En ce dimanche, j'ai rendez-vous avec Etienne car nous devons aller à la piscine tôt le matin. Malheureusement, la nuit a été courte car des fêtards ivres se sont battus pendant des heures sous mes fenêtres et ont amputé ma nuit d'autant. Je suis donc obligé d'appeler Etienne pour reculer notre rendez-vous, je ne pourrai pas l'accompagner à la piscine -- raison invoquée, panne de réveil.
J'arrive finalement chez lui aux alentours de dix heures, et nous partons immédiatement en direction de Montreuil, lui en vélib, moi sur mon vélo de ville. Nous prenons le même itinéraire que la fois où nous sommes allés à Joinville-le-Pont, en empruntant le boulevard de Belleville, en longeant le Père-Lachaise, Charonne, Cour de Vincennes, Saint-Mandé, puis nous bifurquons en direction du nord avant de stationner non loin de la mairie de Montreuil.
Nous nous dirigeons en direction de la manifestation "La voie est libre", qui rassemble des stands associatifs, parmi lesquels je retiendrais les apiculteurs de Fontenay-sous-Bois, qui organisent des stages d'apiculture urbaine tout en vendant leur production et en construisant des sculptures d'abeilles à partir de ruches. Je retiendrais également les associations qui s'efforcent de recycler les matériaux et équipements usagés, dans un souci de développement durable. C'est ainsi que nous avons une conversation avec un homme qui fabrique du mobilier à base de carton, auquel il s'efforce de donner une forme ainsi que des couleurs originales, tout en s'assurant de la solidité de ses réalisations (tabourets, bibliothèques, etc.).
Cependant, le point haut de notre visite montreuilloise se produit alors que nous atteignons le quartier Saint-Antoine, lieu dans lequel se concentraient les Murs à Pêches. Aujourd'hui, des jardins d'agrément associatifs ont remplacé les cultures maraîchères qui ont tenu le haut du pavé depuis Louis XIV jusqu'au 19e siècle. Ils sont ouverts en ce week-end des visites du patrimoine national, et nous en profitons pour nous enfoncer au milieu de plants floraux épanouis, aux couleurs intenses et variées. En outre, nous passons par des terrains laissés en friche, un jardin médiéval, des reconstitutions des murs à pêches à petite échelle tels qu'ils se présentaient encore au siècle dernier, avec des arbres auxquels on s'applique à donner une forme particulière en les liant aux clous qui dépassent des murs. En ce jour ensoleillé, on peut nettement ressentir la différence de température à partir du moment où l'on entre sur le site des anciens murs à pêches.
Il règne sur cette parcelle du territoire montreuillois une quiétude bucolique, alors qu'on se trouve au milieu de la végétation luxuriante qui envahit les murs à pêches à certains endroits, si bien qu'on a du mal à réaliser que l'on se trouve en plein milieu de l'agglomération parisienne.
C'est avec un peu de regret que nous quittons Montreuil, en passant cette fois par la rue des Pyrénées, où il nous faut zig-zaguer entre le voitures bloquées par la brocante installée aux environs de Ménilmontant/Belleville. Après avoir longé le parc des Buttes Chaumont et Laumière, nous regagnons l'appartement d'Etienne par la rue Ordener. Nous nous reposons chez lui quelques minutes, le temps d'écouter quelques disques de sa collection de vinyles, dont la B.O. du film Tenue de soirée chantée par les Rita Mitsouko. Nous sommes décidément de la même génération ! Nous concluons notre journée en nous rendant à notre petit restaurant sri-lankais habituel, avant de nous séparer, les batteries complètement rechargées et prêts à affronter la semaine qui commence dans quelques heures.
Cependant, le point haut de notre visite montreuilloise se produit alors que nous atteignons le quartier Saint-Antoine, lieu dans lequel se concentraient les Murs à Pêches. Aujourd'hui, des jardins d'agrément associatifs ont remplacé les cultures maraîchères qui ont tenu le haut du pavé depuis Louis XIV jusqu'au 19e siècle. Ils sont ouverts en ce week-end des visites du patrimoine national, et nous en profitons pour nous enfoncer au milieu de plants floraux épanouis, aux couleurs intenses et variées. En outre, nous passons par des terrains laissés en friche, un jardin médiéval, des reconstitutions des murs à pêches à petite échelle tels qu'ils se présentaient encore au siècle dernier, avec des arbres auxquels on s'applique à donner une forme particulière en les liant aux clous qui dépassent des murs. En ce jour ensoleillé, on peut nettement ressentir la différence de température à partir du moment où l'on entre sur le site des anciens murs à pêches.
Il règne sur cette parcelle du territoire montreuillois une quiétude bucolique, alors qu'on se trouve au milieu de la végétation luxuriante qui envahit les murs à pêches à certains endroits, si bien qu'on a du mal à réaliser que l'on se trouve en plein milieu de l'agglomération parisienne.
C'est avec un peu de regret que nous quittons Montreuil, en passant cette fois par la rue des Pyrénées, où il nous faut zig-zaguer entre le voitures bloquées par la brocante installée aux environs de Ménilmontant/Belleville. Après avoir longé le parc des Buttes Chaumont et Laumière, nous regagnons l'appartement d'Etienne par la rue Ordener. Nous nous reposons chez lui quelques minutes, le temps d'écouter quelques disques de sa collection de vinyles, dont la B.O. du film Tenue de soirée chantée par les Rita Mitsouko. Nous sommes décidément de la même génération ! Nous concluons notre journée en nous rendant à notre petit restaurant sri-lankais habituel, avant de nous séparer, les batteries complètement rechargées et prêts à affronter la semaine qui commence dans quelques heures.
Eglise Saint-Pierre Saint-Paul de Montreuil |
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