CATHEDRALE SAINT JEAN-BAPTISTE 15, rue Jean Goujon - 75008 PARIS |
mardi 30 août 2011
Découverte de l'église arménienne rue Jean Goujon
En passant dans le coin, j'ai découvert l'église arménienne :
dimanche 21 août 2011
Dimanche 21 août, rencontre avec Daniele à Saint-Quentin-en-Yvelines
Aujourd'hui marque mes retrouvailles avec Daniele à Saint-Quentin, lui que je n'avais plus vu depuis Londres, je me souviens que nous étions notamment allés au concert de Gretchen Parlato au Pizza Express Jazz Club.
Lorsque j'arrive à Saint-Quentin, c'est l'effervescence, et pour cause :
Dans quelques heures doit être donné le départ de la randonnée pour le moins sportive Paris-Brest-Paris (PBP) : le principe en est simple, il s'agit de relier Brest et de retourner sur Saint-Quentin en 90 heures au plus, sachant que ce laps de temps inclut le repos, la réparation des crevaisons, etc. Il s'agit donc de pédaler jusqu'à tomber de sa bicyclette de sommeil, littéralement.
Apparemment, cela n'effraie pas les cinq mille cyclistes de l'extrême qui se sont retrouvés à Saint-Quentin pour le départ de la randonnée, il en vient de tous les coins du monde :
Je vois même l'un d'entre eux accompagné de son chien, un Jack Russell Terrier qu'il met dans un panier spécialement aménagé au niveau du guidon de son vélo. Le chien a l'air habitué, et même plutôt fier et c'est la truffe au vent qu'il s'apprête lui aussi à prendre le départ de la course.
Daniele a l'air en forme, électrisé par la perspective qui l'attend - c'est avec plaisir que je le revois alors qu'il arbore fièrement les couleurs de sa Sicile natale :
Lorsque j'arrive à Saint-Quentin, c'est l'effervescence, et pour cause :
Dans quelques heures doit être donné le départ de la randonnée pour le moins sportive Paris-Brest-Paris (PBP) : le principe en est simple, il s'agit de relier Brest et de retourner sur Saint-Quentin en 90 heures au plus, sachant que ce laps de temps inclut le repos, la réparation des crevaisons, etc. Il s'agit donc de pédaler jusqu'à tomber de sa bicyclette de sommeil, littéralement.
Apparemment, cela n'effraie pas les cinq mille cyclistes de l'extrême qui se sont retrouvés à Saint-Quentin pour le départ de la randonnée, il en vient de tous les coins du monde :
Je vois même l'un d'entre eux accompagné de son chien, un Jack Russell Terrier qu'il met dans un panier spécialement aménagé au niveau du guidon de son vélo. Le chien a l'air habitué, et même plutôt fier et c'est la truffe au vent qu'il s'apprête lui aussi à prendre le départ de la course.
Daniele a l'air en forme, électrisé par la perspective qui l'attend - c'est avec plaisir que je le revois alors qu'il arbore fièrement les couleurs de sa Sicile natale :
Vendredi 19 août, promenade dans le Bois de Boulogne et retour par les Hauts-de-Seine, Meudon-la-Forêt et Clamart
Après une journée un peu tendue au travail, je profite de la permission de quitter le bureau à 15 heures qui m'est donnée par mon directeur, pour aller au cinéma puis rentrer à vélo en faisant un long détour (une trentaine de km) par les Hauts-de-Seine.
Je vais voir Green Lantern, en grande partie pour Ryan Reynolds, dont la cote ne cesse de grimper ces temps derniers. C'est vrai, il a physique avantageux et un visage sympatique, et il joue correctement. Je découvre également dans ce film l'actrice Blake Lively, que l'on remarque en raison de son visage lumineux.
Ensuite, direction le Pont de Suresnes, que je connais pour l'avoir traversé souvent cet hiver, lors du festival de danse hip-hop de Suresnes :
Je vais voir Green Lantern, en grande partie pour Ryan Reynolds, dont la cote ne cesse de grimper ces temps derniers. C'est vrai, il a physique avantageux et un visage sympatique, et il joue correctement. Je découvre également dans ce film l'actrice Blake Lively, que l'on remarque en raison de son visage lumineux.
Ensuite, direction le Pont de Suresnes, que je connais pour l'avoir traversé souvent cet hiver, lors du festival de danse hip-hop de Suresnes :
Jeudi 18 août - soirée ¡ Viva España !
Après le travail, rendez-vous avec Pilar devant le Gaumont Ambassade sur les Champ-Élysées, nous allons regarder La Piel que habito, le nouvel Almodovar. Ce film complexe induit des sentiments contradictoires chez ses spectateurs : émerveillement devant la composition des images, qui s'imposent à nous comme autant de tableaux vivants, les formes géométriques alternent douceur, avec les luminaires du salon de la villa où se passe l'essentiel de l'action, en forme d'oeufs, et dureté, comme dans le cas des scalpels, couteaux et autres chaînes montrés avec insistance à l'écran. De même, les couleurs sont contrastées, entre des beiges apaisants et des rouges explosifs, notamment celui du sang.
Les acteurs sont extraordinairement convaincants, notamment A Banderas, tout en folie obsessionnelle et douloureuse intériorisée, M Paredes dans un rôle inattendu de gouvernante, et E Anaya, dont les yeux sont si brillants et expressifs.
Les thèmes obsessionnels du réalisateur sont toujours aussi présents, comme la séquestration, la superposition des identités mâles et femelles, la violence des amours passionnées. Finalement, nous ne cessons d'être ballottés dans une succession de scènes fortes, tendues, puis tendres et apaisées. La fin, un peu abrupte, provoque notre frustration, car nous aurions aimé voir la réaction de la mère suite à la transformation de son fils en cette quintescence de féminité représentée par le personnage d'E Anaya (Vincente / Vera).
C'est un peu sonnés que nous nous dirigeons vers ma pizzeria préférée des Champs, le Vesuvio, où nous mangeons de bon appétit l'un sa napolitaine, l'autre ses pâtes, le tout accompagné de kirs royaux pour restaurer l'ambiance festive un peu malmenée par un film somme toute over the top.
Les acteurs sont extraordinairement convaincants, notamment A Banderas, tout en folie obsessionnelle et douloureuse intériorisée, M Paredes dans un rôle inattendu de gouvernante, et E Anaya, dont les yeux sont si brillants et expressifs.
Les thèmes obsessionnels du réalisateur sont toujours aussi présents, comme la séquestration, la superposition des identités mâles et femelles, la violence des amours passionnées. Finalement, nous ne cessons d'être ballottés dans une succession de scènes fortes, tendues, puis tendres et apaisées. La fin, un peu abrupte, provoque notre frustration, car nous aurions aimé voir la réaction de la mère suite à la transformation de son fils en cette quintescence de féminité représentée par le personnage d'E Anaya (Vincente / Vera).
C'est un peu sonnés que nous nous dirigeons vers ma pizzeria préférée des Champs, le Vesuvio, où nous mangeons de bon appétit l'un sa napolitaine, l'autre ses pâtes, le tout accompagné de kirs royaux pour restaurer l'ambiance festive un peu malmenée par un film somme toute over the top.
jeudi 18 août 2011
Soirée "Binge" à la Perle, 17 août 2011
Cette soirée nous a permis d'en savoir un peu plus sur la personnalité de chacun de ces protagonistes :
C'est ainsi que nous avons eu quelques surprises - certains sont moins décontractés qu'ils n'y paraissent, d'autres ont su défendre et conserver leur titre de queen of cool. Voici le résultat des courses :
C'est ainsi que nous avons eu quelques surprises - certains sont moins décontractés qu'ils n'y paraissent, d'autres ont su défendre et conserver leur titre de queen of cool. Voici le résultat des courses :
Team Froc-moulants | Team des Coincés |
Dorothée | Maria / Pilar |
Jérôme |
mardi 16 août 2011
Charleville-Mézières - Givet le 13 août 2011
Samedi 13 août, Bernard et Jérôme Ziel ont décidé de pédaler le long de la piste cyclable transardennaise qui suit le tracé de la Meuse entre Charleville et Givet, soit 85 km.
La première rencontre se déroule dès les premiers coups de pédale, entre Montcy-notre-dame et Nouzonville :
Plus en aval, nous faisons une pause à Bogny-sur-Meuse, un village aux terrasses avenantes en bord de fleuve et à l'architecture ancienne :
Apparemment, le panneau bleu indique les points où la pêche à la carpe, de nuit, est autorisée. Cette activité qui m'était inconnue a suscité quelques sites internet de la part d'amateurs, dont voici un exemple.
La première rencontre se déroule dès les premiers coups de pédale, entre Montcy-notre-dame et Nouzonville :
Plus en aval, nous faisons une pause à Bogny-sur-Meuse, un village aux terrasses avenantes en bord de fleuve et à l'architecture ancienne :
Première traversée d'un pont enjambant la Meuse, paré de drapeaux de divers pays européens, au niveau de Monthermé, élégant village touristique où de nombreux camping cars, en provenance des Pays-Bas pour la plupart, sont stationnés.
Etape suivante à Revin, puisqu'il est l'heure de se restaurer. Malgré une exploration exhaustive de tous les recoins de la ville, y compris les hauteurs, nous ne dénichons aucun restaurant ouvert. Il faudra se contenter des points de vue spectaculaires que la ville offre sur la Meuse, et repartir le ventre creux ! C'est à Fumay que nous trouverons une pizzeria ouverte et accueillante, à quelques kilomètres de là.
