait alors recouvrir ce tableau sulfureux, qu'on ne dévoilait qu'à des invités choisis. Il appartint au 18e siècle au régent, le duc d'Orléans.</td></tr>
</tbody></table>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeQ3WJK2lLKOwicDKs7S2oR-Ye-qv7-s3veaCIMOWbG7YZrQrjK4LnSr1FvEnRajvvr16VWt7IQYtambmYsAZPCuY6sAmiEkrwemsOqNhMCxOsOArv68z_VIGNbrLxhxOLhmil4AWTaPg/s1600/20150327_194723_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeQ3WJK2lLKOwicDKs7S2oR-Ye-qv7-s3veaCIMOWbG7YZrQrjK4LnSr1FvEnRajvvr16VWt7IQYtambmYsAZPCuY6sAmiEkrwemsOqNhMCxOsOArv68z_VIGNbrLxhxOLhmil4AWTaPg/s1600/20150327_194723_Cours+la+Reine.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jan Both (Utrecht, vers 1618 - 1652)<br />
Fête et rixe aux abords de l'ambassade d'Espagne, 1637 - 1638<br />
Le tableau évoque un fait divers réel : les festivités organisées en 1637 par l'ambassadeur d'Espagne à Rome, piazza di Spagna, en l'honneur de l'élection de l'empereur Ferdinand III de Habsbourg. Cependant, Both ne relate pas la cérémonie officielle ou les feux d'artifices, mais le moment où la fête dégénère.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-CleV4QmdBwECLaK_1PSzWpSsshlccpeFfEEyN3flKVQ0Kp5RMnPMIJZlzkRwn8I1dpq3K04dG6Cqn7n5jGAuybksS42h7BiN9RLAKxCi92d21ldExQrA7Z0uEq4GU3zUv5EXv3riDjg/s1600/20150327_194914_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-CleV4QmdBwECLaK_1PSzWpSsshlccpeFfEEyN3flKVQ0Kp5RMnPMIJZlzkRwn8I1dpq3K04dG6Cqn7n5jGAuybksS42h7BiN9RLAKxCi92d21ldExQrA7Z0uEq4GU3zUv5EXv3riDjg/s1600/20150327_194914_Cours+la+Reine.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jan Miel (Beveren-Waes, 1599 - Turin, 1664)<br />
Scène de bigandage dans la campagne romaine, vers 1745-1650<br />
Dans un magnifique paysage qui chante la beauté de la campagne romaine, prend place une scène de brigandage d'une extrême violence. L'artiste joue à dessein de ce contraste saisissant entre une nature idéale et la folie humaine, tout en évoquant une réalité quotidienne de la Rome du 17e siècle.</td></tr>
</tbody></table>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjITMgrsLe2qzTzd0Nh1mBKGgKRgn9oAKoMsVRG3qCBsf-ceYq-XyeL11TuUXihc3UMNlHzX-SV0PjNNV_o-d055LSiid9wHTMJiv9TIumD8qIL9gjUvhzBS56EZ4En4ReglRgSw1SxN6w/s1600/20150327_195550_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjITMgrsLe2qzTzd0Nh1mBKGgKRgn9oAKoMsVRG3qCBsf-ceYq-XyeL11TuUXihc3UMNlHzX-SV0PjNNV_o-d055LSiid9wHTMJiv9TIumD8qIL9gjUvhzBS56EZ4En4ReglRgSw1SxN6w/s1600/20150327_195550_Cours+la+Reine.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Claude Gellée, dit Le Lorrain<br />
(Chamagne, Vosges, vers 1604-1605 - Rome, 1682)<br />
Dans la lumière rose d'une fin de journée romaine, se dresse la silhouette de l'église de la Trinité-des-Monts. Avec les délicates frondaisons qui se dessinent sur l'horizon, le Lorrain nous distrait de l'épisode du premier plan : plongée dans la pénombre, se déroule sous nos yeux une scène de prostitution explicite entre l'entremetteuse, les clients et de très jeunes filles de joie.</td></tr>
