dimanche 5 octobre 2014

Miel, abeilles et apiculteurs -- voyage avec quelques amoureux des insectes (2/4)

Contrairement aux ruches que nous avons vues samedi matin, celles que nous examinons l'après-midi sont situées en hauteur, non pas au sommet de collines ou de monts du Val-de-Marne, mais sur le toit de certaines tours du quartier des Larris de Fontenay-sous-Bois. Sur les deux ruches que nous découvrons, la première est désertée et envahie de parasites, immondes larves grosses comme le petit doigt qui s'agitent frénétiquement lorsque Cédric parvient à les extraire des rayons. A la vue de ce désastre, la consternation s'abat sur notre petit groupe.

La deuxième ruche est nettement plus en forme, et les cadres de hausse (plus communément appelées "hausses") sont gonflés d'un miel qui déborde et s'écoule déjà par certaines cellules désoperculées. Mmmh, quelle senteur, on deviendrait ours pour moins que cela !

Mais un peu de retenue, voulez-vous ? Il convient de faire le point sur l'opportunité d'installer/de maintenir des ruches sur le toit des immeubles. Par rapport aux ruches que nous avons vues en matinée, les ruches de toit paraissent posées dans un environnement hostile, et le toit des tours paraît bien rêche, dur, désertique ou artificiel en comparaison de la douce verdure qui accueillent les ruches posées sur le plancher des vaches. Par ailleurs, les toits accueillent les évacuations des VMC et autres conduits d'aération, ce qui ne sied guère aux abeilles. Enfin, le vent qui souffle, relativement fort même sur ses hauteurs modestes, gêne le trafic des abeilles qui entrent et sortent constamment de la ruche. Sans compter la difficulté d'accès aux ruches, puisqu'il faut faire des acrobaties pour gagner les toits, en particulier lorsqu'on a les bras chargés de matériels divers ou encore de hausses alourdies de miel. Alors ? Cédric semble partagé quant à l'opportunité de poursuivre cette expérience sur les toits de la cité des Larris...





















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire