lundi 11 août 2014

Xanten - Wesel - Bocholt - Winterswijk - Ahaus - paysages de campagne germano-néerlandaise, de la Ruhr au Münsterland (85k)

Le petit déjeuner est aimablement servi par la patronne de l'auberge, alors que son fils m'a accueilli la veille. Si lui s'occupe de tout ce qui a trait à l'informatique dans ce petit hôtel, la mère supervise la préparation et le service du petit-déjeuner, copieux, en ambiançant ce moment d'une manière discrète et chaleureuse. Elle me tend une assiette de bacon + omelette, que j'avale avec du müesli et du thé au lait. Je délaisse à regret les charcuteries et fromages dont la table est richement garnie, car mon dîner de la veille m'est resté sur l'estomac.

A mesure que les autres convives quittent les lieux pour aller profiter des beautés de la région (tout le monde est à vélo, y compris les couples d'un certain âge, la ménagère, le grand-père), mon hôtesse se rapproche de moi pour me vanter sa région, essentiellement agricole (maïs, bruyère, cultures sous serre, comme j'ai pu le constater sur le chemin hier).

A dix heures moins le quart, je prends le départ. Comme la matinée est déjà bien avancée et que je souhaite arriver avant la pluie promise par la météo, je décide de sauter le repas du midi et de pédaler straight jusqu'à destination, aidé en cela par le pittoresque varié de l'itinéraire. A noter que le vent souffle vers le nord, ce qui m'est favorable, même si je dois faire attention aux bourrasques qui peuvent me déséquilibrer.

Les bords du Rhin entre Xanten et Wesel sont marécageux. J'aperçois au loin de nombreux échassiers -- des hérons blancs, des cigognes ? Puis je me rapproche du cours du fleuve, large et majestueux. Ensuite, je traverse la ville de Bocholt, dont je salue l'effort particulier de promotion des déplacements à vélo. Il faut dire qu'avec les Pays-Bas qui ne sont qu'à deux pas, et dont j'ai décrit la perfection des infrastructures cyclables, les Allemands, qui sont un léger cran en-dessous, bien que plusieurs crans au-dessus de nous, n'entendent pas s'en laisser conter et "mettent le paquet" pour être à la hauteur de leurs voisins... avec un certain succès d'ailleurs. J'admire les nouveaux trottoirs bicolores de la ville : pavés de noir pour indiquer l'espace réservé aux piétons, pavés de rouge pour indiquer la piste cyclable. Par ailleurs, la ville est entourée d'un vaste domaine forestier qui se confond avec celui de Winterswijk, de l'autre côté de la frontière, sillonné en tous sens de pistes et de chemins forestiers cyclables.

Je termine mon itinéraire en suivant la route départementale conduisant vers Ahaus. Je trouve facilement l'hôtel que j'avais sélectionné la veille en construisant mon itinéraire : par chance, il leur reste des chambres. Une journée parfaite, il n'a même pas plu, beau temps sur tout le trajet, avec de nombreux passages ombragés pour atténuer la morsure du soleil.

Le Rhin au niveau de Wesel






Itinéraire champêtre dans la région de Winterswijk

Une réplique hollandaise de la villa Savoye ?

Transhumance sur les routes hollandaises






Le centre de Vreden

Transition énergétique : les Allemands à leurs homologues européens : DONE !

 
 

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