</tbody></table>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitO-DOklLH6K7pCC9VR65R_XV5masdHOGBVzFKIYXzpy0u3E8fw70o8mirr7c6kNFQiTat3aRJFv-2ZciPIIp7M60ly4coHv5-dtmRasmlIdZqaIIZ3gYkPyNY4vIM12z-Pmrj50piRQY/s1600/20150327_200006_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitO-DOklLH6K7pCC9VR65R_XV5masdHOGBVzFKIYXzpy0u3E8fw70o8mirr7c6kNFQiTat3aRJFv-2ZciPIIp7M60ly4coHv5-dtmRasmlIdZqaIIZ3gYkPyNY4vIM12z-Pmrj50piRQY/s1600/20150327_200006_Cours+la+Reine.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les Lutteurs<br />
Plâtre, tirage probablement réalisé en 1827,<br />
d'après une réplique romaine en marbre du 1er siècle après JC d'un original grec du 3e siècle avant JC.<br />
Découvert en 1583 près de la porte Saint-Jean à Rome, le groupe des Lutteurs fut aussitôt acquis par le cardinal Ferdinand de Médicis. Il orna la Villa Médicis jusqu'en 1677, date de son transfert à Florence où ce marbre devint l'un des ornements majeurs de la Tribune des Offices. Le groupe fut très vite célèbre et Philippe IV d'Espagne comme Louis XIV en commandèrent des copies.</td></tr>
</tbody></table>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJy2K3aRU4jEOsGKT0u7twsu8b6PWs9tSCW9NuIr2BYBoOVlEZFRNqsYtI4aER2IWom3nYPqfB6XiXbf8HU9er97m5sG8rIB7z-3glF-6qftP4ZHiCIyYj7t53KFyaymm60jrA9j6A1g8/s1600/20150327_200020_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJy2K3aRU4jEOsGKT0u7twsu8b6PWs9tSCW9NuIr2BYBoOVlEZFRNqsYtI4aER2IWom3nYPqfB6XiXbf8HU9er97m5sG8rIB7z-3glF-6qftP4ZHiCIyYj7t53KFyaymm60jrA9j6A1g8/s1600/20150327_200020_Cours+la+Reine.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikD42aoqBT3OuzYfFVzrgl0BGYoxWLBTX67ltf5YBmr4uxfJUdB0dquE2ro1VsetDVcD7b7gfQCV-NUqW8SyZXy4uVj-oNoZM8D8vDio9CwirGIa7lNUoyyWYrPTPVvdwbMrl5br3244I/s1600/20150327_200033_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikD42aoqBT3OuzYfFVzrgl0BGYoxWLBTX67ltf5YBmr4uxfJUdB0dquE2ro1VsetDVcD7b7gfQCV-NUqW8SyZXy4uVj-oNoZM8D8vDio9CwirGIa7lNUoyyWYrPTPVvdwbMrl5br3244I/s1600/20150327_200033_Cours+la+Reine.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0O_PhKIyMLFYPnhbRk5M57eHseDmv9RH7SIhP6940ogktWPZraoyFL9h5ghToEaktS53VMfWSd6gLR6ev0PDB283XQn8be5VcNDoLQZl8NqwpVvwA_svxYspjhBGiLIA3PdM3j0Ljgv4/s1600/20150327_200216_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0O_PhKIyMLFYPnhbRk5M57eHseDmv9RH7SIhP6940ogktWPZraoyFL9h5ghToEaktS53VMfWSd6gLR6ev0PDB283XQn8be5VcNDoLQZl8NqwpVvwA_svxYspjhBGiLIA3PdM3j0Ljgv4/s1600/20150327_200216_Cours+la+Reine.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Hermès à la sandale dit Cincinnatus<br />
Plâtre, tirage ralisé entre 1795 et 1822, d'après un marbre romain d'époque impériale.<br />
Le modèle en marbre de cet antique célèbre, aujourd'hui conservé au Louvre, était visible dans la villa Peretti-Montalto (plus tard Negroni) à Rome depuis la fin du 16e siècle jusqu'à son achat par Louis XIV, en 1685, qui le plaça à Versailles. Le soc de charrue ajouté au cours d'une première restauration lui valut d'être identifié avec le général Cincinnatus, vertueux consul retiré sur ses terres avant d'être rappelé au pouvoir par les sénateurs romains. De grands modèles en plâtre comme celui-ci contribuèrent à la notoriété de cette figure, auprès des artistes dans l'Europe des académies.