Nous traversons Haybes, et continuons jusque Vireux Wallerand, sur la rive droite du fleuve (face à Vireux Molhain, sur la rive gauche). Malgré la pluie qui ruisselle sur nos lunettes, notre oeil est attiré par l'édifice de l'office du tourisme :
Cette portion du voyage présente les paysages les plus sauvages, les habitations se font rares, certaines sont isolées en bord de Meuse, ou alors constituées de simples cabines dédiées aux vacanciers et aux pêcheurs. Eux non plus ne sont pas découragés par la pluie. La forêt s'avance parfois jusqu'aux rives du fleuve.
Nouvelle traversée du fleuve à Ham-sur-Meuse, où nous entamons le détour qui nous permet d'éviter les installations nucléaires de Chooz :
Malgré sa relative discrétion, la présence de la centrale se fait sentir dans le village, qui se distingue par sa prospérité (bâtiments rénovés, espaces publics soignés) :
Vers 17 heures, nous arrivons à destination. Givet déroule alors pour nous ses attractions touristiques :Forteresse de Givet vue du centre-ville |
... et aussi du quartier de la gare |
En amont du pont... |
... en aval |
Le pont et les quais où l'on peut déguster un "zizi coincoin" (cocktail à base de picon) |
L'église et ses vitraux particuliers... |
... fait face à la mairie. |
Ambiance Givet-by-night |
Le lendemain, en raison de la pluie tombée en abondance durant la nuit et encore pendant le matin, nous changeons nos plans et décidons de retourner à Reims par le TER. Ce n'est que partie remise, nous reverrons Givet...
lundi 8 août 2011
Le métissage, avenir de l'Homme ?
Étonnant ou attendu ? Voici quelques usages du terme « métis », tels que recensés par le Trésor de la langue française : en 1288, le terme signifie « de basse extraction » ; en 1338, « engendré de deux espèces (d’un animal) » ; en 1559, « mestif » veut dire « dont la mère est d’un autre peuple que le père » ; en 1615, « metice » est cité comme mot indigène désignant toute « personne née d’un homme blanc avec une Indienne, ou inversement ». Traînant une bien piètre réputation, les métis voient leur image s’améliorer depuis peu.
Entre rejet…
Créature éminemment impure, le métis, plus proche de l’animal que de l’être humain, voit pourtant ses effectifs croître à mesure que la domination européenne s’étend sur le monde. Officiellement, colons et indigènes n’ont que peu de contacts en dehors des rapports de domination induits par la colonisation. Tout rapport intime, amoureux, est réputé indigne de la part du colon et demeure au pire interdit (comme en Afrique du Sud dès 1685), au mieux largement ignoré, malgré les objections à ce principe constituées par le fruit de ces amours métis, ravalés au rang d’amours ancillaires.
Si on prend l’exemple de l’Indochine, ex-colonie française, le phénomène métis est ignoré par la loi, de même que par les statistiques. En 1937, les estimations quant à leur nombre varient entre 6.000 et 100.000 (1). Marginalisés dès leur naissance, les Eurasiens d’Indochine trouvent difficilement leur place dans la société coloniale, si bien que les forces françaises de sécurité et de répression représentent pour eux un débouché professionnel important. Rejetés par les indigènes indépendantistes, maintenus à distance par les colons, les Eurasiens se retrouvent dans une position de plus en plus difficile dans le contexte des mouvements de libération. En période de tension maximale entre colons et colonisés, prélude à une séparation violente, il n’est plus besoin de pont lancé entre les deux communautés, bien au contraire. Dans les pays nouvellement indépendants, la colonisation est vouée aux gémonies et le bébé métis est jeté avec l’eau du bain.
… et acceptation
Aujourd’hui, le décor a changé du tout au tout. À la faveur de la globalisation, le métissage et la diversité ont retrouvé droit de cité : les nations du nouveau monde se définissent en puisant dans le vivier culturel de groupes natifs autrefois marginalisés : la Nouvelle-Zélande reconnaît ses racines maori en adoptant officiellement la langue de ce peuple en 1987 ; la Bolivie se dote en 2006 d’un président ouvertement amérindien, Evo Morales ; l’Afrique du Sud enterre l’apartheid en se définissant comme une nation arc-en-ciel depuis 1994 ; enfin, last but not least, en 2008, B. Obama, de mère américaine, de père kényan, ayant passé une partie de son enfance en Indonésie, est élu président des Etats-Unis. Ce mouvement s’étend aux vieilles nations européennes : V. Poutine, un temps qualifié de fer de lance d’une Russie ethniquement homogène et orthodoxe, finit par affirmer en 2010 le caractère multiethnique de son pays.
