Je commence la journée en refaisant l'exact inverse de l'itinéraire que j'ai suivi la veille entre Blois et Chambord. Cette fois, je pars du château que, tout de même, j'ai pris le temps d'admirer, pour atteindre Blois dont je peux observer la belle ligne d'horizon depuis la rive opposée de la Loire. Je croise sur mon chemin un escadron de chasseurs qui quadrillent un bosquet : tandis que les uns poussent des cris pour rabattre le gibier, sans doute un ou plusieurs sangliers, les autres l'attendent dans la direction opposée, de l'autre côté de la route, les fusils chargés. Je passe en vélo entre les rabatteurs dont j'entends les cris toujours plus furieux et les tireurs, gloups, pourvu que le sanglier ne déboule pas au moment précis où je passe... Heureusement, il n'en est rien. Par contre, après mon passage, j'entends des cris et aussi les fusils que l'on décharge. Pauvre bête, tu n'avais aucune chance d'en réchapper. Paix à ton âme...
Je ne sais si c'est le froid, le vent glacial en particulier, mais j'ai du mal à prendre l'itinéraire de la "Loire à vélo" car, entre les multiples voies parallèles au fleuve, le défaut d'indications précises ou encore les travaux, les informations affichées par le GPS sont confuses et je dois m'y prendre à plusieurs reprises avant de trouver un point d'accès au chemin de halage.
Peu après Blois, je m'engage alors sur le chemin de halage et l'itinéraire plus ou moins bien fléché de la "Loire à vélo". J'ai le vent dans le dos, et je ne peux croire ma veine dans un premier temps alors que ma vitesse s'établit aux alentours de 20k/h, alors que je stagnais aux alentours de 10k/h la veille encore. C'est merveilleux !
Néanmoins, une dizaine de kilomètres après avoir passé Blois, je quitte le lit de la Loire pour faire cap résolument au sud. Le paysage devient vallonné. Je retrouve des plans de vignes, infiniment plus modestes que leurs homologues champenois, par la taille des vignobles, leur éparpillement et aussi la modestie des châteaux en charge de la fabrication vinicole.
A mesure que je m'approche de Loches, je m'enfonce dans un profond domaine forestier d'une dizaine de kilomètres. Le GPS m'invite bientôt à quitter la route principale pour m'enfoncer dans la forêt en empruntant un chemin boueux. J'hésite bien un peu car je crains de salir davantage le vélo ainsi que mon accoutrement. Finalement, j'estime avoir suivi depuis assez longtemps la route principale relativement passante et opte pour le calme de la forêt, quitte à prendre le risque de m'y embourber. Heureusement, il n'en est rien, et je parviens bientôt à sortir des bois par un chemin agricole/vicinal pour bientôt atteindre Loches à 16h.30.
Avant de m'installer à l'hôtel, j'en profite pour faire une visite rapide de la ville (6.000 habitants) et de sa citadelle, entre gothique médiéval et dentelle renaissance.
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Vue depuis la Place Saint-Louis |
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Vue sur Blois depuis Vineuil, sur la rive opposée |
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Icy cold |
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Ancien pont coudé reliant Blois à Vineuil |
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"La Loire à vélo" au niveau de Candé-sur-Beuvron |
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Monthou-sur-Bièvre |
La Roulière
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La Buissonnière |
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Saint-Georges-sur-Cher |
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Trouées de soleil dans un ciel par ailleurs bien chargé |
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Luzillé |
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La pyramide de Saint-Quentin-sur-Indrois (18e siècle) |
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Le Chêne Percé, le soleil nous indique la direction à prendre pour rejoindre Loches. |
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La citadelle de Loches |
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