dimanche 31 mars 2013

Gouvieux - Chantilly - St-Félix (65 k)

Au matin, je décide de m’enfoncer dans la forêt de Chantilly, alors que le froid est glacial.



En pleine forêt, au bord d'un étang, je croise le Château de la Reine Blanche, site romantique s'il en est :




Puis je remonte vers Chantilly et son château posé sur l’eau.



Mais il fait décidément trop froid pour que j’aie envie de le visiter ainsi que son parc. Par contre, je visite les écuries royales et j’assiste au repas donné aux chevaux, magnifiques, de toutes couleurs et de toutes tailles.











Puis je fais étape à Creil-Montataire et déjeune au Mc Donalds’, en face d’un gigantesque cinéplexe Pathé. Après, je pars à la recherche de Goss que je finis par dénicher.



Puis je remonte le Thérain en croisant les coureurs cyclistes participant à une course locale, lancés à pleine vitesse. Le peloton dégage la même énergie qu’un troupeau de bisons lancés au galop. Puis je m’éloigne un peu du cours d’eau et prends des petites départementales à travers champs.

Nuit passée à la Villa Les Iris, c/o Mme Jacqueline Mariani, maîtresse femme dont je dérègle sans le vouloir les récepteurs de télévision.  La maison est facilement reconnaissable dans le village par son style art déco.

samedi 30 mars 2013

Auvers-sur-Oise - forêt de Carnelle - Gouvieux (40 k)


A l’auberge Ravoux, je visite la chambre de Vincent (7 m²). La plupart des visiteurs sont japonais. Puis je traverse toute la ville pour me rendre à la maison du Dr Gachet, hygiéniste et aussi collectionneur d’art, qui soutient les Impressionnistes.




Je reviens vers l’église que je dépasse pour me rendre au cimetière. C’est avec émotion que je me recueille devant les tombes de Vincent et de Théo.










Après cela, je prends la direction de Gouvieux par l’Isle Adam et la forêt de Carnelle, en prenant des chemins un peu (trop) rudes pour mon vélo de route. Néanmoins, je visite l’Abbaye de Royaumont dans une ambiance cistercienne à peine troublée par un concert de rock catholique qui résonne depuis la bibliothèque. J’en apprends ainsi un peu plus sur Saint-Louis, aussi appelé le Roi-Moine, fondateur de l’Abbaye et qui aimait se mêler aux moines en adoptant leurs coutumes d’extrême modestie (visite au moine lépreux notamment, en le nourrissant en dépit de son apparence effrayante).





A l’arrivée, je suis très bien accueilli par une hôtesse sympathique et engageante, propriétaire de deux chiens dont un braque (Diego). Nuit à la chambre d’hôtes La Voilizenne, c/o Mme Devooght, Chemin du Stade, 60270 gouvieux
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vendredi 29 mars 2013

Chevaux et caprins à travers l'Oise, l'Eure et les Yvelines. On commence par Auvers-sur-Oise... (20 k)

Départ à 14 heures. Direction, la Gare du Nord pour Pontoise. Je monte dans un train flambant neuf qui plonge les passagers dans une ambiance high tech bleutée. Contrairement à la plupart des trains régionaux cependant, les trains transiliens ne sont pas équipés de racks à vélos, trop encombrants pour leur aménagement haute densité sans doute. J’échappe à l’heure de pointe, alors pas de problème. Je débarque à Pontoise, le terminus, et monte observer la cathédrale dont la silhouette se détache sur l’horizon lorsque l’on vient de la rivière.



Après l’avoir admirée, tout en traversant rapidement le centre-ville coquet à l’esthétique médiévale, je redescends vers les berges de l’Oise que je remonte pendant une dizaine de kilomètres en direction d’Auvers.

Je m’installe dans les Ecuries, de ma chambre j’entends le hennissement des chevaux, à qui je rends une petite visite avant de partir manger près de l’église peinte par Van Gogh.



Je prends mon dîner dans le restaurant Le Chemin des Peintres qui offre des menus originaux et assez bons, profitant à plein de la notoriété mondiale acquise par Auvers grâce à Van Gogh.  La petite ville est appréciée par les Japonais notamment, qui rendent à Van Gogh son amour et son admiration pour leur pays, à titre posthume.

Nuit passée aux Ecuries d’Auvers, idéal pour les amateurs de chevaux et d’ambiance équestre…

mardi 5 mars 2013

Sur le chemin pour aller au bureau

Today is a glorious day - le dôme des Invalides prend des allures de stupa sous ce soleil de mars :


dimanche 3 mars 2013

Un dimanche à Saint-Germain

Aujourd'hui marque la fin officieuse de l'hiver - nous assistons à la première journée ensoleillée. Derrière les vitres de l'appartement, j'ai presque l'impression d'être au printemps. Mais je dois réviser mon sentiment lorsque je sors pour une balade à vélo. Il fait encore bien froid, malgré les gais rayons du soleil. Je décide d'aller revoir les berges de la Seine qui m'avaient tant plu à l'automne (Croissy-sur-Seine, etc.).

Pour cela je longe les grands boulevards à partir de la porte de Vanves, puis passe sur Exelmans avant de rejoindre la porte d'Auteuil. En pédalant devant l'hippodrome, je me fais doubler dans un fracas de sabots par des chevaux lancés au galop. Je remarque que l'un d'entre eux a perdu son jockey.  Je passe par le Bois, direction le Pont de Suresnes. Puis il faut grimper le Mont Valérien direction Nanterre, Rueil-Malmaison et enfin les berges de la Seine où je suis prévenu que je pénètre dans un parc naturel urbain.

 

Je pousse un peu en direction de l'ouest et retrouve les coins appréciés par les impressionnistes, notamment Berthe Morisot (Bougival, Croissy, Le Pecq). Je décide de terminer par une visite à Saint-Germain-en-Laye. Je grimpe en direction du domaine du château, composé en partie de jardins en terrasses qui offrent un joli point de vue sur la vallée :








Puis je passe devant le corps du château converti en musée (style François Ier) :











C'est donc la journée des premières : premier soleil, première balade digne de ce nom au sortir de l'hiver, prélude à de nombreuses autres très prochainement !