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPOLY-EqiZM-kYiDCyMnMVsVloPDUwzXXofiB7bc8XmYCv6LKQoNGtVFTAN_X-jAaI0WomubHwT4399UC2bRPG1CdRyyGFJVkzuQPBfmhpPYljQ8DQkWtTW9vXrOLdwaA9NNQAaZWou2s/s1600/20150327_200231_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPOLY-EqiZM-kYiDCyMnMVsVloPDUwzXXofiB7bc8XmYCv6LKQoNGtVFTAN_X-jAaI0WomubHwT4399UC2bRPG1CdRyyGFJVkzuQPBfmhpPYljQ8DQkWtTW9vXrOLdwaA9NNQAaZWou2s/s1600/20150327_200231_Cours+la+Reine.jpg" width="240" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIPrwQJNCwHC-vyN1qnm0hSqCQcPg-cvQ5vX7pp17hkoVa2L2rFHNzFdefda-fw0CzxwJwZUrgYG0LseMt7mq3YbF2wi5gFae0B2pPRpgysSz1jaHxtTxlgWYk36J32BuRNWKwP4b04NE/s1600/20150327_200246_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIPrwQJNCwHC-vyN1qnm0hSqCQcPg-cvQ5vX7pp17hkoVa2L2rFHNzFdefda-fw0CzxwJwZUrgYG0LseMt7mq3YbF2wi5gFae0B2pPRpgysSz1jaHxtTxlgWYk36J32BuRNWKwP4b04NE/s1600/20150327_200246_Cours+la+Reine.jpg" width="150" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgveuYWX7oJWdSVmKDEPFOhzJ4loz0pyxXqo42UPDWi-lc5CV5rcovyvFVX31fhlJYOirF45CEB375pRVRPorICOAMf6CIycw0xuwdATBiUQHRhKO_pTXoNvVO7ADVomZ8O6rYLTW9UWg4/s1600/20150327_200259_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgveuYWX7oJWdSVmKDEPFOhzJ4loz0pyxXqo42UPDWi-lc5CV5rcovyvFVX31fhlJYOirF45CEB375pRVRPorICOAMf6CIycw0xuwdATBiUQHRhKO_pTXoNvVO7ADVomZ8O6rYLTW9UWg4/s1600/20150327_200259_Cours+la+Reine.jpg" width="150" /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmBF2EWAd0Pg5CdZaoujknIJvoQGAkp81-ilkoNqewe88Up76n_qwE8MozVN3eDpXXUO8K_buQZudePxEb0d7bG9KbyhYjVddTlGMni5IG_Fb763ajg4O1wWF_5b374CCLBwe6qk6ccbM/s1600/20150327_200924_Port+de+la+Concorde.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmBF2EWAd0Pg5CdZaoujknIJvoQGAkp81-ilkoNqewe88Up76n_qwE8MozVN3eDpXXUO8K_buQZudePxEb0d7bG9KbyhYjVddTlGMni5IG_Fb763ajg4O1wWF_5b374CCLBwe6qk6ccbM/s1600/20150327_200924_Port+de+la+Concorde.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Gerrit van Honthorst (Utrecht 1590-1656)<br />
Concert avec trois musiciens, vers 1616-1618)<br />
Peint alors qu'Honthorst séjourne chez le marquis Giustiniani, l'un des plus importans collectionneurs romains et un gran mélomane, ce concert "à la chandelle" est à l'image du goût raffiné de l'amateur : le duo, délicatement accordé, déchiffre une partition, accompagné par un joueur de luth, qui a délaissé sa guitare (un instrument plus familier des tavernes que des intérieurs de l'aristocratie). La musique est ici symbole d'harmonie.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIpW1C0l1rTKhu3gd4f68BybU2T4TWay8sNyrLlAot2ST7-0oW28Djv8Ex_Hz1xE0BlLoIj3ndG4KAITM6MRYtGYxy7uj8uhiHisLinIeYCazLSBRgWsyRRg2YBPjxXzrpCDnjNSFI-xM/s1600/20150327_200940_Port+de+la+Concorde.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIpW1C0l1rTKhu3gd4f68BybU2T4TWay8sNyrLlAot2ST7-0oW28Djv8Ex_Hz1xE0BlLoIj3ndG4KAITM6MRYtGYxy7uj8uhiHisLinIeYCazLSBRgWsyRRg2YBPjxXzrpCDnjNSFI-xM/s1600/20150327_200940_Port+de+la+Concorde.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju_BhuPOXYdgp3yfRn45SFI5Ks2-FGqE4qcC5gdhd-g74lVo98apoU4-TQyTujNN3AOqRw8eGefftb8w8sJ26NPGyIljye3tWRdrPLEcEPTdAhQTITl-BgoyHVQlcJoJQUA8jLnexeafU/s1600/20150327_201257_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju_BhuPOXYdgp3yfRn45SFI5Ks2-FGqE4qcC5gdhd-g74lVo98apoU4-TQyTujNN3AOqRw8eGefftb8w8sJ26NPGyIljye3tWRdrPLEcEPTdAhQTITl-BgoyHVQlcJoJQUA8jLnexeafU/s1600/20150327_201257_Cours+la+Reine.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Michael Sweerts (Bruxelles, 1618 - Goa, 1664)<br />
