lundi 31 octobre 2011

Monopoli, Conversano : au milieu des vignes et des oliveraies

Train en direction de Monopoli, à une quarantaine de kilomètres au sud de Bari en longeant l'Adriatique. C'est là que je dois prendre livraison de mon vélo. Comme je suis en avance, j'en profite pour faire un tour dans la vieille ville, en commençant par le port de pêche :
Intérieur de la cathédrale Maria SS. de la Madia (18e siècle)
Au sortir de la vieille ville, se tient le marché aux fruits et légumes
Après avoir pris livraison de mon vélo, je m'éloigne de la ville et longe une oliveraie dont les troncs des arbres prennent des formes fantastiques :


Les récoltes de persil embaument l'air :



Les vendanges sont passées, et le raisin italia approvisionne tous les étals d'Europe :


Arrivée à Conversano, dominée par son château :

Château de Conversano, 11e - 13e siècles, 219 mètres d'altitude.
Mon incursion dans l'arrière pays terminée, je regagne la côte :

Hors saison à Mola di Bari
Rentré à Bari, je me promène le long de la jetée (Lungomare) où se trouvent concentrés les plus beaux exemples d'architecture fasciste de la ville :

Hôtel de la province de Bari (1932-35)

Caserne des Carabinieri "Chiaffredo Bergia", 1932-35, dessinée par l'architecte Cesare Bazzani

Palazzo del Comando Terza Regione Aerea, 1933-35, dessiné par les architectes Aldo Focignano et Saverio Dioguardi

dimanche 30 octobre 2011

Vacances italiennes : Bari at night

Le voyage se passe bien, je suis devenu fan de Ryanair que je viens seulement de découvrir depuis peu. Seule compagnie à relier directement Paris à Bari, à un tarif raisonnable, j'apprécie la simplicité de la prestation consistant à transporter des passagers d'un point A à un point B, en les faisant partir et arriver à l'heure.  Même s'il est vrai que les avions sont invariablement pleins, et que l'ambiance n'est pas "luxueuse", cela me convient parfaitement.

Après m'être présenté à mon hôtel, je file directement découvrir les rues de Bari, en commençant par la vieille ville (Bari vecchia), dominée par la cathédrale :

Cathédrale San Sabino (1156, style roman)
A l'intérieur, on peut entendre les psalmodies des paroissiennes les plus ferventes...
Piazza Risorgimento, je longe l'école élémentaire Garibaldi richement illuminée, car l'institution vient de fêter son siècle d'existence :
Près de la gare, via Beata Elia di San Clemente, un porche finement ouvré attire mon attention :

jeudi 27 octobre 2011

Visite de la Maison d'arrêt des Hauts-de-Seine dans le cadre du bénévolat avec le Secours Catholique

Afin de répondre présent au rendez-vous fixé avec le Secours catholique, soit 10 heures devant la maison d'arrêt, je quitte mon logement vers huit heures et pédale dans les rues encombrées de la capitale. Je passe par Neuilly, dont l'organisation du trafic est mal adaptée à la circulation des bicyclettes (le boulevard Bineau, en particulier). Le nombre des voitures commence seulement à diminuer à l'approche de la partie nord de Nanterre, où se situe la prison.

Préalablement à la visite en elle-même, nous sommes accueillis par un agent pénitentiaire femme qui nous présente l'organisation de l'administration pénitentiaire, dont le siège est située rue du Renard à Paris. Je suis très frappé par la faiblesse de la représentation des femmes dans la population carcérale (moins de 5 %), par contraste avec la féminisation spectaculaire des personnels pénitentiaires - selon notre hôte, la présence de femmes aurait des vertus apaisantes pour la population en surnombre de l'établissement, jeune et masculine.

Après l'exposé, nous quittons le mess pour pénétrer dans les bâtiments de la prison à proprement parler. Les visages se crispent, l'ambiance s'alourdit, et pour cause.  La sensation d'oppression est particulièrement palpable lorsque l'on visite les cellules du quartier des mineurs, ou encore une autre du quartier disciplinaire, incarnations sordides du désespoir. Il est impressionnant de longer les couloirs de cellules alignées (portes pleines) : on entend alors les détenus qui crient plus qu'ils ne parlent, certains hurlent carrément tels des déments, à tel point que parfois on se demande si on n'est pas dans un asile d'aliénés. Tout est fait pour renforcer l'impression d'insupportable enfermement, les filets antihélitreuillage qui recouvrent les terrains de sport, la superposition de plusieurs couches de grilles aux fenêtres, les barbelés tranchants qui surplombent les hauts murs d'enceinte, les miradors, etc.

