Les dunes orangées, constituées de milliards de grains de sable patiemment amassés par le vent, sont belles mais ne sont pas en majorité dans la région. Les paysages arides, rocheux et rougeoyants rappellent davantage le Colorado et ses Westerns que les dunes du Sahara.
Une maison traditionnelle aux murs de torchis et son puits attenant, tous deux abandonnés |
Trace de vie animale dans le désert : un scarabée coffré dans sa carapace |
Aux environs de Muzamiyah, le désert saoudien déploie la palette de ses nuances, allant du brun verdâtre à l´ocre flamboyant. |
Je profite d´un arrêt pour faire le malin en escaladant une de ces collines rocailleuses, afin de profiter du point de vue et d´aller observer la formation rocheuse d'´un peu plus près. |
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons dans une station service. Les chauffeurs de poids lourds originaires d´Afghanistan donnent une petite touche talibane à cet arrêt.
Je me sers sur l´étagère proposant des livres d´instruction religieuse dans toutes les langues, comme ici le bangladais.
De retour dans l´agglomération de Riyad, nous approchons du pont suspendu qui surplombe Wadi Laban.
Non loin de là, un lac artificiel accueille des Saoudiens dont certains pique-niquent tandis que d'autres s'ébrouent joyeusement dans l'eau avec force hurlements. Nous croisons des compounds immenses entourés de hautes murailles. Il se dit que l'un d'entre eux serait le night club privé d'un prince tentant d'échapper aux règles strictes du pays qui interdisent ce genre de loisirs.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au Ritz-Carlton, le plus bel hôtel de la ville, immense, imitant le style de la renaissance italienne. L´hôtel jouxte le Centre de conférence international King Abdul Aziz construit selon la même inspiration antique, tentant de surpasser, même, Athènes, Rome et Florence réunies.