Vieille femme filant, 1646-1647<br />
C'est avec délicatesse et retenue que Sweerts dépeint le monde des humbles. Il brosse icile portrait d'une vieille fileuse absorbée par sa tâche dans un intérieur dépouillé. Le peintre ne nous dit rien de plus en nous laissant méditersur cette icône du quotidien.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiahWBptD-j0AT6hwMj19ZxOeSAQt_Z7HAXK7mXiLF8jvEKIfJffm9hGAnT0pCcueJWEuxNw_9kg01DkOXpdTRIIE8kRl5mCCKdbr-sUnp3jGcrCZ_qjRNeTuU7Tw2tDeiK_aFrrXhwNvI/s1600/20150327_201344_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiahWBptD-j0AT6hwMj19ZxOeSAQt_Z7HAXK7mXiLF8jvEKIfJffm9hGAnT0pCcueJWEuxNw_9kg01DkOXpdTRIIE8kRl5mCCKdbr-sUnp3jGcrCZ_qjRNeTuU7Tw2tDeiK_aFrrXhwNvI/s1600/20150327_201344_Cours+la+Reine.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Nicolas Tournier (Montbelliard, 1590 - Toulouse, 1639)<br />
Jeune homme à la fiasque, avant 1620<br />
Plus que l'image d'un joyeux pilier de taverne, ce jeune buveur qui détourne le regard, semble incarner le pouvoir d'introspection et la recherche de connaissance exprimés dans l'antique dicton, <i>In vino veritas</i>. C'est le même modèle que sollicitera à nouveau Tournier pour figurer dans son <i>Concert</i> un jeune luthiste rêveur.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOthMZFyMQnsQ_bf9wD2FIAN7Ii3ByYADXzJl4fV13F-7BGy4CD1zZEjfJkApW1yKSbxKgXuB1ztxUZJNl_n0CwvazOlKgYc2QEB2vq_G5pZt1_FxANNVWkjbCj2LvyVrr2OOExZmePKM/s1600/20150327_201637_Avenue+Dutuit.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOthMZFyMQnsQ_bf9wD2FIAN7Ii3ByYADXzJl4fV13F-7BGy4CD1zZEjfJkApW1yKSbxKgXuB1ztxUZJNl_n0CwvazOlKgYc2QEB2vq_G5pZt1_FxANNVWkjbCj2LvyVrr2OOExZmePKM/s1600/20150327_201637_Avenue+Dutuit.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Anonyme italien<br />
Mendiant au cistre<br />
Ce portrait est extraordinaire à tous égards : par son format monumental, la qualité de son rendu, son sujet, un gueux en haillons, et enfin le cistre, un instrument de musique particulièrement prisé au 17e siècle, que personne à l'époque n'aurait associé à un mendiant. Peut-être évoque-t-il alors la figure du gueux philosophe.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju2O0kcyMrvwWyMnjWSJ5ZgS6r0V13hoYb-4OEYGvQatSjbkU7edpmGylpfaEQqOAyPAklkVkg11twzVWA65XYGgzaQW-xP1P5Jg0r_JGMXo1a98TVXg5N_nTDlS8e34Xbil7Qbh1jibQ/s1600/20150327_201742_Port+de+la+Concorde.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju2O0kcyMrvwWyMnjWSJ5ZgS6r0V13hoYb-4OEYGvQatSjbkU7edpmGylpfaEQqOAyPAklkVkg11twzVWA65XYGgzaQW-xP1P5Jg0r_JGMXo1a98TVXg5N_nTDlS8e34Xbil7Qbh1jibQ/s1600/20150327_201742_Port+de+la+Concorde.jpg" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jusepe de Ribera (Xàvita, 1591 - Naples, 1652)<br />
Mendiant, vers 1612<br />
Avec maestria et une sensibilité à fleur de peau, Ribera, le grand peintre caravagesque espagnol, brosse ici un extraordinaire portrait : non pas celui d'un cardinal ou d'un apôtre, mais celui d'un simple mendiant en haillons, qui tend timidement son chapeau pour faire l'aumône. C'est à nous, spectateur, que le pauvre homme s'adresse. </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYnckg0H0JMRN__7shdPrzh9zdsyxKyWgwulPiSAK2C0GZTE6BMpLLvOfEkFph_NVHNSLlOKDXf6DUIhi7KZs7E04tjL1I7uFUx4SiGzZEdC7bVimoIsA8-HyGldaqE8S_X54jYzuywY8/s1600/20150327_201956_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYnckg0H0JMRN__7shdPrzh9zdsyxKyWgwulPiSAK2C0GZTE6BMpLLvOfEkFph_NVHNSLlOKDXf6DUIhi7KZs7E04tjL1I7uFUx4SiGzZEdC7bVimoIsA8-HyGldaqE8S_X54jYzuywY8/s1600/20150327_201956_Cours+la+Reine.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Théodoor Rombouts (Anvers, 1597-1637)<br />
Rixe entre joueurs, vers 1620-1630<br />
Dans la pénombre d'une taverne, lieu de plaisir et de vice, un élégant jeune homme cède à la violence face au joueur qui l'as sans doute dupé. Au-delà de la mise en scène théâtrale de la colère (l'un des sept péchés capitaux), cette évocation du quotidien des bas-fonds romains dénonce les conséquences dangereuses du jeu.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfUw-bcaWC8NRVXviMOLW8xZri5IDvR8cHnij9TX45niqpsVkvotuCDwrwhI0xMUZpK6nv384zY02esQP0kN_Swq3mBB2AAiKjeaE4ACf8xhGcDdj0DG5CwV7U0f0_DLWM6BRFEEw_fRs/s1600/20150327_202110_Avenue+Charles+Girault.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfUw-bcaWC8NRVXviMOLW8xZri5IDvR8cHnij9TX45niqpsVkvotuCDwrwhI0xMUZpK6nv384zY02esQP0kN_Swq3mBB2AAiKjeaE4ACf8xhGcDdj0DG5CwV7U0f0_DLWM6BRFEEw_fRs/s1600/20150327_202110_Avenue+Charles+Girault.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Maître des Joueurs, actif dans le premier quart du 17e siècle<br />
Buveur ou Allégorie du Goût, vers 1610-1620<br />
Suivant les modèles de Ribera, le Maître des joueurs interprète l'allégorie des cinq sens dans l'univers trivial du qotidien. Car ce buveur enthousiaste prend la pose devant les restes d'un repas frugal pour personnifier le Goût. Il tient d'une main ferme sa fisque de vin et de l'autre son verre. Le portrait, d'une grande acuité, allie ici à la crudité, une pointe d'ironie.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWN-T6IG_96ydSYkHalO-tCr0PvPVEj4VtwAfVpAIZJWQuc-1DESJPoGSrIX6FlEHuw92Cs5zUUTPdCLVzoWcjah2-pj0UzcQxUlsQVzuF8SyL6XEBd8zaNcsrw9mqe6NRWLMkqjxye2s/s1600/20150327_202423_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWN-T6IG_96ydSYkHalO-tCr0PvPVEj4VtwAfVpAIZJWQuc-1DESJPoGSrIX6FlEHuw92Cs5zUUTPdCLVzoWcjah2-pj0UzcQxUlsQVzuF8SyL6XEBd8zaNcsrw9mqe6NRWLMkqjxye2s/s1600/20150327_202423_Cours+la+Reine.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6ILfCmyjQBaZXslh6wY1AtpS7PBzQVfFGOMa3o04DOXqZvitMbw7DDXItqf5zFuDYxryT6VrxBStqeJ1wCLbiYWrguxOSgKRKXWO-UUMcljwLTMsfsmnMaMeWTA0m5Lp9HrG3ippj4B8/s1600/20150327_202440_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6ILfCmyjQBaZXslh6wY1AtpS7PBzQVfFGOMa3o04DOXqZvitMbw7DDXItqf5zFuDYxryT6VrxBStqeJ1wCLbiYWrguxOSgKRKXWO-UUMcljwLTMsfsmnMaMeWTA0m5Lp9HrG3ippj4B8/s1600/20150327_202440_Cours+la+Reine.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhDY992kaAarAgprxvQQPODpch6tKp3ICwfYHoQ2RDa7Z-2h9JahHad8qr3M5BJpy9KCa6VavKdF_1VrUwjqysAqtTUzYf06hjHWe-r7E6a68Tjo8AGf_xUHSrU57AAk6p8yplNe8A2LM/s1600/20150327_202452_Cours+la+Reine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhDY992kaAarAgprxvQQPODpch6tKp3ICwfYHoQ2RDa7Z-2h9JahHad8qr3M5BJpy9KCa6VavKdF_1VrUwjqysAqtTUzYf06hjHWe-r7E6a68Tjo8AGf_xUHSrU57AAk6p8yplNe8A2LM/s1600/20150327_202452_Cours+la+Reine.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Michael Sweerts (Bruxelles, 1618 - Goa, 1664)<br />
