A la sortie du travail, je me dirige à nouveau vers l'ouest en direction de la voie bleue, c'est-à-dire la piste cyclable longeant la Seine depuis la limite entre Rueil et Nanterre, jusqu'au pont de Bezons.
Il fait beau et je profite d'une belle fin de journée, en passant à nouveau par le Trocadéro, la porte Dauphine puis la route de l'Hippodrome à travers le Bois de Boulogne. Je suis surpris par l'intensité du trafic automobile, tant de personnes conduisent afin de rejoindre leur domicile en direction de Suresnes, à tel point que le pont, embouteillé, constitue un goulet d'étranglement. Je me faufile entre les voitures en profitant de la piste cyclable qui longe la route de l'hippodrome de Longchamp, puis le Pont de Suresnes. Je tourne à droite afin d'escalader le Mont Valérien. Je m'arrête au niveau du cimetière américain pour prendre quelques clichés des croix blanches étincelantes au soleil, avant de profiter du point de vue sur le Bois, la capitale et les tours de la Défense depuis la plateforme se trouvant de l'autre côté de la route.
Puis j'entame la descente rapide sur Nanterre dont je traverse le centre-ville ressemblant à un village urbain. Les terrasses des bars et restaurants sont pleines, tandis que quelques retardataires s'arrêtent à la hâte pour faire leurs dernières courses de la journée. Je me dirige vers la Seine et passe par le quartier d'affaires Rueil 2000 où plusieurs firmes mondialement connues sont installées.
Au moment où la nuit tombe, j'atteins enfin les berges de la Seine que je remonte jusqu'au pont de Bezons, en ne croisant que joggeurs et cyclistes venus profiter de la fraîcheur du soir, amplifiée par les eaux calmes du fleuve.
Au niveau de l'avenue Charles-de-Gaulle de Colombes, je bifurque en direction de la capitale, traverse le pont qui donne accès à l'île de la Jatte et me retrouve à Neuilly. Le boulevard Bineau est plus calme en fin de journée, ce qui me donne l'occasion de profiter de l'ambiance paisible de cette ville cossue. J'entre dans Paris par la porte Maillot, prend un rafraîchissement dans cette brasserie que j'affectionne.
Une fois ma bière avalée, je prends la direction de la place des Ternes, rue du Faubourg Saint-Honoré jusque vers la place du Châtelet. De là, je retrouve mon itinéraire habituel du retour par la rue Saint-Jacques, avec un changement notable intimé par le nagivateur au niveau de la rue des Ecoles. Ce dernier veut me faire passer devant le Théâtre de l'Odéon, puis la rue de Rennes, où je croise Michel en train de promener son chien. J'arrive à la maison fourbu vers minuit et demi, content néanmoins de ma balade à travers les rues de la capitale et de sa proche banlieue occidentale.
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