jeudi 23 janvier 2014

Au fort Musmak, ancien palais royal reconverti en musée situé au coeur de la vieille ville de Riyad

Ce soir, j'ai rendez-vous avec Helal et un de ses collègues, réceptionniste de l'hôtel parfaitement anglophone, pour aller visiter le fort Musmak qui abrite le musée de la ville. Le fort se situe au cœur de la vieille ville, et sur la place qui lui fait face les familles saoudiennes sont de sortie. Des enfants ont enfourché leur vélo et se faufilent entre les passants, sous la surveillance de leurs parents.







Nous sommes jeudi soir : en cette veille de week-end, le fort est ouvert aux hommes. La visite, gratuite, peut commencer :



Salle de prière



Le fort a conservé ses murs en torchis d'origine, de même que sa charpente en rondins de bois recouverts de paille.

Le roi Abdulaziz (15 janvier 1876 - 9 novembre 1953) fut le premier monarque d'Arabie Saoudite, le troisième Etat saoudien. Il est également désigné par l'appellation Ibn Saoud.
Il se fait connaître par la reconquête de Riyad, foyer ancestral de sa famille en 1902. Le fort Musmak devient alors le siège de son gouvernement et de sa cour, jusqu'en 1938 où le roi déménage ses appartements dans le palais Murabba. En 1922, il consolide son contrôle sur le Najd, puis conquiert le Hijaz en 1925. Ayant conquis pratiquement l'intégralité de l'Arabie centrale, il unifie les territoires de ses vassaux en les incorporant dans le Royaume d'Arabie Saoudite en 1932. En tant que souverain de cet Etat, il supervise la découverte de pétrole en 1938, puis initie son exploitation à grande échelle après la Deuxième guerre mondiale. Il eut 45 fils, dont quatre d'entre eux devinrent par la suite souverains du royaume. [source : Wikipedia]


Selle de chameau



Après la visite, nous nous promenons dans les rues adjacentes, qui abritent des boutiques d'artisanat indien, notamment.





Nous prenons un café à la cardamone à la terrasse qui borde la place publique faisant face à Musmak.



Par la suite, nous irons déguster, sur Anadul non loin de l'hôtel, des spécialités saoudiennes dans un petit restaurant tenu par des Afghans, qui nous servent du foal tawa et de l'adas tawa, bouillies de haricots et de lentilles respectivement accompagnées de tomiz (sortes de pain rond tout droit sortis du four), ainsi que du mutabbak (briques fourrées aux épinards, entre autres). Mes amis bangladeshis mangent leurs portions en croquant alternativement dans un piment vert, puis dans une lamelle d'oignon cru. Je ne suis leur exemple qu'à grand-peine. Le dîner est excellent et bon marché : une trentaine de rials pour trois, pour des portions copieuses.





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