mercredi 9 janvier 2013

30 décembre 2012 : Nice - San Remo (74 k)


A 9h07, rencontre sympathique avec l'oncle Roger et tante Sang à l'heure du petit-déjeuner, nous parlons de leur fils Vincent qui fait sa vie à San Francisco.
A 10 heures moins le quart, je pars, sortant de Nice par la route escarpée qui longe le cap de Nice. Je visite Saint-Jean Cap Ferrat, presqu'île refuge d'une communauté aisée, aménagée avec grand soin.
Entre Saint-Jean Cap Ferrat et Monaco, je croise de nombreux cyclistes et nous nous saluons ("Ciao !"). La route entre le Cap Estel et le Cap d'Ail est très belle, entre mer bleue et côte rocailleuse.
L'atmosphère monégasque n'est pas des plus chaleureuses, en tout cas vis-à-vis du cyclotouriste que je suis, mais les choses s'arrangent dès la sortie par Roquebrune Cap Martin, qui offre un superbe paysage de baie survolée par toute une troupe de parachutistes ascensionnels.
Déjeuner à Menton, où l'ambiance devient clairement italienne, le restaurant de plage est empli de jeunes Italiens qui parlent fort et de façon enjouée.
Entre Menton et Vintimille, je passe la frontière, RAS.

A partir de Vintimille, et surtout de Bordighera, le paysage s'améliore et j'atteins finalement San Remo au moment où le soleil se couche. C'est la fête de la ville et tous les commerces sont ouverts. Les rues piétonnes très animées sont traversées de processions et de majorettes. La vieille ville, au sein de laquelle je me perds, est escarpée et pleine de charme. Je tombe sur un restaurant traditionnel dans lequel je me régale d'un plat de pâtes assaisonnées de tomates et d'une friture de petits poissons et de calamars, le tout accompagné d'un quartino de vin blanc.
Après le repas, je n'ai plus la force de me hisser en direction du château qui domine la ville et constitue un beau point de vue sur la baie. De toutes façons, il est trop tard, la nuit est déjà là, il ne reste plus qu'à aller se reposer à l'hôtel.

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