2 janvier 2013 : Savone – Gênes (57 k)
RAS pendant la matinée : une succession continue de bourgs élégants. La météo n’est guère favorable, humide jusqu’à la mi-journée, puis il se met à pleuvoir, pas à verse, mais de façon continue. Je mets ma cape couleur mangue, un peu sportif peut-être comme accoutrement et cela tranche par rapport au style local. Après Cogoleto, le vent se met à souffler fortement, en rafales, et j’ai du mal à maintenir mon équilibre. Il le faut pourtant, car la route que je suis est relativement fréquentée finalement, notamment entre Cogoleto et Arenzano où je cesse de longer la côte. La route offre de beaux points de vue à la fois sur l’intérieur des terres et les sommets enneigés à l’arrière-plan ainsi que, plus proches, les ouvrages d’art impressionnants de l’autoroute Gênes Nice. Au-delà d’Arenzano, les conditions météo se dégradent encore et le vent menace de m’emporter, moi et ma cape.
Enfin, je pénètre dans l’agglomération de Gênes. La traversée de la ville me semble interminable, d’autant que je me perds dans le port à conteneurs. Le vent ne se calme pas. A Sestri Ponente, je cherche à faire demi-tour car j’ai l’impression d’avoir dépassé le centre ville et de ressortir de l’agglomération par son côté oriental. J’achète un plan, je me restaure dans un café sympathique où je commande deux cafés latte macchiato coup sur coup, ainsi que deux sandwiches toastés (roquette-huile d’olive). Après cela, je me rends compte de mon erreur et continue vers l’est, longeant l’aéroport, rejoignant de grands axes au trafic intense. A bout d’un long moment, je tombe sur l’Holiday-Inn que j’avais réservé. Les réceptionnistes sont surpris en me voyant débarquer, car je ne suis que peu présentable.
En fait, je me sens épuisé par le stress provoqué par le vent et la pluie, et je m’allonge sur le lit moelleux de la chambre, je m’endors rapidement, avec MTV en fond sonore. La chambre est confortable et la décoration en est très réussie. Le détail qui tue : le répétiteur du son de la télévision à l’intérieur de la salle de bain.
Le soir, je vais manger au grillon qui parle, allusion à Pinocchio d’origine gênoise, tout comme Christophe Colomb ou encore Marco Polo. Je me promène dans les hangars requalifiés du vieux port, transformé en complexe culturel et de loisirs, et centré sur l’aquarium / musée de la mer.
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