vendredi 31 janvier 2014

Atlantis Mall et ´The Palm Jumeirah'

Je sors de la Marina et prends un taxi en direction de la gare du momorail desservant the Palm, car je souhaite aller jeter un oeil à cette île artificielle bâtie en forme de palmier.




Le long du tronc du palmier, j´aperçois à travers les vitres du train des immeubles répartis de chaque côté de la ligne du monorail. Je suis surpris car je ne m´attendais pas à un habitat aussi dense sur l´île réputée pour ses programmes immobiliers de grand luxe.

Goldnmile Bldg9

En fait, les villas sont regroupées sur les branches du palmier, tandis que le ´Crescent´, sorte de jetée circulaire englobant le palmier, accueille les complexes hôteliers au luxe tapageur, comme nous le verrons plus bas.


Le sommet du palmier est occupé par Atlantis, l´hôtel phare de Palm Jumeirah, qui abrite un centre commercial, un complexe de loisirs de jour et de nuit, de même qu´un grand hôtel. Il est desservi par la station terminus du monorail. Au loin, je peux apercevoir le parc de jeux aquatique intégré à l´hôtel Atlantis : ´Aquaventure´.


Le mall abrité par l´hôtel accueille une foule électrisée par le shopping festival organisé à travers Dubai. Je décide d´aller admirer les aquariums ´the Lost Chambers´.



Un exemplaire d´Arapaima, poisson d´eau douce originaire d´Amérique latine, en voie de disparition en raison de la pêche trop intense dont il est victime.



Méduses-filet en provenance du Pacifique

Aluterus monoceros, unicorn leatherjacket en anglais, est un poisson tropical.  Son nom provient de sa nageoire frontale/dorsale qui, lorsqu´elle est érigée, lui donne l´aspect d´un poisson licorne.







Contrairement à Riyad, Dubai autorise les night clubs, comme par exemple le N´Dulge.


Vue sur l´Atlantis depuis le front de mer.
Je décide de parcourir le Crescent dans sa partie sud. Je longe des complexes immobiliers et hôteliers en cours de finition. Des badauds se promènent sur la jetée, appréciant les courants d´air qui leur parviennent du large.



Le complexe hôtelier Kempiski





Le Taj

Le hall de l´Ottoman, croulant sous les dorures à tel point qu´il a l´air d´être en or massif.



La jetée se conclut par un autre complexe hôtelier qui, davantage que les précédents établissements en proie à une sorte de frénésie, joue sur la carte du luxe, calme et volupté, le "One & Only", tandis qu´au loin se dessinent les gratte-ciel de Dubai dont les lignes audacieuses sont soulignées de néons.





Alors que je cherche sans succès un taxi afin de retourner en ville, un conducteur de minibus me hèle en me proposant de me prendre à son bord.  J´accepte sans faire de façons. Il est chargé d´aller récupérer des clients à l´Emirates Mall. Je lui demande s´il ne peut pas m'y conduire par la même occasion. Tandis que nous slalomons entre les files de voitures sur l'autoroute urbaine à six voies qui traverse la ville, en laissant le passage libre à des voitures de grand luxe conduites par de jeunes Emiriens ultra-pressés et désireux de dépasser les autres véhicules à tout prix, je me rends compte que le pauvre homme a l´air littéralement épuisé par la cadence infernale de son travail. On dirait qu´il va littéralement s´endormir sur place en laissant sa tête tomber sur le volant. Je m´applique à lui parler sans arrêt afin d´empêcher que cela ne se produise.

Lorsque nous arrivons à destination et qu´il me dépose à l´entrée d´Emirates Mall, j´avoue que je me sens soulagé.

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