vendredi 23 septembre 2011

Passage par le coin de l'Observatoire

Vendredi soir, il fait beau et je décide de mettre à profit la douceur de la soirée afin de rendre visite à mes endroits préférés de Paris. Je traverse l'esplanade des Invalides par la rue Saint-Dominique, bifurque par la rue de Bourgogne pour me retrouver dans la rue de Varenne, que je suis avant de prendre la rue du Bac :


Tour Montparnasse vue de la rue du Bac, à hauteur du Bon Marché
La rue du Bac laisse bientôt la place à la rue St Placide, qui elle-même se prolonge en se transformant en la rue Notre-Dame-des-Champs.

Angle entre la rue Notre-Dame-des-Champs et la rue Le Verrier
Je débouche sur la Place C Julian et m'engage dans l'avenue de l'Observatoire :



"Le plus ancien des observatoires du monde en activité, créé par Colbert le 21 juin 1667, jour du solstice d'été, fixe par son orientation le méridien de Paris, matérialisé au second étage par une ligne de cuivre et servant de base à la méridienne de France. Bâti sur les plans de Claude Perrault, il accueille les plus grands astronomes français et étranger : la dynastie des Cassini, de 1671 à la Révolution, le danois Römer qui, en 1676, y découvrit la vitesse de la lumière, Delambre et Méchain, pères du mètre, Arago, Foucault, Fizeau, Le Verrier, auquel on doit la découverte de Neptune, Esclangon, initiateur de l'horloge parlante en 1932, Danjon, créateur de l'astrolabe impersonnel de 1951, Lallemand, inventeur de la caméra électronique." Source : borne historique de l'Observatoire de Paris
Le long de l'avenue Denfert-Rochereau, j'ai noté la succession de la boutique de l'artisanat monastique (68bis), le siège des Facultés Libres de Philosophie et de Psychologie au 70 puis l'Hôpital Saint-Vincent-de-Paul au 82 :

Chapelle de la Trinité de l'hôpital


Un peu d'histoire : Vincent de Paul ou Vincent Depaul est né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581 ou 1576 et il est mort le 27 septembre 1660. Il devint un prêtre renommé pour sa charité, qu'il exerça notamment auprès des galériens – dont il était aumônier –, des enfants trouvés et des populations rurales. Il fonda l'hospice des Enfants-Assistés en 1638. D'abord installé près de la Porte Saint-Victor, il fut transféré par la suite au château de Bicêtre, puis près de Saint-Lazare, enfin sur le parvis de Notre-Dame. La reine Marie-Thérèse d'Autriche ayant fondé en 1676 un autre hospice pour les enfants trouvés dans le faubourg Saint-Antoine, les deux établissements furent réunis par Bonaparte en 1802 et installés dans les bâtiments de l'Oratoire de la rue d'Enfer. Durant tout le 19e et jusqu'aux années 1960, la congrégation des sœurs de Saint Vincent de Paul ont été des auxiliaires de santé dans cet hôpital. A partir de 1920 elles sont peu à peu remplacées par des infirmières et aides soignantes laïques. Aujourd'hui, l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul est intégré à l'AP-HP. Il porte son nom actuel depuis 1942 et il est associé à l'hôpital Cochin au sein du groupe hospitalier Cochin – Saint-Vincent-de-Paul.

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