Lutteurs romains, vers 1648-1650<br />
Sweerts représente ici un tournoi de lutte supervisé par un jury, dans une rue sombre de Rome. Il insiste sur les gestes de frayeur et plonge la scène dans l'obscurité, afin d'évoquer la tension dramatique d'une rixe. Mais il s'inspire aussi de la pose du groupe antique des <i>Lutteurs</i>, découvert alors depuis peu (voir plus haut).</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_8YB0GBXtC_EKxuwS8r3nuHRve-80bN2p8cscF9FS-1OUtZ3eat-Vus0bVeRGngCrpvmdemxbRBGRJw7z5z8vD-iF7pP5Lbzz38ldmCECEljke2Rf6hTJANNr3PetPUbjBPsK-3SSzQ4/s1600/20150327_204454_All%C3%A9e+Marcel+Proust.mp4" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_8YB0GBXtC_EKxuwS8r3nuHRve-80bN2p8cscF9FS-1OUtZ3eat-Vus0bVeRGngCrpvmdemxbRBGRJw7z5z8vD-iF7pP5Lbzz38ldmCECEljke2Rf6hTJANNr3PetPUbjBPsK-3SSzQ4/s1600/20150327_204454_All%C3%A9e+Marcel+Proust.mp4" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A la sortie de l'exposition <i>Les Bas-fonds du Baroque</i>, du haut de l'escalier menant à l'entrée d'honneur du Petit Palais, brillent les décorations animées projetées sur la façade du Grand Palais à l'occasion de la Paris Art Fair.</td></tr>
</tbody></table>
<br />Unknownnoreply@blogger.com1Petit Palais, Avenue Winston Churchill, 75008 Paris, France48.8660479 2.314589599999976627.5223879 -38.994004400000023 70.2097079 43.623183599999976tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-2413856814571277722015-03-23T22:00:00.000+01:002015-04-07T16:30:42.039+02:00Paris of the North<div style="text-align: justify;">
<i>Titre original : Paris nordursins ; 2014 ; sortie française mars 2015 ; réalisé par Hafsteinn Gunnar Sigurdsson ; avec Björn Thors (Hugi) ; Helgi Björnsson (Velgar) ; Nanna Kristin Magnusdottir (Erna)</i></div>
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Hugi, 37 ans, est remplaçant dans l'école d'un petit village islandais perdu au milieu de nulle part.</div>
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Il assiste régulièrement aux réunions de la branche locale des Alcooliques Anonymes (bien que l'anonymat soit difficile à conserver dans un village de 150 habitants où l'on croise les mêmes têtes, où que l'on aille). Hugi apprend également le portugais sur internet afin de rester en contact avec son ex-petite amie (c'est d'ailleurs dans cette langue qu'il apprendra que cette dernière a désormais un nouveau petit ami portugais, par le biais de ce dernier). Il réalise ainsi qu'il sacrifie sa relation actuelle avec Erna pour une histoire passée sans espoir de retour, et c'est ce qui le poussera à laisser Erna sortir avec son père qui, en proie à des difficultés matérielles après un long séjour en Thailande, lui rend visite et bouscule toutes les petites habitudes (le jogging, les réunions avec les AA, la télévision, les sorties au bar avec ses relations des AA, les cours à ses élèves), qu'il a érigées en autant de remparts contre la dépression qui le guette et dont il a déjà souffert à Reykjavik, avant qu'il ne trouve refuge dans le village dans lequel se situe l'intrigue du film.</div>
