lundi 1 avril 2013

St-Félix - Chaumont-en-Vexin - Gisors - Les Andelys (85 k)

Je suis réveillé par un concert d’aboiements, et je me fais la réflexion que les chiens du voisinage sont bien bruyants. En fait, il s’agit des chiens d’un autre hôte de Mme Mariani, dont je fais la connaissance au petit-déjeuner. Il s’agit d’un éleveur de chiens de chasse, qui parcourt la France avec son élevage afin de faire concourir ses bêtes à diverses compétitions « comportementales » - les chiens doivent ainsi se mettre à l’arrêt pour permettre au chasseur de repérer le gibier, sans pour autant lui courir après ni bien entendu le tuer. Les chiens doivent également ignorer les lièvres. Son élevage, composé de braques et de setters qu’il me fait voir, sont véritablement superbes, en particulier une femelle braque français, vive, mince et musclée.  Ses chiens sont rassemblés dans des cages posées l’une sur l’autre à l’arrière de son fourgon automobile. Il m’assure qu’ils sont habitués à la route et que cela ne leur fait rien. Mme Mariani m’assure qu’il contrôle très bien ses animaux.

Au moment de prendre la route, je constate qu’il fait toujours aussi froid mais je suis très satisfait de constater que le vent me souffle dans le dos. Je peux aller à 20 km/h sans effort ! C’est à cette allure que je traverse le Vexin français puis normand en passant en particulier par les localités de Chaumont-en-Vexin et aussi Gisors, où je mange une saucisse frites dans l’animation d’une braderie.







Peinture murale représentant la Transfiguration, 16e siècle. Apparition du Christ entouré des prophètes Moïse et Elie aux trois apôtres Pierre, Jean et Jacques (la donatrice, également représentée, figure agenouillée).


Haut-relief représentant un cadavre gisant anonyme (1526). Traduction du latin : "Qui que tu sois, tu seras terrassé par la mort. Reste là, prends garde, pleure. Je suis ce que tu seras, un tas de cendres. Implore, prie pour moi".

Haut-relief représentant l'arbre de Jessé, fin du 16e siècle.
Puis je me dirige vers Les Andelys en prenant des petites routes départementales à travers champs.


Aux Burons, je suis reçu par Mme Lelièvre qui m’emmène en auto (et me récupère) jusqu’au Petit Andelys pour prendre mon dîner. Je me balade le long de la Seine jusqu’à l’hospice et croise des canards, une chauve-souris tandis que des poissons fendent les eaux de la Seine, superbe à cet endroit.

Nuit passée à la chambre d’hôtes « Aux Burons ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire