A mon arrivée au centre de Copenhague, je me rends directement à la gare centrale afin d'y organiser mon retour. Là, je réalise qu'il ne me sera pas possible de prendre le train direct auquel j'avais pensé dans un premier temps. En effet, tous les espaces à vélos sont réservés.
Il me faudra par conséquent opter pour la solution alternative des TER, cela est confirmé jusque Hambourg, et probable sur le reste de mon voyage de retour jusque Reims. Résultat des courses, un voyage de retour étalé sur deux jours !
Il n'y a guère d'alternative, aussi dois-je faire contre mauvaise fortune bon coeur. Je profite des quelques heures que je dois encore passer à Copenhague pour visiter la ville.
Je me dirige dans un premier temps vers Sankt Jorgens Lake où mon itinéraire croise celui d'une foule de joggeurs. Arrivé au pied du planétarium en forme de cylindre biseauté, je me dirige vers la citadelle, passant devant le musée des Beaux Arts en pleine réfection et les maisonnettes à l'enduit ocre de Delfingade. Une fois à la citadelle, je m'arrête quelques instants devant le monument dédié aux efforts de promotion de la paix dans le monde du Danemark, puis grimpe le talus qui permet de faire le tour de la citadelle et offre un beau point de vue sur le port et ses industries. Je passe à deux pas de la petite sirène, si discrète que je ne la vois pas, quelle frustration rétrospective ! En revanche, j'admire l'église Saint-Alban. Le chemin de ronde est très paisible, je n'y croise que quelques joggeurs et touristes asiatiques.
En regagagant le centre ville historique, je passe devant la coupole de la Marble Church et arrive dans le quartier de Nyhaven dont les maisons multicolores bordant le bassin du vieux port donnent son identité à la ville de Copenhague. Le quartier est très vivant, les restaurants drainent une foule nombreuse, de même que les grands magasins ou encore le Théâtre Royal. A proximité sont également installés l'Hôtel d'Angleterre (en français dans le texte) et le superbe bâtiment de l'ambassade de France !
Non loin de là, je peux admirer l'Ancienne bourse de toute beauté, ornée de son clocher torsadé, de même que le palais Christiansborg voisin.
Puis je traverse le pont en direction de Christianshavn, où je peux admirer Our Saviour's Church au clocher caractéristique, également torsadé. La nuit tombe et je décide de pousser un peu plus loin mon exploration de ce quartier installé au bord de l'eau, en pleine reconversion et qui offre à ses habitants un cadre de vie idyllique, foyer d'où émerge la nouvelle Copenhague, une ville du futur soucieuse d'écologie et de développement durable.
Mais l'obscurité qui devient bientôt totale me force à rebrousser chemin et trouver refuge dans l'Experimentarium City, sorte de hangar portuaire reconverti en lieu de loisirs pour étudiants, où son rassemblés des truck foods variés et des bar-roulotte. J'en profite pour me désaltérer de deux bières en profitant du wi-fi pour alimenter mon blog en direct et aussi pour recharger mon GPS, vital pour m'y retrouver dans cette ville que je ne connais pas.
A la fermeture vers 22 heures, je retourne à la gare attendre mon train. Je prends un hamburger dans le McDonald's installé dans le hall, ouvert toute la nuit, sans pour autant qu'un service de sécurité ne soit nécessaire pour garantir la sécurité des lieux. Impensable en France ! L'heure de prendre mon train finit par sonner. Je regagne lentement le continent via Fredericia et Flensburg, enchanté par mon court séjour scandinave -- qu'il est facile et sûr de circuler à Malmö ou Copenhague, ces grandes villes où le vélo est vraiment roi. Je ne voudrais pas oublier dans mon hommage à la politique de promotion des moyens de locomotion doux et autopropulsés, ni l'Allemagne, ni les Pays-Bas, ni même la Belgique dont le réseau des Ravel est un bon moyen pour découvrir le pays.
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