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Le film est ainsi une longue méditation sur les relations humaines, vues pour l'essentiel à travers le regard de Hugi, qui tente désespérément de trouver sa place dans cette micro-société, sans vraiment y parvenir. C'est ainsi qu'il décide de plier bagage à la fin du film, choisissant de faire face en allant tenter sa chance dans le vaste monde : retournera-t-il dans la grande ville, ira-t-il à l'étranger, saisira-t-il les chances qui lui tendent les bras, en tout cas, sa décision est prise et il est prêt à affronter sa vie à bras le corps. Contrebalançant la fébrilité des personnages qui semblent tous être à la poursuite d'un idéal qu'ils ne peuvent pas atteindre, la montagne Thorfinnur (sorte de Table Mountain grise de roches volcaniques) qui surplombe le village et le film du même coup semble observer impassiblement toute cette agitation sans en être le moins du monde affectée, en en soulignant l'insignifiance même, appelant les petits humains à s'inspirer de son calme et de sa sérénité afin de conduire leur vie d'une main plus ferme...</div>
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Ce que j'ai préféré dans le film : les scènes d'ouverture et de fermeture. En effet, le film s'ouvre sur un long plan séquence durant lequel nous suivons Hugi dans une de ses séances de jogging qui l'emmènent dans tous les coins du village, en passant devant ses voisins qui l'observent d'un oeil goguenard et l'interpellent, ne comprenant pas ce qui le pousse à courir ainsi. Le plan aérien de la fin nous donne l'occasion d'un long plan d'ensemble ascensionnel sur la montage Thorfinnur, que nous avons eu l'occasion d'apercevoir à partir de la base à de nombreuses reprises dans le reste du film. La scène durant laquelle Hugi se prend une énorme cuite dans la salle de gym de son école est amusante et apporte une touche d'humour à un film autrement austère. Une mention spéciale au chien amené par le père de Hugi qui, à l'image de la montagne, observe d'un oeil impassible la veine agitation des autres personnages du film.</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2EHueykhdFl-bmP0Ja-tvqYTuoJiAPra6Dm4Ocgj8Y5ymlMZLvjwNUf35nyao8VENuQzBHIX4rHE17M9LeVgWs89uFENZfTRxYq0mkoXZDuZDO1SFgj-KHSMx42xJmtkGdiDwEAaYb6E/s1600/20150323_203238.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2EHueykhdFl-bmP0Ja-tvqYTuoJiAPra6Dm4Ocgj8Y5ymlMZLvjwNUf35nyao8VENuQzBHIX4rHE17M9LeVgWs89uFENZfTRxYq0mkoXZDuZDO1SFgj-KHSMx42xJmtkGdiDwEAaYb6E/s1600/20150323_203238.jpg" height="480" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Hafsteinn Gunnar Sigurdsson, venu défendre son film lors de l'avant-première organisée au cinéma Le Lincoln</td></tr>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGAoHjpK0hilfi_4oP1jaxcVkUu0s8STADL8N_3zguCjEQ6pq347p3vHMWqKwEOinvQDBnMFkPn3xrllnE1nsQ1ATrygHEWeFDseFEOVYZD5tp0WeluqbyQbbr08ZIrI-NHfdu4m50sGY/s1600/20150323_203223.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGAoHjpK0hilfi_4oP1jaxcVkUu0s8STADL8N_3zguCjEQ6pq347p3vHMWqKwEOinvQDBnMFkPn3xrllnE1nsQ1ATrygHEWeFDseFEOVYZD5tp0WeluqbyQbbr08ZIrI-NHfdu4m50sGY/s1600/20150323_203223.jpg" height="240" width="320" /></a></div>
