mercredi 7 août 2013

Flessingue - Hook of Holland - 125k - Balade au pays des digues et du vent

Entre Flessingue et Veere en passant par Middelburg, je voyage au fil des canaux en suivant les chemins de halage (canalweg) plantés d'arbres, traversant des paysages naturels et des champs. Veere se révèle un village pittoresque et historique en bordure de la Veerse Meer.



Puis c'est la première digue enjambant le premier bras du Delta de Hollande, à savoir l'Escaut. Le vent contraire est très fort, je crains qu'il ne fasse s'envoler mes lunettes. Les éoliennes, nouveaux moulins de la Hollande, tournent lentement mais sûrement à l'horizon, où que l'on tourne le regard.









Les installations de contrôle du niveau des eaux, sortes d'écluses s'étendant sur plusieurs kilomètres, sont gigantesques. J'ai le sentiment de longer les infrastructures clés du pays, qui sans elles se retrouveraient rapidement sous les eaux.





Les installations artificielles se mêlent à des dunes naturelles / recréées le long desquelles des plages sont remplies de baigneurs, amateurs de cerfs-volants, speedsails et autres jeux éoliens. J'atteins finalement l'autre rive, et au vent vient maintenant se mêler une pluie légère mais insistante. C'est trempé que je me restaure à Ouddorp, après avoir traversé un autre bras du Delta sur un terre plein aménagé de nombreuses routes / pistes cyclables.




Ouddorp se présente comme un réserve naturelle, marécageuse où de nombreuses formations d'oies en vol traversent le ciel, tandis que des hérons solitaires s'envolent silencieusement à mon approche.

Après avoir mangé un nasi dans un fastfood, et m'être séché autant que possible, je continue en direction de Rotterdam en traversant une autre digue artificielle.




Traversée de Hellevoatsluis en direction de Brielle. J'entre de plein pied dans la zone industrielle du port de Rotterdam, dans un univers de conteneurs, cargos, cuves géantes, usines pétrochimiques crachant des volutes d'une fumée qui semble se substituer aux nuages.





Malgré cela, la zone paraît curieusement propre et aérée, entrecoupée d'espaces naturels, dont une plage naturiste près du pont de Rozenburg. Après le pont, je parviens à l'embarcadère du ferry assurant l'aller retour entre Rozenburg et Maassluis. A cet endroit, la Meuse canalisée paraît immense.






Depuis Maassluis, je longe le canal par la voie cyclable prévue à cet effet en direction de Hoek van Holland, et plus loin de l'Angleterre. Tandis que je passe par les rues de Maassluis, je me dis que cette cité, située en plein coeur d'une des zones industrielles les plus lourdes du monde, paraît étrangement habitable et paisible, un endroit où il ferait presque bon vivre.





Embarquement immédiat, dîner et bed dans ma cabine stylée façon "la croisière s'amuse". C'est l'adieu provisoire au continent.





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