dimanche 31 juillet 2011

10) jeudi 28 juillet 2011, de Joinville à Vitry-le-François, 80 k

Je débute la journée par une visite de Joinville et de son centre ancien.

Je commence par le château :


Puis me promène dans les ruelles étroites :





Puis je pénètre dans l'église Notre Dame de Joinville (1180-1200, sauf en ce qui concerne le clocher, 1885)

Mise au Tombeau (1567)

L'élévation de la nef s'étage sur trois niveaux : a) la grande arcade latérale, en arc brisé, prend appui sur piliers et chapiteaux ; b) le triforium formé par une double arcature ; c) les fenêtres hautes élargies au 16e siècle.

Vierge à l'Enfant, 13e siècle
Cette courte visite achevée, je sors de Joinville en empruntant la côte de Vecqueville, où je croise deux moutons qui viennent à ma rencontre, avant de retourner à leur activité :


Cette fois, les collines ont complètement disparu, cédant leur place à un paysage complètement étal :


Je déjeune à Montier-en-Der, dont l'Abbatiale classée monument historique présente des aspects romans aussi bien que gothiques - elle semble avoir traversé les siècles, en empruntant son style à chaque époque. Ses origines remontent à 672, reconstruite en 998, elle est restaurée entre 1851 et 1879, puis au sortir de la guerre en 1945 (Source).

(Source)


C'est aux alentours de 1215 que le choeur est reconstruit et que la tour de la façade occidentale est érigée.
Montier fait déjà la publicité de son festival de la photographie animalière, prévu pour la fin du mois de novembre.

En route pour le lac du Der, je croise une autre église. La fondation de l'église de-l'Assomption-de-la-Vierge de Droyes remonte au 12e siècle, puis elle a été reconstruite en 1647. Le portail est de style roman. La nef date du 12e siècle. Le transept et l'abside pentagonale remontent au 16e siècle (Source).

Vue d'ensemble de l'église derrière son mur d'enceinte (Source)

Le clocher est caractéristique des édifices de la région du Der, entièrement recouvert d'ardoise, ce qui le distingue du reste de l'église (Source)
Portail occidental

Vitraux oeuvre des maîtres verriers de l'école troyenne (Source)

Nef romane

Fonts baptismaux

A Châtillon-sur-Broué, une autre église dite de la Nativité de la Vierge, remarquable pour ses pans de bois du 16e siècle :

Vue d'ensemble (Source)

Portique

Nef, vue sur le choeur

Choeur, vitraux du 19e siècle

Nef, vue sur la porte d'entrée


Clocher à doubles pans, sur portique
Puis enfin, j'atteins le lac du Der, qui regroupe tout ce que recherche le vacancier : une réserve naturelle d'oiseaux (sternes, cygnes, etc.), une piste cyclable longeant son pourtour, des plages, des écoles de voile, et surtout une atmosphère calme propice au repos et au loisir :







Après une pause café à Larzicourt, je file comme le vent en direction de la gare de Vitry-le-François où je prends le TER Vallée de la Marne en direction de la Gare de l'Est, il est temps de retrouver Paris !

9) mercredi 27 juillet, de Norroy à Joinville, 77 k

Le parcours est vallonné, côtes et descentes se succèdent, avec un vent de face, comme en témoignent les éoliennes que je croise, nombreuses. Je me sens en petite forme et avance tout doucement :



En arrivant sur Joinville, bien qu'en terrain encore vallonné, les cultures de céréales et tournesols ont repris leur droit sur la forêt (c'est le temps des moissons et les moissonneuses batteuses sont à l'ouvrage) :




Je trouve enfin un restaurant ouvert à Poissons (Haute-Marne) et m'y précipite, non sans avoir visité l'église Saint-Aignan du village (16e siècle), classé monument historique, de style gothique flamboyant :

Portail (1530) à triple voussure


A l'entrée du choeur se dressent deux statues ; d'un côté, l'évêque Saint Aignan, patron de l'église, de l'autre côté Saint Vincent, protecteur des vignerons ; il nous rappelle que le village de Poissons était couvert en majorité de vignes et que le fête de Saint Vincent y était solennellement célébrée. La tradition se perpétue de nos jours (Source).

Fresque (Mise au tombeau, 1580)

8) mardi 26 juillet 2011, de Remiremont à Norroy près de Vittel, 80 km

C'est une étape dynamique qui m'attend aujourd'hui, le fils de mes hôtes, Vincent, ayant proposé de m'accompagner.

C'est à un train d'enfer que nous nous dirigeons vers Vittel, en faisant une courte étape à Vioménil où la Saône prend sa source :


Arrivée à Vittel à 14 heures, où nous prenons un déjeuner roboratif.  Puis nos chemins se séparent, lui retourne à Remiremont, moi je décide de passer l'après-midi aux thermes :



C'est depuis une chaise longue de l'institut Vittel que je vois la pluie tomber durant l'après-midi. Après quelques heures à barbotter dans les bains bouillonnants, je rejoins Norroy, où l'accueil à la ferme laitière de Mme et M. Laurent est chaleureux.

7) lundi 25 juillet, de Basvilliers à Remiremont, 80 k

Je décide de contourner le ballon d'Alsace et de prendre la route des mille étangs passant par Mélissey.

Je fais une longue pause à Faucogney afin de profiter du soleil sur un banc public. Le parcours est exceptionnellement beau et je suis en pleine nature franc-comtoise : tout autour de moi, des collines boisées.  Tous les clochers d'église sont recouverts de tuiles émaillées, selon la tradition du pays.


Puis ensuite vient l'ascension du col du Mont de Fourche, du haut duquel je peux observer les jeux d'ombres et de lumières sur la vallée de la Moselle :



Je rejoins Remiremont en emprunant la voie verte des Vosges à partir de Rupt-sur-Moselle.

Selon une tradition désormais bien établie, la maison de mes hôtes (la ferme du Grand Bienfaisy) se situe en haut d'une côte raide, un peu à l'extérieur de Remiremont.  L'accueil que j'y reçois est très chaleureux.

6) dimanche 24 juillet, de Linthal à Basvilliers, près de Belfort, 80 k

Je commence par visiter le "point d'énergie" situé au niveau de la fontaine, devant la Collégiale de Lautenbach :



Puis je me dirige vers la basilique Notre-Dame de Thierenbach, en empruntant le chemin des pélerins qui viennent se prosterner devant la vierge noire, porteuse d'espérance notamment pour le peuple gitan. Je finis par la trouver après avoir grimpé quelques côtes, au milieu de la forêt :




(Source)

Puis j'emprunte la route des vins d'Alsace (D5) jusque Cernay.


Entre Cernay et Belfort, le paysage est constitué d'une succession de bosses qu'il faut grimper puis redescendre. Je commence à ressentir les premiers effets de la fatigue cumulée, d'autant que mon mollet me cuit !

C'est avec grand soulagement que j'atteins Belfort et son lion :

(Source)