En France, l’accent est mis sur les influences multiples qui ont façonné la culture et l’identité de notre pays : la Renaissance est d’origine italienne, les Lumières se sont largement inspirés de penseurs anglais, le romantisme puise son inspiration en Allemagne, etc. Aujourd’hui, l’Europe tout entière est à son tour soumise à l’influence de peuples qu’elle a autrefois dominés : les Britanniques ont adopté le curry parmi leurs plats favoris, les Allemands plébiscitent le Döner Kebap, tandis que les Français sont sensibles aux influences en provenance du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne.
Le monde du business n’échappe pas non plus à ce débat et trouve un intérêt managérial à la « démarche métisse », qui repose sur la capacité à fonder son jugement sur plusieurs points de vue à la fois, le sien mais également celui de l’autre, de façon à prendre des décisions soutenables et adaptées à un contexte multiple. C’est sans doute la raison qui pousse les entreprises à promouvoir la diversité : elles savent que, étant donné la complexité et la diversité actuelles, les décisions fondées sur une analyse trop restrictive sont vouées au rejet et à l’échec. Ainsi, si on prend l’exemple de L’Oréal, la promotion de la diversité au sein de cette entreprise vise à « développer une culture managériale inclusive, respectueuse de tous ».
Autrefois rejeté, synonyme de déchirement entre deux mondes opposés, de troubles identitaires, le métissage apparaît désormais comme une force à utiliser à bon escient dans un monde multiple et interconnecté. Ainsi, la langue anglaise aurait assis sa domination en démontrant sa capacité à intégrer les mots et expressions en provenance des Antilles, de la communauté afro-américaine, de l’Afrique, ou encore du sous-continent indien. Par contraste, le déclin du français serait lié à la volonté d’en conserver la pureté (2).
Le métissage et la démarche inclusive qui le sous-tend répondent ainsi à un besoin d’adaptation, en favorisant l’émergence des solutions les plus adaptées aux défis de la globalisation.
(1) Le Huu Khoa, L’Interculturel et l’eurasien, L’Harmattan, Paris, 1993, p.78
(2) C’est du moins ce qu’affirme Melvyn Bragg, The Adventure of English, the Biography of a Language, Hodder & Stoughton, Londres, 2004.
dimanche 7 août 2011
samedi pluvieux, samedi heureux
Une journée pluvieuse hier. Qui n'empêche une soirée intéressante, en compagnie de mon frère et de son amie, dans un restaurant bio près de leur domicile dans lequel nous avons désormais nos habitudes.
Puis ensuite, un petit tour vers le centre de Paris, sous la pluie, protégé de ma cape orange. La ville présente un charme particulier sous cette averse estivale. Les rues sont quasi-désertes, c'est le mois d'août ! Je me dirige vers Bastille à partir de la place d'Italie en empruntant le boulevard Vincent Auriol. Après avoir traversé la Seine, je prends vers l'ouest en passant sous le ministère de l'Economie et en longeant la gare de Lyon. Puis je me dirige vers le centre Pompidou devant lequel j'abandonne mon vélib. Après un petit tour dans les ruelles luisantes de pluie, je pénètre pour la première fois dans le Sunset pour y écouter Edouard Bineau et son quartet :
Musique agréable, mélodique, solos inspirés, les musiciens ont une attitude "unassuming" mais néanmoins très expressive quand ils jouent, notamment Arnaud Bineau.
Je rentre à la maison, une fois le dernier set achevé vers 1h30. Je pense renouveler cette expérience, notamment lorsque les froides soirées d'hiver seront de retour.
Puis ensuite, un petit tour vers le centre de Paris, sous la pluie, protégé de ma cape orange. La ville présente un charme particulier sous cette averse estivale. Les rues sont quasi-désertes, c'est le mois d'août ! Je me dirige vers Bastille à partir de la place d'Italie en empruntant le boulevard Vincent Auriol. Après avoir traversé la Seine, je prends vers l'ouest en passant sous le ministère de l'Economie et en longeant la gare de Lyon. Puis je me dirige vers le centre Pompidou devant lequel j'abandonne mon vélib. Après un petit tour dans les ruelles luisantes de pluie, je pénètre pour la première fois dans le Sunset pour y écouter Edouard Bineau et son quartet :
Edouard Bineau (piano et composition de la plupart des morceaux) |
Daniel Erdmann (sax ténor), Gildas Boclé (c. basse), Arnaud Lechantre (batterie, hors champ) |
Je rentre à la maison, une fois le dernier set achevé vers 1h30. Je pense renouveler cette expérience, notamment lorsque les froides soirées d'hiver seront de retour.
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