La cour intérieure de la prison est souillée par les déchets que les détenus jettent continuellement des fenêtres de leurs cellules, et resemble plus à une décharge qu'à une cour où l'on aurait envie de se promener. Alors que nous circulons dans les couloirs, nous sentons toute l'électricité dont l'air de la prison est chargé. Un détenu nous salue à travers les grilles : "Bienvenue à l'animalerie de Nanterre, bienvenue au zoo !" Il a touché du doigt l'exacte impression que l'on a tout au long de la visite, que les détenus se comportent et sont traités davantage comme des animaux déréglés que comme des êtres humains.

Quel soulagement lorsque nous regagnons l'air libre ! Cette visite m'a obligé à puiser dans mes réservers d'énergie et je n'ai qu'une envie alors que je rentre chez moi, me mettre au lit et faire la sieste ! Très intéressante journée, bien qu'assez éprouvante au final...

vendredi 21 octobre 2011

Exposition dans le jardin des Tuileries à l'occasion de la FIAC 2011

Aujourd'hui, Nathalie B et moi faisons une escapade à midi à la découverte des créations contemporaines exposées dans le jardin des Tuileries.

Danh Vo We The People (detail) (2011)

Vincent Ganivet Rivières (2005)


Urs Fisher Miss Satin (2006-08)

Camille Henrot Le Prix du danger (2010)

Antoine Dorotte Misteriosa bola (2011)

Et en bonus, ces deux oeuvres photographiées par Nathalie, aux alentours de l'aérogare des Invalides :


jeudi 20 octobre 2011

Réunion des anciens à Freshfields

Le pot de départ de Véronique, c'est l'occasion de passer revoir mes anciennes collègues :

Wendy passe de la tristesse à la joie, sans raison apparente

Véronique demeure impassible

Ali et ses yeux laser

Il y en a toujours une qui essaie de se défiler, einh, Brigitte ?

jeudi 13 octobre 2011

A la Gaîté lyrique

Ce soir, c'est fête en compagnie de Dorothée et Julien. Vous les reconnaissez ?

Hé faut pas bouger, sinon c'est flou...


Ils m'emmènent dans un lieu que je ne connaissais pas, la Gaîté lyrique, où les styles baroques et "post-modernes" s'entrechoquent :


C'est le lieu où l'on vient écouter de la musique électronique, dans des ambiances lumineuses diaboliques :

On commence par les plus sages, les Versatile Noise Troopers
On enchaîne avec "Shut the Fuck Up" a.k.a. Code Napoleon 
Suivent les Bot'Ox

et leurs jeux de lumières endiablés
 Attention, l'ambiance commence à chauffer :


Le pogo final se dansera sur Battant :


Une super soirée, la nuit sera courte et le lendemain, une belle migraine ! That's what it takes to have BIG FUN!!!

dimanche 9 octobre 2011

Valencia, réunion familiale en de bien tristes circonstances...

Nous voici, Olivier et moi, à San Antonio de Benagéber, dans la maison d'Hélène qui vient de s'éteindre une semaine auparavant.

Pauvre Soleil, que vas-tu devenir ?
Oui, de nombreux souvenirs hantent la maison, et cela laisse songeur...
Le soir, nous nous réunissons avec Juan, Victoria et Joan, dans une horchateria :



Nous évoquons les derniers jours de la défunte, mais aussi les perspectives qui s'ouvrent pour Fiona. Il faudra travailler, mais je comprends que les conditions économiques ne sont guère favorables.

Le soir, nous allons dans un bois des alentours de San Antonio et nous improvisons une cérémonie de dispersion des cendres de Mamie, elle aurait sans doute apprécié cet endroit où elle avait l'habitude de faire se promenade...

Le lendemain, nous disons au revoir aux animaux (deux chiens, quatre chats) et partons nous promener dans Valence, qui célèbre l'anniversaire du jour où les Musulmans ont finalement été contenus par les vaillants Chrétiens :


Une scène insolite dans le métro valencien

Allez, chère cousine, courage et bon vent pour ta vie nouvelle qui commence !