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Bande annonce de <a href="https://youtu.be/_yJ1pGt7bvU">Paris of the North</a></div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-3NWd7E3bQkI/VSPNzvHPY-I/AAAAAAAAOrs/zO4IgCxLchQ/s1600/parisofthenorth_Page_1.tif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-3NWd7E3bQkI/VSPNzvHPY-I/AAAAAAAAOrs/zO4IgCxLchQ/s1600/parisofthenorth_Page_1.tif" height="358" width="640" /></a></div>
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-VsqWFAjJjng/VSPN0MSfvwI/AAAAAAAAOr0/nAOYHlLHXxo/s1600/parisofthenorth_Page_2.tif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-VsqWFAjJjng/VSPN0MSfvwI/AAAAAAAAOr0/nAOYHlLHXxo/s1600/parisofthenorth_Page_2.tif" height="358" width="640" /></a></div>
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<br />Unknownnoreply@blogger.com0Rue Lincoln, 75008 Paris, France48.8700832 2.302674900000056448.8674722 2.2976324000000563 48.872694200000005 2.3077174000000564tag:blogger.com,1999:blog-7286400546440990343.post-52064339001080726122015-03-15T22:00:00.000+01:002015-04-06T17:39:18.520+02:00Versailles et ses orsJe rends une seconde visite à Versailles depuis mon installation à Châtillon en 2010, en ce dimanche 15 mars 2015, car j'ai l'intention d'aller me promener dans le Parc du château, en admirant le château à distance car la foule des touristes fait barrage à ma visite improvisée.<br />
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Je traverse la forêt de Meudon et débouche sur Versailles par l'avenue de Paris, large et majestueuse. A mesure que je m'approche du château, l'aspect solennel de la ville s'accroît, augmenté encore par l'aspect rangé de la petite la foule que je croise au sortir de la chapelle Notre-Dame des Armées.<br />
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Compte tenu de la foule des visiteurs, je décide de contourner le château : je m'arrête néanmoins devant les écuries royales, grandioses, où un spectacle conçu par Bartabas est donné tous les week-ends, autour de <a href="http://www.bartabas.fr/fr/Academie-du-spectacle-equestre/spectacles-8/La-Voie-de-l-rsquo-eacute-cuyer-opus-2015">La Voie de l'écuyer</a>.<br />
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Après m'être restauré/reposé dans une pizzeria accueillante, je me mets à la recherche d'un point d'accès au Parc, que je finis par bientôt découvrir en suivant le boulevard de la Reine, dont on aperçoit les moutons de la bergerie, au loin. Je me dirige alors en direction du Grand Trianon, devant lequel je m'arrête quelques instants pour le prendre en photo et l'admirer, avant de me diriger, sur instruction de mon GPS, vers le Grand Canal.<br />
<br />
Je longe un temps les bassins du Grand Canal avant de quitter le domaine du château par la Grille Royale qui me mène sur la rue du Dr Vaillant (D7), qui longea le château. De là, j'emprunte le même itinéraire de retour en direction de Châtillon.<br />
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<br />Unknownnoreply@blogger.com0Grand Canal de Versailles, 78000 Versailles, France48.81003 2.100109999999972427.467041499999997 -39.208484000000027 70.1530185 43.408703999999972