Je laisse mon vélo à l'hôtel et retrouve le système de transports en commun de Londres :
8 £ pour une Day Travelcard
Je rencontre Richard devant son lieu de
travail sur Aldwych et nous allons prendre un café à Somerset, sur la terrasse donnant sur la Tamise. Nous parlons de notre temps à Bechtel, de notre
situation présente et aussi de perpectives d’un point de vue cycliste. Il est
prévu que nous organisions une rando dans le Suffolk. Le contact est bon et
je suis heureux de constater qu’il se porte bien.
La boutique historique de Twinings
La nouvelle gare de Blackfriars
Séquence nostalgie : vue sur Saint-Paul, de Ludgate Hill
Puis je me dirige vers Ludgate Circus où je
rencontre Sandy et Jackie. Elles aussi ont l’air en forme, Sandy est toujours
aussi dynamique et impitoyable. Jackie a l’air un peu plus flottante et laisse
libre cours à une certaine amertume. Sandy souligne
que l’atmosphère du bureau s’est beaucoup améliorée depuis le départ de Chris
pour les Etats-Unis et son remplacement par Gabrielle. Elles ont beau répéter
que tout est plus sympa et détendu depuis les départs de Chris et Mike, elles n’en
dégagent pas moins des vibrations de tension et de stress. Leur déjeuner dure
trois quarts d’heure sharp, de 13 heures à 13 heures 45.
Pour me changer les idées, je me dirige vers
Tate Britain en suivant les berges de la Tamise, passant devant le National
Theatre. Je m’engage sur le pont de Lambeth, passe devant la Tour Millbank et
atteins enfin la Tate Gallery.
Hungerford Bridge
London Eye
Westminster Bridge
Millbank Tower, sur la rive nord de la Tamise, entre Tate Britain et l'Abbaye de Westminster
Je me joins à un groupe pour une visite
commentée évoquant une rétrospective de la peinture britannique, depuis le
portrait d’Elizabeth
Ière (1575) jusqu’à celui de la mère de Stephen Lawrence, réalisé par Chris
Ofili : No
Woman, No Cry (1998). Je remarque aussi le portrait de John
Singer Sargent peint par W. Graham Robertson en 1894, en pleine vogue du
dandysme. Le triptyque
de Francis Bacon remontant à 1972 est fort également, notamment lorsque le
conférencier révèle qu’il s’agit d’un portrait assez cru de son amant George
Dyer, mort suicidé. Le conférencier, un vieux monsieur éloquent, insiste sur les aspects
anticonformistes de la peinture britannique qu’il vient de nous commenter,
notamment la mise en avant de femmes ou d’homosexuels affirmés.
Une fois la visite terminée, je jette un coup d'oeil rapide aux collections du musée :
Extraits de Bear, vidéo réalisée par Steve McQueen en 1993
Jake Chapman, Dinos Chapman, The Chapman Family Collection, 2002
Après m’être assis pendant quelques minutes au
café du musée, je repprends mon chemin en direction de Chelsea et de Sloane
Square.
Extension de la cycling revolution impulsée par Boris Johnson
Les Boris Bikes, toujours en parfait état (90 £ l'abonnement annuel)
Les cyclistes locaux, très déterminés
Le siège du MI6 (Vauxhall)
Vauxhall Bridge entouré d'un essaim d'oiseaux
Il se joue une pièce, The Low Road au Royal Court Theatre et j’en
profite pour prendre un billet. C’est une œuvre radicalement critique vis-à-vis
du capitalisme financier et de ses dérives criminelles. Cela ne manque pas de sel dans le contexte de Londres - une bonne partie des spectateurs de la pièce tirent sans doute eux-aussi leurs revenus du secteur financier.
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