samedi 7 décembre 2013

Veille de fêtes à Paris

Suite à ma visite manquée chez le dentiste, avec lequel je prends rendez-vous pour le samedi suivant en raison du trop grand nombre de personnes faisant la queue, je décide d'aller au cinéma (Llewyn Davis) mais aussi de me promener dans les rues de Paris, baignées dans une ambiance de veille de fêtes électrisante.

Dans les environs du quartier de Saint-Lazare, je passe le long du siège historique du CFF, 19 rue des Capucines :

Napoléon III décrète le 28 février 1852 la création de Sociétés de crédit foncier, cherchant ainsi à résoudre le manque de financement des activités agricoles, qui souffrent de la concurrence du chemin de fer en plein développement, gourmand en capital. Ainsi, les sociétés de crédits fonciers peuvent également émettre des obligations pour le monde rural. C'est dans ce contexte que naît en 1852 le Crédit foncier de France sous l'impulsion de Louis Wolowski. [D'après Wikipedia]

Entre la rue de l'Opéra et la rue Saint-Anne, je remarque l'entrée du Passage Choiseul, ouvert en 1824 par l'architecte Tavernier sur les terrains des banquiers Mallet qui portaient les hôtels de Gresvres, de Ratepon et du contrôle général où se trouvait l'administration de la Loterie (entré du passage rue Saint-Augustin). Le passage est attenant au théâtre des Bouffes –Parisiens, si bien qu'Offenbach l'empruntait régulièrement pour s'y rendre :



Je me dirige ensuite en direction de la Gare du Nord :



Les entablements sont surmontés de neuf statues, dont huit de grandes villes nord-européennes (Londres et Vienne par Jean-Louis Nicolas Jaley, Bruxelles et Varsovie par François Jouffroy, Amsterdam par Charles Gumery, Francfort par Gabriel-Jules Thomas, Berlin par Jean-Joseph Perraud, Cologne par Mathurin Moreau), et celle de Paris au centre, par Pierre-Jules Cavelier [d'après Wikipedia].


Par la suite, plus au sud, en débouchant sur la rue Réaumur, je tombe sur une façade qui attire le regard :


61-63 rue Réaumur
Immeuble commercial en 1898 élevé par les architectes Édouard Singery et Philippe Jouannin en collaboration avec le sculpteur F-A Jacquier. Bâtiment implanté le long de la rue Réaumur et l'angle rue Saint-Denis, sur une parcelle de faible profondeur, et présentant une façade néogothique avec des fenêtres géminées et vitraux, au centre une horloge monumentale. Il participe au développement d'un nouveau type d'immeubles parisiens à usage mixte et d'une nouvelle esthétique encouragée par la Ville de Paris à travers le Concours des façades lancé à l'occasion du percement de la rue Réaumur [paris.fr]

A droite en descendant la rue Saint-Denis, je remarque l'entrée du Passage du Grand-Cerf :


Créé en 1825, le passage couvert du Grand-Cerf, haut de près de 12 mètres, est caractérisé par une structure en métal et fer forgé qui laisse une grande place à la lumière grâce à sa large verrière [parisinfo.fr]

Face au Grand-Cerf, je remarque l'entrée d'un autre passage dit "Bourg l'Abbé", édifié en 1828 par Auguste Lusson entre le passage du Grand-Cerf et le passage de l’Ancre :


En descendant la rue Saint-Denis, je remarque l'église Saint-Leu - Saint-Gilles au 92, qui m'apparaît comme un havre de paix dans cette rue plus connue pour ses prostituées. La paroisse de Saint-Leu est aussi réputée comme la plus petite et la plus pauvre de Paris, ayant connu bien de vicissitudes au cours de son histoire, mais néanmoins toujours présente pour apporter confort et consolation à tous ceux qui en auraient besoin :







En continuant un peu plus loin, je débouche sur la façade illuminée du Centre Pompidou :


En ces temps de veille de fêtes, il faut dire que la capitale se pare de guirlandes en tous genres qui la font plus que jamais mériter son surnom de ville-lumière :

Il en est ainsi de Notre-Dame...






... mais aussi de Montrouge, place Jean-Jaurès...





... tout comme de la mairie du 13e arrondissement, place d'Italie.



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