A Bur Dubai, le quartier traditionnel de la vieille ville - Dubai Museum, sur les quais et le salon de thé arabe

De retour à Bur Dubai, j´en profite pour me balader un peu dans les rues animées et commerçantes avant d'entrer dans le musée de l'émirat :

La porte du musée en bois de tek

Le fort de la ville (1800) transformé en musée, rappelle l´importance des activités liées à la mer, en présentant les différents types d'embarcations utilisées naguère par les Dubaïotes.

Le boutre ou dhow (arabe : داو) est un type de voilier arabe traditionnel originaire de la mer Rouge. C'est aussi un petit caboteur croisant en mer Rouge et dans l'océan Indien. Le terme de « boutre » est générique et désigne toute une variété de navires construits en bois et gréés d'un ou plusieurs mâts portant chacun une voile trapézoïdale, dite « voile arabe », semblable à la voile latine à cette différence près que sa pointe avant est tronquée. (Source : Wikipédia)

Exemples de Jalbots, grosses barques de pêche de fabrication locale, utilisées pour la plongée perlière ou l´achat et la vente de perles.  Le bateau est également utilisé pour le transport des personnes et des marchandises ou encore la pêche en eaux profondes. La proue du jalbot est à angle droit par rapport à la ligne de flottaison. Sa longueur varie entre 20 et 100 pieds et il peut emporter une charge entre 15 et 60 tonnes. Le mot proviendrait de l´anglais leisure boat, ou peut-être encore du portugais, ou même du flamand Daley Boat.

Al kaimah et al arish : al kaimah est l´habitation traditionnelle des populations des régions côtières du Golfe.  Elle est constituée de branches de palmier et ne comporte qu´une seule pièce. Al arish est un abri d'été muni d´une tour de ventilation recouverte de pans de toiles de jute en son sommet. Elle permet de canaliser les courants d´air vers l´intérieur de l´habitation. En hiver, al arish est délaissée au profit de la traditionnelle tente bédouine, plus chaude. 

Percussion (shekhaleh) constituée de sabots de caprins, portée autour de la taille.

Dubai connaît un premier boom économique à partir de 1894 lorsque Sheikh Maktoum Bin Hasher Al Maktoum exempte les commerçants étrangers de taxe. Les exportations principales de la ville sont constituées par les perles, les coquillages et le poisson séché. Les importations proviennent de Bassorah (dattes), d´Inde (riz, sucre, poivre et céréales) et d´Afrique orientale (bois et canne à sucre).

La politique d´ouverture et d´encouragement donné au commerce est au fondement de la prospérité de la ville. Les années 1960 sont marquées par une période de croissance exceptionnelle suite à la découverte de pétrole (mise en place des infrastructures électriques, hydrauliques, aéroportuaire, routières et de communication). Alors que le reflux britannique se confirme, les deux émirats de Dubai et d'Abu Dhabi s'unissent en 1968. Les exportations pétrolières débutent en 1969.

Les Emirats Arabes Unis sont constitués en 1971 et Dubai en devient la capitale économique. La décennie s'achève sur l'inauguration de Port Jebel Ali, de la zone franche, du World Trade Center et de la Compagnie d´Aluminium. Le Tunnel de Sindagha est achevé, de même que le Pont de Garhoud ainsi que l'usine de désalinisation de l'eau de mer. La mise en valeur de la ville, notamment sur le plan esthétique, est en bonne voie.

Le musée présente également une synthèse de la religion musulmane intéressante :

La Grande Mosquée de Dubai

C´est fourbu que je prends un chai (pensée émue pour Etienne) dans le salon de thé de la vieille ville, sur la terrasse ombragée parcourue par d´agréables courants d´air.