L'Homme du peuple retrace le destin d'un homme dont l'influence a été déterminante pour la Pologne, l'Europe et partant, le monde.
Lech Walesa est un ouvrier électricien bouillonnant. Il n'accepte pas le discours langue de bois des syndicats officiels, ni la répression systématique menée par le régime à l'égard de ses opposants. Fervent catholique, il n'accepte pas non plus l'athéisme d'Etat. Il manifeste une part active à l'organisation des grèves affectant les chantiers navals de Gdansk dans les années 1970 ; dans les années 1980, décennie de reprise en mains par le régime en concertation avec le grand frère soviétique, il manifeste encore son opposition en organisant la contestation vis-à-vis du nouvel homme fort du pays, le général Jaruselski, ce qui lui vaut d'être assigné en résidence surveillée à la frontière avec l'U.R.S.S.
Face aux tactiques d'intimidation systématique du régime, Walesa ne cède pourtant jamais. Son influence s'accroît, il conquiert non seulement la confiance des masses laborieuses polonaises par ses actions à la tête du syndicat indépendant et clandestin Solidarnosc (dont il prend la tête dès 1980), mais il acquiert également une stature internationale en étant récompensé par le prix Nobel de la Paix en 1983, avant d'accéder au poste suprême de Président de la République polonaise en 1990. Les intellectuels, d'abord pleins de morgue à l'égard de ce petit électricien, finissent également par être subjugués par le courage, la forte personalité et l'opiniâtreté de L. Walesa.
Le destin de Monsieur Walesa nous est raconté à travers un interview qu'il accorde à la prestigieuse journaliste politique italienne Oriana Fallaci, ce qui donne l'occasion au film de retracer les étapes principales de l'ascension de Walesa. Le film n'oublie pas également de mentionner les facteurs humains ayant contribué au succès de Walesa, à savoir une femme aimante qui l'a toujours soutenu et a assumé l'essentiel de l'éducation de leur nombreuse progéniture, laissant à Walesa le temps de se consacrer à ses meetings et autres activités politiques. Le film insiste également sur les conséquences traumatiques et la violence des méthodes autoritaires largement employées par la République démocratique socialiste de Pologne, méthodes brutales appuyées et encouragées par le grand frère soviétique.
Le film, en dépeignant le côté dominateur et implacable des Russes, fait ainsi écho aux événements contemporains d'Ukraine.
Le destin de Monsieur Walesa nous est raconté à travers un interview qu'il accorde à la prestigieuse journaliste politique italienne Oriana Fallaci, ce qui donne l'occasion au film de retracer les étapes principales de l'ascension de Walesa. Le film n'oublie pas également de mentionner les facteurs humains ayant contribué au succès de Walesa, à savoir une femme aimante qui l'a toujours soutenu et a assumé l'essentiel de l'éducation de leur nombreuse progéniture, laissant à Walesa le temps de se consacrer à ses meetings et autres activités politiques. Le film insiste également sur les conséquences traumatiques et la violence des méthodes autoritaires largement employées par la République démocratique socialiste de Pologne, méthodes brutales appuyées et encouragées par le grand frère soviétique.
Le film, en dépeignant le côté dominateur et implacable des Russes, fait ainsi écho aux événements contemporains d'Ukraine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire