lundi 28 novembre 2011

Concours du plus beau sapin de Paris

Qui l'emportera, le sapin coloré de la place d'Italie ?



A moins que vous ne lui préfériez celui de Notre Dame, habillé de bleu :


dimanche 27 novembre 2011

Un dimanche au cirque

Aujourd'hui, jour de sortie, nous allons au cirque !


Sous le plus grand chapiteau du monde :



nous nous émerveillerons devant les différents numéros qui nous sont présentés, les animaux bien sûr :



Les lions et les tigres nous feront frissonner de leurs rugissements féroces
Les dromadaires défileront majestueusement
Cependant, les rois du cirque resteront les éléphants, impressionnants par leurs danses et leur taille (4 tonnes chacun)
Les acrobates venus de La Havane nous feront nous envoler avec eux :



Que vivent les artistes et les animaux, les batons fluorescents donnent à fond et témoignent de l'enthousiasme du public, surtout les plus jeunes :

vendredi 25 novembre 2011

Girls (and boy)'s night out!!!

Rendez-vous au Club pour boire un ou deux cocktails en bonne compagnie :


et aussi donner sa surprise au B Boy, aussi touché qu'embarrassé, vraiment c'est too much !



Deuxième partie de soirée en l'honneur d'Arletty, à l'Hôtel du Nord, quai de Jemmapes :



Le temps de choisir son menu

... et la soirée peut commencer !

jeudi 3 novembre 2011

Ostuni, Locorotondo, Alberobello, les collines des Pouilles et la vallée de l'Itria

Je prends le train pour Ostuni, une ville se trouvant dans la province de Brindisi, à 70 km au sud-est de Bari en suivant l'Adriatique. Le village original est construit sur une butte, les bâtiments y sont peints à la chaux, ce qui lui donne des allures grecques, jusqu'aux remparts en date du 15e siècle :


A l'intérieur de la citadelle, l'un des premiers bâtiments que l'on aperçoit est l'église de Saint François d'Assise (14e siècle) :


Sa façade est ornée de deux statues de facture contemporaine :

L
Saint-François d'Assise (12e et 13e siècles), connu pour son amour envers les animaux. Cette statue représenterait un épisode de sa vie, i.e. celui du "loup de Gubbio", qui terrorisait les habitants de cette ville. Selon la légende, François d'Assise vint le voir et lui dit : "Frère loup, tu fais ici beaucoup de dommages,et tu as commis de très grands méfaits, blessant et tuant les créatures de Dieu". François parvint à convaincre le loup de renoncer à semer la terreur en échange de quoi les gens de la ville lui assureraient sa subsistance et il ne pâtirait plus de la faim.
L'autre statue est à l'image de Saint Antoine de Padoue, qui aurait vécu au 13e siècle, le plus célèbre des franciscains après Assise lui-même. La statue rappelle un miracle attribué à Antoine, à savoir la résurrection d'un enfant que sa mère, en croyant le coucher dans son berceau, avait laissé tomber dans une chaudière d'eau bouillante.
 Les autres édifices remarquables d'Ostuni en sont le Palais du séminaire (18e siècle) :



ainsi que la co-cathédrale Sainte Marie de l'Assomption (15e siècle) :


Sa façade présente des éléments gothiques, parmi lesquels persistent des survivances romanes. Tripartite par des piliers élancés, elle présente trois portails avec des lunettes pointues, surmontées par deux rosettes et une rose centrale.


Les rayons de la rose centrale ont leur origine dans le bas-relief du Christ Salvator Mundi entouré de sept chérubins. On passe du rythme de sept de la bague la plus intérieure à celui de douze pour la bague médiane, puis vingt-quatre pour la bague externe, ce qui représente autant de références symboliques.
Je surprends cette fresque murale en me promenant des les étroites ruelles du vieux bourg :


Je quitte Ostuni pour m'engager sur la strada dell' olio. A mesure que je m'approche d'Alberobello, via Cisternino, les signes marquant l'importance des produits dérivés de l'olive (huile notamment) sont de plus en plus nombreux (petites échoppes, coopératives, etc.). En approchant de Locorotondo, les oliveraies le disputent aux vignobles servant à produire le vin des Pouilles, en provenance notamment de Locorotondo et de Martina Franca (A.O.C.).

Terrasses de vignes
Il est difficile d'oublier qu'Alberobello est la capitale des trulli : leur nombre s'accroît, selon un motif d'assemblage toujours plus complexe :


Certains arborent des signes cabalistiques :



Basilica Santuario dei SS. Cosma et Damiano, 17e siècle, Alberobello
A partir d'Alberobello, je regagne le littoral en direction de Monopoli.  Au niveau de S. Nicola, à une huitaine de kilomètres du littoral, je quitte les collines des pouilles pour regagner le niveau de la mer :




Puis je flâne à nouveau dans Monopoli, parmi les multiples églises que l'on peut y trouver :


l'Eglise Sainte-Thérèse, 18e siècle, dont la nef centrale culmine en une coupole


Je rends mon vélo de location, et reprends le train en direction de Bari. C'est ma dernière soirée dans cette ville, et je pose sur elle un regard déjà nostalgique :

La via Sparano, principale artère commerçante de la ville, est toujours animée

Théâtre Petruzelli, 1903

Détail de la façade du Palazzo dell'Acquedotto, 1932, siège de la compagnie locale des eaux

mercredi 2 novembre 2011

San Spirito, Giovinazzo, Molfetta, Biscéglie, Trani, au long de la côte adriatique

Programme du jour, longer la côte au nord-est de Bari, jusque Trani. Je repasse devant les monuments que j'avais entraperçus une première fois de nuit :


Cathédrale S. Sabino, vue sur l'ancien baptistère (la Trulla) accolé au flanc nord, datant du tout début du 11e siècle


Vue sur les deux tours restantes du château de Bari

Après m'être perdu dans la zone d'activité du nord de la ville, entre la Fiera del Levante (parc des expositions gigantesque) et l'aéroport, je retrouve le littoral au niveau de Palese, puis de S. Spirito, où des immeubles modestes jouxtent les flots transparents de l'Adriatique :



Le long de la route, des marchands de fruits écoulent les productions locales :


Puis je quitte l'agglomération de Bari et m'approche de la ville de Giovinazzo, dont la forteresse donne sur les flots :


Giovinazzo est également remarquable par sa cathédrale :

Cathédrale Santa Maria Assunta, 12e siècle
A l'arrière-plan de l'autel, parois de l'abside entièrement recouvertes de tableaux de Carlo Rosa, 17e siècle
Icône sacrée byzantine de la Vierge à l'enfant, connue sous le nom de Madonna di Corsignano
(au sein de l'édifice depuis 1672)


Je quitte Giovinnazo en longeant son petit port de pêche, qui n'est pas sans rappeler celui de Monopoli :


Molfetta, et ces trois peintures murales étonnantes :


A l'une des extrêmités de la vieille ville, tout au bord de l'eau, s'élève le Duomo Vecchio, église romane du 12e siècle dédiée à San Corrado di Baviera :


La coupole en axe repose sur des tambours octogonaux
La collation, prise au milieu de ces témoignages historiques glorieux, n'en paraît que meilleure :

un café latte macchiato et une part de ricotta (tarte au fromage blanc)
Je reprends la route, traverse rapidement Biscéglie avant d'atteindre le but de mon étape de ce jour, Trani, surtout connue pour sa cathédrale romane du 12e siècle construite en bord de mer :




Non loin de là, sur une digue, des chats méditent sur la splendeur passée de leur ville tout en prenant le soleil sur des rochers :