dimanche 12 octobre 2014

Sur la route d'Epernon, parc régional de la vallée de la Chevreuse -- expédition humide

Cela fait plusieurs week-ends que je passe de façon statique, pour diverses raisons : sociales (voir les amis) ; pour cause d'engagement (stage apicole), etc. Il est temps de bouger !

C'est la raison qui me pousse en ce dimanche à m'engager sur la route d'Epernon, malgré le temps peu engageant et les prévisions météorologiques maussades. Qu'importe, il faut que les membres s'agitent et que les humeurs circulent.

On commence alors doucement, en terrain connu puisque je parcours à nouveau la piste cyclable du sud de l'Ile-de-France, très fréquentée en ce dimanche par un public généralement familial. Je note pour moi-même que je n'ai pas l'habitude de parcourir la piste dans le sens nord-sud, aussi j'apprécie de la redécouvrir sous une perspective nouvelle.

Le mince ruban d'asphalte paysager s'interrompt au niveau de Massy, au profit d'un réseau de pistes cyclables en émergence, notamment du côté de la gare de Massy-Palaiseau. Je parcours les rues de ma ville natale, Palaiseau, et suis surpris de constater qu'il s'agit d'un ancien village à l'expansion récente démesurée, et non d'une ville nouvelle anonyme -- la vieille ville n'est pas dénuée de charme, ni d'animation en ce jour de marché.

Je quitte Palaiseau et rejoins bientôt Orsay et son bois persan. Le GPS m'indique des sentiers que j'ai du mal à identifier, aussi je me perds, espère rejoindre un sentier en contrebas de celui que je suis mais qui en fait n'en est pas un, il s'agit d'un trompe-l'oeil, si bien que je dois me hisser ainsi que mon vélo à nouveau au niveau du sentier que j'avais quitté. Les ronces sont terribles, elles s'accrochent à mes gants, mon pantalon, aux pédales, garde-boue, etc. Une fois remonté sur les bords du fossé dans lequel je m'étais engagé, je retourne le vélo et inspecte les pneus. Heureusement, il n'y a aucune épine plantée dans le caoutchouc menaçant de déchirer la fragile chambre à air.

Je parviens finalement à m'extraire du bois et je m'engage bientôt sur une piste cyclable en plein champ, agréable, civilisée, proprette, le pédalage redevient régulier et doux, même s'il se met bientôt à pleuvoir de façon continue. Le temps m'empêche sans doute d'apprécier en partie la traversée du massif forestier de Rambouillet, mais en même temps, la pluie amplifie certaines sensations, comme les odeurs de sous-bois, et tandis que les gouttes tombent sur ma cape mango, j'ai le sentiment que mon être se dissout dans les éléments, ou plutôt j'ai une impression d'adhérence totale entre mon être et l'environnement immédiat. Sensation étrange.

J'espère voir les grands animaux traverser la voie, comme régulièrement annoncé par les panneaux de la circulation, en vain. Les animaux se cachent, ils s'abritent de la pluie au cœur de la forêt, sous les feuilles jaunies et les branchages que ne secoue pas un souffle de vent. Le silence est profond lorsqu'il pleut.

Alors que j'approche d'Epernon, soudain j'entends un oiseau chanter, annonce certaine que la pluie va bientôt cesser. Et de fait, c'est le cas. J'arrive à la gare tout juste à temps pour prendre le train du retour en direction de Montparnasse. Un dimanche au vert...





Au sortir de la piste cyclable reliant Châtillon à Massy, au niveau de Verrières-le-Buisson
 


La passerelle géante d'accès aux trains de la gare de Massy-Palaiseau, rénovée tout récemment


Le quartier de la gare à Massy, flambant neuf

Hôtel de ville de Palaiseau

Ruelle dans le vieux Palaiseau

Jour de marché à Palaiseau


Westinghouse (Orsay)

Perdu dans le Bois persan, à Orsay



Saint-Arnoult-en-Yvelines

A proximité d'Epernon


Gare de Versailles Chantiers

1 commentaire:

  1. Revenez nous voir à Epernon quand vous voudrez. N'hésitez pas à venir en groupe. Il y a plein d'autre balades à faire à pied ou à vélo pour découvrir notre commune.
    Cordialement

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