samedi 24 septembre 2011

Asnières, La Défense, Nanterre

Aujourd'hui, réunion au siège du Secours catholique des Hauts-de-Seine, à Asnières. J'enfourche mon vélo en direction de l'Arc-de-Triomphe, puis je passe par l'avenue Wagram, avant de prendre l'avenue de la Porte d'Asnières. Je traverse Levallois, puis passe au-dessus de la Seine sur le Pont d'Asnières :

Vue sur La Défense depuis le pont d'Asnières

Un train passe

Comme je suis un peu en avance sur mon rendez-vous, je m'arrête dans un café près de la gare d'Asnières et prend un crème avec un pain au chocolat. Puis je passe sous la voie de chemin de fer en direction de la rue Steffen :



La réunion permet aux volontaires de se retrouver. Les anciens reprennent contact avec les responsables, et une présentation de l'organisation et de ses missions s'ensuit.  Nous finissons par un moment de convivialité autour d'un déjeuner.

Puis je me dirige vers le pont de Neuilly où j'ai rendez-vous avec Jeazel et Raimy. Je traverse à nouveau la Seine en empruntant cette fois le pont de Courbevoie. Je passe par la pointe sud de l'Île de Grande Jatte où se trouve le Stade du Général Monclar :

Vue depuis la passerelle qui mène vers le boulevard d'Argenson
Je rencontre mes amies dans un café et nous échangeons des nouvelles :


Je décline leur invitation de me joindre à elles pour aller participer à un cours de rhumba (la prochaine fois, peut-être) et m'en vais en reconnaissance vers la Maison d'Arrêt de Nanterre, en passant par le quartier d'affaires de la Défense :

A l'entrée de l'esplanade, juste après le pont de Neuilly, on trouve la tour First :

La tour First, également appelée tour AXA ou tour UAP avant le rachat par AXA en 1996, a été conçue par Pierre Dufau et construite en 1974. Haute de 159 mètres, son plan prend la forme d'une étoile à trois branches, forme symbolisant la fusion des trois compagnies d'assurances qui a donné naissance à l'UAP.
La tour a été transformée en 2007-2011, ce qui a porté sa hauteur à 231 mètres, en faisant le plus haut gratte-ciel de France devant la Tour Montparnasse.  A côté, la tour Allianz. Vue depuis l'île de la Grande Jatte.

Puis on s'avance vers Coeur Défense, située au centre de la grande dalle :



Coeur Défense : complexe de bureaux de l'architecte Jean-Paul Viguier construit par Bouygues en 2001, constitué de deux tours de 40 étages et de trois immeubles de 8 étages. Les façades sont munies de stores s'abaissant automatiquement selon la luminosité extérieure. Pour la petite histoire économique, rappelons que la faillite de Lehman Brothers en 2008 a mis Heart of La Défense ("Hold"), structure propriétaire du complexe, en difficulté. Elle a ouvert une bataille judiciaire entre Hold et ses créanciers (BNP, Axa, Dexia, la Bundesbank, Goldman Sachs, le Crédit foncier et Sumitomo notamment), dans la mesure où Hold tente de se retrancher derrière la procédure de redressement judiciaire ouverte depuis novembre 2008 à son encontre, décision contestée par les créanciers.

Tour Ariane : construite en 1975 sous le nom de Tour Générale, car la Société générale en occupait l'essentiel. Elle mesure 152 m de haut ; elle a récemment été entièrement rénovée. La tour est propriété du groupe Unibail-Rodamco suite à son acquisition en 1999 par Unibail.


Façade de la tour Ariane

Tour Atlantique : immeuble de bureaux de 27 étages, première tour bâtie à l'intérieur du boulevard circulaire côté Puteaux. Elle fait partie de la première génération de tours et fait l'objet d'importants travaux de rénovation à l'heure actuelle. Elle est encadrée par la tour Opus 12 et la tour EDF.

Je longue le centre commercial des quatre temps et me retrouve face aux deux bâtiments les plus célèbres de La Défense :


Projet conçu par l’architecte danois Johann Otto von Spreckelsen et l'ingénieur concepteur danois Erik Reitzel, la Grande Arche est construite par Bouygues entre 1985 et 1989. L'été 1986 voit le désengagement du projet de J O von Spreckelsen, remplacé par Paul Andreu. La construction des deux piliers dure un an environ, deux équipes indépendantes travaillent en parallèle sur chacun d'eux. L'inauguration a lieu en juillet 1989, en même temps que les célébrations du centenaire de la Tour Eiffel, du bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, à laquelle la Grande Arche de la Fraternité est dédiée. Construite dans l'axe historique est-ouest parisien, elle est ainsi associée à d'autres monuments tels que l'Arc de triomphe, l'Obélisque, le jardin des Tuileries et le Carrousel.

Conçu par les architectes Robert Camelot, Jean de Mailly et Bernard Zehrfuss, le Centre des nouvelles industries et technologies (CNIT) est le premier bâtiment construit à La Défense en 1958. Prenant la suite du Grand Palais devenu trop étriqué, le CNIT accueille de grandes expositions comme les Floralies, le SICOB, les Arts ménagers, le salon nautique de Paris avant d’être à son tour supplanté par le Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Depuis les années 1980, sa vocation a changé puisqu’il est devenu un immeuble de bureaux et de commerces, de même qu’il accueille un centre de congrès.

A l'extrêmité ouest de la Défense, le Quartier Valmy semble tout entier dominé par les constructions gigantesques de la Société Générale :







Au milieu de cette débauche de gratte-ciel tous plus hauts les uns que les autres, un peu de fantaisie :

Bassin Takis
L'Iris


Je quitte le quartier d'affaires et pénètre dans le quartier Pablo Picasso de Nanterre.  L'architecture originale des immeubles HLM de cette cité ne peut inverser l'impression de pauvreté qui se dégage de ce quartier, avec de nombreux jeunes rassemblés en bas des tours :




Cette impression de misère, accentuée encore par le contraste avec La Défense, est légèrement dissipée à la vue du campus de Nanterre :


Enfin, au-delà de l'A86 se dessine la destination de mon voyage :


vendredi 23 septembre 2011

Passage par le coin de l'Observatoire

Vendredi soir, il fait beau et je décide de mettre à profit la douceur de la soirée afin de rendre visite à mes endroits préférés de Paris. Je traverse l'esplanade des Invalides par la rue Saint-Dominique, bifurque par la rue de Bourgogne pour me retrouver dans la rue de Varenne, que je suis avant de prendre la rue du Bac :


Tour Montparnasse vue de la rue du Bac, à hauteur du Bon Marché
La rue du Bac laisse bientôt la place à la rue St Placide, qui elle-même se prolonge en se transformant en la rue Notre-Dame-des-Champs.

Angle entre la rue Notre-Dame-des-Champs et la rue Le Verrier
Je débouche sur la Place C Julian et m'engage dans l'avenue de l'Observatoire :



"Le plus ancien des observatoires du monde en activité, créé par Colbert le 21 juin 1667, jour du solstice d'été, fixe par son orientation le méridien de Paris, matérialisé au second étage par une ligne de cuivre et servant de base à la méridienne de France. Bâti sur les plans de Claude Perrault, il accueille les plus grands astronomes français et étranger : la dynastie des Cassini, de 1671 à la Révolution, le danois Römer qui, en 1676, y découvrit la vitesse de la lumière, Delambre et Méchain, pères du mètre, Arago, Foucault, Fizeau, Le Verrier, auquel on doit la découverte de Neptune, Esclangon, initiateur de l'horloge parlante en 1932, Danjon, créateur de l'astrolabe impersonnel de 1951, Lallemand, inventeur de la caméra électronique." Source : borne historique de l'Observatoire de Paris
Le long de l'avenue Denfert-Rochereau, j'ai noté la succession de la boutique de l'artisanat monastique (68bis), le siège des Facultés Libres de Philosophie et de Psychologie au 70 puis l'Hôpital Saint-Vincent-de-Paul au 82 :

Chapelle de la Trinité de l'hôpital


Un peu d'histoire : Vincent de Paul ou Vincent Depaul est né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581 ou 1576 et il est mort le 27 septembre 1660. Il devint un prêtre renommé pour sa charité, qu'il exerça notamment auprès des galériens – dont il était aumônier –, des enfants trouvés et des populations rurales. Il fonda l'hospice des Enfants-Assistés en 1638. D'abord installé près de la Porte Saint-Victor, il fut transféré par la suite au château de Bicêtre, puis près de Saint-Lazare, enfin sur le parvis de Notre-Dame. La reine Marie-Thérèse d'Autriche ayant fondé en 1676 un autre hospice pour les enfants trouvés dans le faubourg Saint-Antoine, les deux établissements furent réunis par Bonaparte en 1802 et installés dans les bâtiments de l'Oratoire de la rue d'Enfer. Durant tout le 19e et jusqu'aux années 1960, la congrégation des sœurs de Saint Vincent de Paul ont été des auxiliaires de santé dans cet hôpital. A partir de 1920 elles sont peu à peu remplacées par des infirmières et aides soignantes laïques. Aujourd'hui, l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul est intégré à l'AP-HP. Il porte son nom actuel depuis 1942 et il est associé à l'hôpital Cochin au sein du groupe hospitalier Cochin – Saint-Vincent-de-Paul.

vendredi 16 septembre 2011

Le quartier chinois - avenue de Choisy

M'en revenant du travail, je décide de varier mon itinéraire en faisant une grande boucle par Choisy. Je commence par longer les quais rive droite, avant de m'enfoncer dans le Marais par la rue du Temple, puis la rue des Francs-Bourgeois jusque Bastille. Puis je traverse le pont d'Austerlitz, remonte le boulevard de l'Hôpital avant de bifurquer vers l'avenue de Choisy. Je fais une escale chez un primeur exotique toujours bien approvisionné en longannes, papayes, etc.

