Film américain de David Fincher, avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris, Tyler Perry et Carrie Coon. Sortie française le 8 octobre 2014.
Gone Girl est un film remarquablement réalisé, qui nous livre le portrait d'une femme manipulatrice, assoiffée de vengeance vis-à-vis d'un mari qui la déçoit par la banalité et la médiocrité du destin qu'il partage avec elle. Veulerie masculine d'un côté, manigances féminines de l'autre côté, ce film frôle parfois les clichés attachés aux relations entre les hommes et les femmes.
Mais il sait aussi s'en dégager lorsqu'il démonte la mécanique du comportement féminin qui déploie des trésors de raffinement dans la vengeance implacable qu'elle a prévue à l'encontre de son mari, tout cela pour finir par se faire prendre par les mots de repentir et de retour de flamme de son mari. Le film se dégage des clichés lorsque Ben Affleck, jouet de sa femme pendant une bonne partie de l'intrigue, se rebiffe et change de niveau pour combattre le piège que lui a tendu sa femme avec des armes plus sophistiquées, plus "féminines" en un sens (voir sa confession télévisée où il semble de bien mauvaise foi). Tout cela se termine par une séquence consensuelle, où tout le monde finit par reprendre la place qui lui revient, entre le mari aimant et protecteur, la femme douce et charmante, prêts à donner naissance à leur premier enfant, le tout sous le regard attendri des parents de la jeune femme (parents qui pourtant vouaient aux gémonies leur gendre dans une séquence précédente).
David Fincher prend un malin plaisir à faire voler en éclats les codes du mariage et de la famille traditionnelle, en nous montrant que sous des apparences travaillées de blondeur angélique peuvent se cacher des êtres machiavéliques venimeux et dominateurs. Sa mise en scène est très sophistiquée et dramatise au maximum les moments climatiques du film, notamment les séquences de violence durant lesquels Rosamund Pike, qui prête sa blondeur faussement angélique à l'héroïne du film, s'automutile, avant de trancher la gorge de son amant/violeur...
Gone Girl est un film remarquablement réalisé, qui nous livre le portrait d'une femme manipulatrice, assoiffée de vengeance vis-à-vis d'un mari qui la déçoit par la banalité et la médiocrité du destin qu'il partage avec elle. Veulerie masculine d'un côté, manigances féminines de l'autre côté, ce film frôle parfois les clichés attachés aux relations entre les hommes et les femmes.
Mais il sait aussi s'en dégager lorsqu'il démonte la mécanique du comportement féminin qui déploie des trésors de raffinement dans la vengeance implacable qu'elle a prévue à l'encontre de son mari, tout cela pour finir par se faire prendre par les mots de repentir et de retour de flamme de son mari. Le film se dégage des clichés lorsque Ben Affleck, jouet de sa femme pendant une bonne partie de l'intrigue, se rebiffe et change de niveau pour combattre le piège que lui a tendu sa femme avec des armes plus sophistiquées, plus "féminines" en un sens (voir sa confession télévisée où il semble de bien mauvaise foi). Tout cela se termine par une séquence consensuelle, où tout le monde finit par reprendre la place qui lui revient, entre le mari aimant et protecteur, la femme douce et charmante, prêts à donner naissance à leur premier enfant, le tout sous le regard attendri des parents de la jeune femme (parents qui pourtant vouaient aux gémonies leur gendre dans une séquence précédente).
David Fincher prend un malin plaisir à faire voler en éclats les codes du mariage et de la famille traditionnelle, en nous montrant que sous des apparences travaillées de blondeur angélique peuvent se cacher des êtres machiavéliques venimeux et dominateurs. Sa mise en scène est très sophistiquée et dramatise au maximum les moments climatiques du film, notamment les séquences de violence durant lesquels Rosamund Pike, qui prête sa blondeur faussement angélique à l'héroïne du film, s'automutile, avant de trancher la gorge de son amant/violeur...
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