En passant devant le restaurant Impérial Choisy, je constate que les chaises de la terrasse me tendent les bras, et décide de m'arrêter pour manger un morceau :


Par temps doux comme ce jour-là, il est très agréable de déguster une soupe wan ton à l'extérieur, en observant le brouhaha du quartier, les allées et venues incessantes en tous sens, la faune qui vaque et qui se presse, au milieu d'un paysage de tours élevées :


La tour Puccini vue de la terrasse de l'Impérial Choisy


Vue des Maréchaux, une grappe de tours
Bien que rénovées, les tours affichent un parti pris esthétique résolument daté :

Hall d'entrée de la tour Puccini
Au milieu de la forêt de gratte-ciel, une petite église :



Sur le chemin du retour, j'aperçois de la lumière à Charlety :



et aussi au centre sportif Elizabeth, plus modeste mais tout aussi bruissant d'activité :






jeudi 15 septembre 2011

I have a dream

Londres, avril 2013

Une jeune femme inconnue m'amène vers le lieu où j'ai un rendez-vous. Il s'agit du pub de Guy Ritchie, situé dans le West End. Là, je retrouve Jimmy, très chaleureux et amical. Tandis que nous prenons une bière et que nous ressassons les histoires du passé, nous remémorant la force de notre sentiment mutuel avec beaucoup d'émotion, je vois du coin de l’œil arriver Madonna qui s'assoit à une table avec son ex-époux Guy Ritchie, mais très vite ils semblent ne pas bien s'entendre et finalement Guy quitte la table pour aller à une autre table voisine avec un ami, laissant Madonna seule et l'air maussade. Jimmy et moi ne perdons pas une miette de leur manège et faisons nombre de commentaires sur la situation.

Lorsque nous avons fini de consommer, nous passons aux toilettes. Alors que je m'apprête à utiliser l'urinoir, je ressens un malaise qui me fait chanceler, Jimmy m'assiste alors et je sens son corps contre le mien. Puis nous quittons ensemble de pub, et malgré ce que je ressens encore pour lui, je sais que je ne l'ai pas vu pour que nous nous remettions ensemble, mais pour que nous fassions la paix d'une certaine façon. Mission réussie. Il m'emmène rejoindre la jeune femme du début, celle-là même qui m'a mené au pub et qu'il semble connaître vaguement...

Paris

Je me retrouve dans l'appartement de la jeune femme.  Elle habite dans un étage élevé d'une tour du 13e arrondissement, ce qui semble être un studio de premier abord. Elle porte un pull noir près du corps et un jeans bleu nuit. Elle possède une masse de cheveux abondante, coupée un peu à la façon de Victoria Beckham alors qu'elle arborait encore son bob, bien que ses cheveux soient plus noirs, légèrement plus longs et aussi beaucoup plus épais. Elle porte un léger maquillage noir qui semble renforcer les angles de son visage. Elle semble être Japonaise, installée à Paris depuis un certain temps. Elle a un air distingué et une grande force émane de sa personne, malgré son jeune âge (la trentaine).

Elle me présente un ami à elle, gay, styliste, roux, qui se met à déployer son matériel qu'il sort d'une valise. Il déploie son attirail à la façon du gréement d’un navire dans lequel le vent s'engouffre. Puis tous deux disparaissent et vaquent à leurs affaires, apparemment ils vont travailler à la conception de vêtements sous la direction de la jeune femme. Je reste seul dans le studio et regarde par la fenêtre. Au bout d'un moment, un jeune homme noir habillé tout en orange s'arrête devant la fenêtre qu'il semble vouloir forcer. Je prends peur mais réalise qu'il s'agit en fait d'une image filmée par une caméra. Je suis hors d'atteinte de l'intrus.

Les deux compères ont terminé leur travail, apparemment la séance s'est bien passée et ils semblent satisfaits. Le jeune homme roux remballe tout son matériel, et la voile disparaît à nouveau dans sa valise. Je sens chez lui une certaine jalousie à mon encontre, mais il se calme lorsque je l'aide à ranger. Je dis à la jeune femme que nous aurons une séance spéciale ce soir, et que ce sera de l'alien sex. Le jeune homme fait : "Vraiment ?" avant de quitter l'appartement. Je me retrouve seul avec la jeune femme, qui me fait le tour du propriétaire. Je découvre une partie de l'appartement que je n'avais pas remarquée dans un premier temps, il s'agit d'une sorte de jardin intérieur orné de plantes grasses magnifiques, tout son intérieur est extrêmement coquet, de style occidental, mais avec un sens du raffinement japonais. Je suis impressionné par la force qui se dégage de cette jeune femme grave, je sens également la force de l’amour qu’elle me porte, et je sais que je resterai avec elle et qu'elle portera nos enfants.